LEGION ETRANGERE,KEPI BLANC,FORUM SCH(er)MUNCH SOYEZ LES BIENVENUES |
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| ANECDOTE MICHAUX | |
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MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: en opérations,blessé au doigt,le médecin Italien. Jeu 15 Jan - 19:02:30 | |
| Bien sur, je ne me souviens plus exactement des dates, les événements qui suivent, ce sont passé en avril 1954, peut après le 16. Nous sommes rentrés à Nam-Dinh, pour un peu de repos. Le secrétaire d'état au ministère de la guerre DE CHEVIGNE est venu au bataillon.Il a parait'il demandé que l'on onte une opération,à lauelle il voulait participer. Ce qui fut fait. Donc nous voilà partis en camions qui nous déposérent près de l'endroit pou devait débuter la dite opération. Ont marchaient sur les bas cotés d'une route, car on ne savait pas si elle était minée, les gars du pc avec leur poêles à frire. omme d'habitude c'était la 12 éme Cie qui était en tête, les voltigeurs avancaient à une vingtainee mètres avant. Tout à coup cela tiraille, on était tombé dans une embuscade,mais sans doute qu'un viet trop nerveux avait tiré trop tôt, tous le mond se fout par terre, moi y compris,en m'étalant, je ressent une vive douleur à l'index dema min gauche, qui se met à pisser le sang. qu'est-ce que c'est ? mon pourvoyeur avec son poignard dégage l'endroit et c'était un de ses foutus pièges viet, une planche à clous acérés. Il me met mon pansement individuel, et l'embuscadese termine, car le mortier du pc était entré dans la danse. Retour au campement. Cette opération avait débuté assez tôt le matin. début d'près midi, mon doigt me fait de plus en plus mal. j'appelle lenouveau infirmier de la Cie, aussi d'origine allemande, il défait mon pansement et s'écrie " mein gott " en effet, mon doit gonflé devenait tout bleu. Il rédige un papelard, et me dit que je dois allez voir le médecin du bataillon. Je vais donc trouver celui-ci et cdela donne a peu pres ceci. Bonjour chef, et je lui tend le papier de l'infirmier, il regarde, et me dit, ma ka ceces sa ? lis toit même, je prend le papier,et je lis (ici c'est plutôt pour expliquer l'écriture en français d'un allemand) le texte : la cabo chief,la tomb pieg viet,lé doi blissé,poutete la kankrene" je dis en effet, et je montre mon doigt au chef, et lui explique. Il défait le pansement et voyant mon doigt (qui virait au noir) s'exclame : Michausse, ma qu'asse ta fate à ta mane ? moi, hein. Il me dit, ja doit couper oune pou pour voir la sang, ca va ta faire une pou mal. Sur ce s'amène un jeune légionnaire, lui aussi d'origine allemande. Le chef lui dit, (j'écrit comme j'entendais pronncer bien sur) kouche ta toi ? attend et il revient à mon doigt, ciaille, et bon dieu,du sang presque tout noir, il me dit, sourément la piege était empoisonné. Il se retourne, et voit le légionnaire couché sur la table, il s'écrie " ma qu'esse tu fouté sous lé table, et il balance un grand coup de pied dans celle-ci. Le légionnaire, tout étonné valdingue par terre, se relève et dit, mé chief vous dire moi "couché là " ? ma non, réplique le chef, ta ps comprendo, ma dit..... et il oublie mon doigt. Je le hèle et je dis, que le sang s'est arr^peté de pisser. Il revient à moi, et me dit, jé t'envoi à l'hopital dé Nam-Dinh, faut opéré ta doigt. Il hèle son infirmier, lui dit qu'il doit aller au pc, à la radio,demander une ambulance d'urgence. J'aiété évacué sur l'hosto de Nam-Dinh,l'ambulancière foncait plein tube, une autre avec moi, pour me surveiller au cas ou... arrivée à l'hosto, directemenent salle d'opération 3 jours, le lendemain j'ai pu sortir en ville, j'y ai rencontré le C/C DEVEIRMAN, c'est lui qui a fait la photo ou je suis avecmon pansement, puis convalescence quelques jour à la base arrière, puis retour au bataillon et à nouveau oération poendant 2jours dans le Bui-Chu. Mais le bataillon est rentré à Dinh-Bang pour le 30 avril. une parti est partie à Hanoï, moi j'ai retrouvé le Sgt MAYBOCKER et le C/C BOUDOT, qui bien sur, en a profité pour quel'on joue les apéros au 421. Mais moi j'avais retrouvé avec plaisir la popote sous/off, car cela était quand même autre chose que bouffer les rations K. --------------------- | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Ven 16 Jan - 7:11:47 | |
| Bonjour a tous :souri: belle saloperie ces pièges a con et ils en était spécialiste ces viets :GRRRR: :GRRRR: et toi Michaux a tu garder ton doigt Amitiés Légio More Majorum Daniel :kepi blanc: |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Ven 16 Jan - 22:14:18 | |
| Punaise ces pointes !!!!!!!!!!!!!!! :GRRRR: Daniel d'aprés nos discutions et les photos ect........Michaux a tout ces doigts, sans vouloir m'avancer NENESS-cochon: merci Michaux pour ce récis !! Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: mai- juin 1954 et LAC DAO. Mer 28 Jan - 16:36:02 | |
| Lors de l'attaque le 16 avril 1954, s'il y a eus moins de pertes lors de l'assaut du village, il n'en fut pas de même dès que nous avons pénétrés dans le village, des pièges, des mines à certains endroits, mais surtout les nombreuses caches individuelles; nous avancions par groupes de 3 à 4, donr 1 ou 2 marchaient à reculons, car les viets, d'un coup, surgissaient de leur trappe individuelle et soit tiraient au pm ou balancaient des grenades. Voici ce qu'en écrit le capitaine HORA. Le 16 avril,l'ordre nous fut donné de déloger les viets retranchés dans un village.La bagarre fut impitoyable; nous laissâmes presque 1/3 des nôtres sur le terrain. Après cela un peu de repos à Nam-Dinh, ensuite tout le GM5 fut employé dans le Bui-Chu, et nous sommes rentrés à la B.A. le 29 avril. Début mai, pendant un certains temp, le bataillon fut commis à la surveillance de la route et chemin de fer Haïphong-Hanoï, il fallait des renforts, vu les nombreuses pertes subies. Je n'étais pas services, lorsque nous apprimes la chute de Dien-Bien-Phu, et la pagaille qu'i en résultat à l'Eta&t-Major de Hanoï, car les ordres et contre ordres n'arrêtérent pas pendant plusieurs jours, c'était la panique chez les planqués. NAVARRE et COGNY qui n se parlaient plus, ils correspondaient entre eux par des notes Dès le début juin, nous sommes repartis, toujours le même secteur, la région de Thaï-Binh, ou la division viet 320 et le régiment 42, reprenait du poil de la bète depuis la chute de DBP, nous n'avions aucunes nouvelles des copains fait prisonnniers, mais nous avons appris, que les divisions viets remontaient rapidement vers le delta, notamment la 308 lur division de fer. Nous controlions les villages, des petites escarmouches de temp à autres. Et a&rriva le 25 juin 1954. Selon les services de renseignements, un commissaire politique viet, devait participer à une réunion. Il devait parcourir un long chemin et serait donc accompagné par un groupe viets dont le nombre n'était pas connu. Mais selon les renseignements, ils ne seraient qu'une vingtaine en tout (ils se fiaient sur des précédents). Je fut convoqués par le lieutenant, qui me dit en gros de quoi il s'agissaient. Je devais aller voir l'officier de renseignements pour les détails. Ceux-ci se résumérent en un mot d'ordre, capturer le commissaire politique. C'est dans des coups pareils, donc embuscade de nuit, qu'il ne faut pasavoir oublier ce que l'on a appris à l'instruction et également a peloton d'élèves caporaux. Je pouvais choisir les légionnaires et faire choix du nombre. Je dis, je ne prendrai que 4 légionnaires, car trop nombreuxplus de risques éventuels de se faire repérer. Je désignai un Espagnol, qui était le porteur du fusil à lunette, un Français très malin et deux allemands, dont un était un vrai géant. Nous avons répétés comment npous allions procéder. donc la piste qu'emprunterait le groupe de viets, combien ???? sur une distance d'une vingtaine de mètres, le placement était comme suit.coté gauche de la piste deux hommes espacés entre eux de dix mètrès, coté droit, trois hommes, moi y compris, espacésn sur la vingtaine de métres, pour éviter de se trouver en face de ceux qui étaient de l'autre coté.Je me placait entre les deux. le tireur au fusil à lunette,devait repérer le commissaire politique et uniquement lui. Dès que le groupe viet serait engagés bien dans notre embuscade, dès que je tirais, les trois autres idem, objectif, descendre le plus grand nombre de viets, mais ne pas tirer sur le commissaire politique,qui donc lui, serait tenu en joue par l'Espagnol, qui devait évetuellement lui tirer dans les jambes s'il tentait de fuir. Tous le monde bien compris, bon on partira avant qu'il ne fase complétement nuit, pour être sur place bien avant, car nous ignorions vers quelle heure les viets arriveraient, selon les renseignements, ce seraient avant minuit. On arrive, on s'installe,bien repérés comment,pour ne pas se flinguer entre nous.Et on attend. Je ne sait plus exatement combien de temp, mais le groupe de viets devaient être dans les vingt types. Ici je doit signaler, que les viets, eux aimaient beaucoup mettre tout sur papier. Un commissaire politique était reconnaissable à sa sacoche qu'il portait en bandouillère, et il n'avait jamais d'armes. le groupe arrive, dès qu'il est engagé dans l'embuscade, je tire et les autres également,les viets tombent, il n'en reste que trois, dont le commissaire politique.Pls que deux viets qui étaient armés,mais ne savaient plus ou tirer, ce que voyant, le légionnaire allemand, le géant,bondit,et d'une terible mandale étend le commisaire politique, les autres bondissent sur les deux autres. c'est ici, que j'ai vu comment le Français était très malin.Il avait pris une grande corde,en premier, le premier viet, les mains dans le dos, il lui enroula une partie de la corde autour des poignets et autout du cou, le commissaire politique suivant aussi mains dans le dos, corde enroulées et ensuite autour du coup et idem pour le troisième. fallait p)as trainer, car on ne savait pas si..... et nous avions un bon bout de chemin à parcourir. retour au bivouac, les trois viets conduit chez l'O.R. (Officier de Renseignements) Reçu félicitations, maisje dis, que c'était surtout les légionnaires qui avaient fait le plus gros et surtout avaent bien respectés les consignes. Je ne me souviens plus si cest le chef de bataillon,le commandant LESTIENS ou le capitaine HORA, avec qui j'ai parlé.Je parlai de la bonne tenue des légionnaires,dit que si décorations il devaient y avoir, c'était surout eux qui la méritaient. Tous, nous avons reçu la croix de guerre. ------------------------- | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: LAC DAO Mer 28 Jan - 16:45:01 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Mer 28 Jan - 16:52:00 | |
| MES RESPECT Willy |
| | | Invité Invité
| Sujet: ANECDOTE MICHAUX Mer 28 Jan - 17:06:56 | |
| CHAPEAU !!!!
:tanck: lange |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Mer 28 Jan - 23:42:37 | |
| Respects Caporal-Chef |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Mer 28 Jan - 23:48:00 | |
| merci pour cette mémoire Michaux et pour ce récis accompagné de votre citation :respect: Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Dim 8 Fév - 16:38:58 | |
| Je dois d'abord apporter rectification à l'anecdote précédente. cela est du u nombre d'années écoulées, souvenir diffcile. En effet, ce ne peut être ni le Comandant LESTIEN ni le Capitaine HORA, cazr : Le Cdt LESTIEN avait sauté sur une mine fin avril, en a réchappé,mais on a du l'amputer d'une jambe. Le Capitaine HORA, lui était rapatriable en mai, donc..... jai été reçu par le nouveau chef du bataillon 3/5, mais je ne me souviens plus de son nom. Après LAC DAO fin juin, arriva début juillet 1954, tout le corps expditionnaire au Tonkin n'en menait pas large, car nous étions au courant, que les divisions viets de Dien Bien phu, remontait vers le delta. donc c'était des vas et viens sans cesse, les tentatives de pacifier les villages viets, cela enterecoupé de rares repos, soit à Nam-Dinh - Phuly - Ninh-Binh ou autres. J'ai sur par un légionnaire de la CCB, que lors de changement de secteur opérationnelle, le chef de bataillon recevait de nouvelles cartes à je ne sait combien de millième, mais sur lesquelles tout était renseignés, la plus petite des pagodes, ruisseau, etc... Nous étions en opération assez loin, je ne sait plus quel coin, mais nous étions hors de portée de tirs d'artillerie, et en cas de coup tr!s dur,nous ne pouvions compter sur l'avaition, du moins ce qui en restait et bien sur selon la disponibiltés. Avant d'aller plus loin, je doit vous parler de la 12 éme compagnie, et le ppourquoi elle était toujours enfin quasi) en avant. Il yavait une majorité d'allemands, tous anciens de la wermacht et même lutwaffe, des hongrois qui étaient parvenus à fuir leur pays pour échapper au joug communiste, idem pour polonais ,tchèques etc.. pur les autres nationalités, la majeure partie avait plus ou moins une spécialité ; déminage,piègeur, tireurs d'élites, connaissance en topographie,combat, et des malins (comme le français) des rapides en certaines choses, etc. voilà la raison pour laquellenous étions très souvent dans les mauvais coups. Nous étions donc très très loin de l'arrière. A un moment, ordre fut donné de stopper, et les compagnies devaient se placer en défense.Nous étions dans une sorte de grande clairière. passe un certains temp, on se demandaient ce que l'on fichait là. Nous apprennons que nous étions complétement paumés, en effet, ces andouilles de l'E.M., avaient refilés des cartes qui ne correspondaien pas à notre secteur,c'était un va et vient du chef de bataillon et ses adjoints pour cherchez par où nous devions aller, car d'après ce que l'on a appris, nous avions marchés pendant des kilomètres, pas toujours en ligne droite, vu que nos devions fouiller chaque villages que l'on rencontraient. Donc nous attendions, arrive enfin l'ordre,on part dans une direction, les compagnies décrochent l'une après l'autre, et.... la 12 éme en arrière garde. Notre tour arrive, une section décroche, donc se replie d'une cinquantaine de mètre, une seconde décroche elle aussi et se replie un peu plus derrière l'autre,soit donc un repli dit "en tiroir".La troisème des sections allait se replier à son tour, quand d'un coup, des viets surgissent d'ont ne sait ou, et ils avaient l'air d'être nombreux. Par radio, ordre de les contenir à distance le plus longtemp possible, laisser le temp à la CCB et une compagnie de protection de se replier le plus possible. Et cela tiraille. C'est là que l'on a vu la capacités de manoeuvres de la 12 éme. Restait donc 2 sections aux prises avec les viets, qui étaient bien armés eux; nous 2 FM 24/29, 2 fusils lance grenades, des mas 36 et mat 49. Un sous off, a pris les choses en main, les 2 FM des deux sections déjà repliées, sont venus nous préter main forte, donc 4 FM en batterie, replis en "perroquet", donc une partie se replie de +/- 25 m, avec 2 FM, puis replis de 2 sections juste derrière, puis les 2 autres FM sous la protection des 2 autres et des mat 49. Bon dieu, si au moins on avait l'intervention de l'aviation, mais riens. heureseusement, bien qu'au jugé, le mortier de la CCB est intervenu, et il npous ont envoyé les types de la 12,7, car pour les replis, nous étions au ur et a mesure moins nombreux, car il fallait des hommes pour emporter les blessés.cela a duré assez longtemp, quand enfin l'aviation est pervnue à nous trouver, et a donc intervenu, au napalm. Nous avons pu décrocher sans être poursuivis, mais nous devions aller très très vite, car l'aviation avaient renseigné une très forte concentration de viets, ç croire que toute la divion 320 était là. Nous avons eus chaud, mais cela n'était en somme qu'un "accrochage" de plus, pas comme les grandes bagares que nous avions eues, les 8 février, 3 mars, 7 et 16 avril. Je ne sait plus ou nous nous trouvions, il me semble que l'on s'était arrêter pour un peu de repos, quand npous avons étés prévenuscomme suit. Si vous voyez des viets, interdiction formelle de tirer, pourquoi ? par ce que C'EST FINIS, le cessez le feu a été signé à Genève. C'est ainsi qu'a pris fin mes 7 mois de combats quasi inenterrompu, et et ce fut le retour à la B.A. de Dinh-Bang. En souvenir d'eux qui n'ont pas connus le fin de cette guerre, j'ai oublié plusieurs noms, sauf ceux des sergents KITSEL et PECHER. --------------------- | |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Dim 8 Fév - 17:22:50 | |
| Merci michaux, Après ces 7 mois passé en guerre, je pense que cette nouvelle a du vous faire du bien et que la fatigue et le souvenir des copains partis sans avoir pu voir ce jour, a du etre dans vos pensées Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Dinh-Bang - Repli - Gare Hanoï - etc... Jeu 19 Fév - 18:44:46 | |
| Pour ce qui suit, je vais racontez selon comme je me souviens, soit comme des "flash" qui me reviennent. Bien sur nous étions content que cela se termine, mais lorsque nous avons appris ce que le gouvernement avait du consentir, amertume, tous ces morts pour en arriver là, céder le Tonkin aux viets. Et ce fut le retour à la base arrière de Dinh-Bang, avec quelque jours de repos bien mérités. Je retrouvais le c/c BOUDOT et ses parties de 421 pour l'apéro, le mess s/offs, enfin repas convenbales, et surtout le pinard avec.Nous étions rentrés de quelques jours, quand le dit BOUDOT viens me direque je suis convoquer au bureau par l'officier des détails, le Chef d'Escadrons RAFFENNE. (cela m revient) copmmandant le 3/5 REI (parait qu'il venait d'un REC) Je me présente, et cela adonné a peu près ceci. MICHAUX, a tu déjà pris une permission de nuit comme tu y a droit comme les autres qui reviennent des rizières. Y melaisse pas le temp de répondre, car le Sgt MAYBOCKER lui dit que non. Bon, je te signe une permission, dès demain tu la prend,donc 24 heures, dès ton retour, tu viens me voir. J'ai pas pu placer un mot, même pas ppoiur dire qu'il y avait pas urgence pour la dite perm. Bon, me voilà parti à Hanoï un tour rue de la soie pour acheter des souvenirs, boire un coup au Normandy, ballade et quand arrive le soir, me dénicher une nana, car pas su trovr une AFAT, toutes étaient prises.Donc, cyclo, moyen trouver congaïe, et le v'la partis, moi c'est connaisse femmes Chinoises, pas bordel, Chef c'est moyen ? Bon ben allon'y pour une Chinetoque. Il me conduit dans une rue normale,devant une maison normale, bref cette Chinetoque ne demandait que (si je me spouviens bien) +/- 100 piastres pôur la noye. Elle m'a raconté,qu'elle faisait cela,pour avoir assez de pognon, pour elle aussi foutre le camp vers le sud.Je ne vais pas détailler, mais je ne dirai que,elle méritait ces 100 piastres. Le lendemain retour à la B.A., me présente donc, et là (merde, cela allait recommencer). MICHAUX, d'après ton livret (pas le militaire,l'autre, dans lequel sont indiqués, les notes, les punitions, etc... -) tu a été bureaucrate à la 40 éme CCB, 4 éme bureau. Bon, vu que le Lieutenant BRETON, chef de service du bureau des détails a besoins de renfort, je te mute à la CCB, et tu vas te présenter au Lieutenant. Bref, je suis redevenus "employé", même burlingue avec MAYBOCKER et BOUDOT. Mon boulot, tout d'abord tapez les listes inventaires des objets personnels des légionnaires tués, MAYBOCKER lui établissait la liste des "personnes à prévenir en cas d'accident " !! et BOUDOT, lui tapait " les circonstances " par lesquels, les hommes avaient étés tués, tout cela devant partir à Bel-Abbès, qui prévenaient les familles (s'il y en avaient) et ls Invalides à Paris,pour soit médaille militaire,ou légion d'honneur titre posthume. travail fastidieux, car l'inventaire des objets personnels, étaient faits par le Sgt. PARAND, officier d'état-civil, qui griffonnaqit sur une une feuille,et doncarrivait che moi. les jours passèrent, et ce fut tout d'abord le replis sur Hanoï, toute la paperasse du burlingue, le mobilier etc, dans des wagons. Bien sur, cela n'a pas raté, bibi comme accompagnteur, avec quelques légionnaires. On arrive gare de Hanoï et l'on attend (on devait nous envoyer des camions poour tout embarquer, donc nous devions ATTENDRE. Npus avons attendus, 1 H - 2 H - 3H,merde on nous a oublié ou quoi ? je savais même pas envoyer un légionnaire aux renseignements,car j'ignorais ou l'envoyer. En fin après des heures, sont arrivés les camions, chargement et direction KIEN-AN. là, des gitounes américaines tant pour logement que pour les burlingues, le mess, etc....installations et reprises du travail, ces putains de listes, fallait tout détailler, autant de photos, un briquet, une montre,et hélas pour eux,ils y en avaient qui avaient (comme moi) amassés des tas de souvenirs, fallait TOUT détailler, un éventail chinois, des baguettes en ivoires (pour manger le riz) un boudha, fallait riens oublier. J'en ai eus pour un bout de temps, heureusement nous n'étions pas aux pièces (comme l'on dit dans les usines) donc sur une journée, entre les repas, un bref séjour au mess pour boire un coup. C'est là que j'ai revu le S/C ROVERA, et fait connaissance du S/C LUCCHINI, avec lesquels,en y ajoutant MAYBOCKER, BOUDOT et un autre C/C BLANCHET (un Suisse) nous allions avoir une "journée" mémorable. | |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Jeu 19 Fév - 21:58:32 | |
| Merci Michaux, ça me fais penser a lisant votre récis, avez vous déjà manger avec ces fameuses baguettes ? :ri: Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Anecdote MICHAUX Sam 21 Fév - 21:08:53 | |
| Bien sur MAGALI, j'en ai même chez moi. mais faut pas croire que l'on mange les "grains de riz " en les PRENANTS avec les baguettes, non, le riez dans un bol avec des morceaux de poulets par exemple, ces morceaux OUI, on les prend avec les baguettes,,mais pour le riz c'est comme ceci. Le BOL prés de la bouche et l'on POUSSE le riz dans labouche à l'aide des baguettes. Tiens d'ailleurs une fois via oovoo, je l'ai montré à DAMIEN et e crois BEBERT, et DAMIEN m'a montré que lui aussi il avait des baguettes et savait s'en servir. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Sam 21 Fév - 21:25:31 | |
| J'ai appris à utiliser les baguettes en Thailande. Débuts difficiles , comme tous je crois, mais , comme le dit Michaux, , on pousse les grains avec les baguettes , bol en main et vers la bouche .Les chinois utilisent des baguettes à bouts légèrement creusés en cuiller ...
On mange aussi le riz, roulé en boulettes dans la main , et on trempe dans la sauce . Je mange encore et toujours Thaï actuellement , ayant un Thaï store près de chez moi, qui reçois une fois par semaine tout ce qui est mangeaille ... de la viande aux fruits et légumes...direct de Bangkok. |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Dim 22 Fév - 0:15:13 | |
| Merci Michauxpour votre réponse et merci kalimera pour ce complément :oke: j'ai déjà vu a la télé comment ils font pour le riz NENESS-cochon: je ne sais pas manger du tout avec des baguettes, tout tombe :magali rigole: et après avoir donc gouter a cette cuisine, je n'en mange pas, car je n'aime pas du tout :ri: Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: KIEN-AN, la nouba à 6 Sam 28 Fév - 18:46:07 | |
| Contrairement à ce que j'ai indiqué dans le même sujet, mélangé avec d' autres, ce n'était pas la BA de Dinh-Bang, mais à Kien An. Un jour, je m'amène à la popote des sous/offs (car je ne sai pas ailleurs, mais au 3/5 REI, les cabots chefs mangeaient à la popote) il était un peu plus de 11 H, il y avait déjà le chef ROVERA qui jouait au 421 avec leC/Ch BOUDOT. Ils me proposent de me joindre eux, on jouaient pour payer l'apéro; on était occupésà joué, quand s'améne le chef LUCHINI, le Sgt MAYBOCKER et le C/CH BLANCHET, et on remet cela, à 6 et toujours la tournée d'apéros pour le perdant. Arrive l'heure du déjeuner, on traine jusqu'à un peu plus de 13 H (faire descendre e nombre d'apéros ingurgités)plus le pinard du repas, force donc de café. Je crois qu'après, c'est le chef LUCHINI qui a proposé de jouer le "digestif", puis ce fut le "pousse café". Il devait être dans les 15 H, quand le chef ROVERA a depandé une pause, ilo devait aller ch..... Il n'est revenus que vers les 16 H , l'était soit constipés ou ilo avait la coulante. Il propose de changer de jeu et de jouer au "petit cheval = genre jeu de l'oie) mais qui ne se joue qu'a 4. Qu'a cela ne tienne, les 2 perdants cédent leurs places. et c'est partis, cette fois pur des boissons au choix, mais interdiction formelle de boire de la flotte. Moi, comme à SaÎgon, des cognacs soda; bien entendu l'on faisait trainer pour vider son verre, moi à un moment, un peu de cognac et beaucoup de soda. Va arrivr l'heure du diner, l'on rejoue au 421 les apréos, diner, on traine, café, et le chef LUCHINI encore lui je crois à proposer de jouer les tournées au "poker", déclarant cyniquement, que ceux qui avaient déjà du payer plusieurs tournées, avaient une chance de se refaire. Ouiche, dans l'état ou l'on étaient, puis changement de jeu, ce fut le 21 aux cartes, alors là,les merde ont volés, les yeus n'étant plus tellement bien ouvert, certains pour ne pas dire tous, d'entre nous, demandait " carte " alors que l'on avait déjà 19 voire 20 et bien sur on récoltait un 7 ou 9 les autres se fendait la gueule, mais quand c'était eux.. Allait arriver l'heure de l'extinction des feux, alors s'épiant les uns les autres, qui allait se lever le premier, car nous devions aller pisser. On y est arrivés tant bien que mal. Si je me souviens biens : alignés tous les 6, chancelants, à un moment, BOUDOT, veut se tenit au montant de la gitoune, le rate, et le voilà partis en courant dans la descente du petit talus, ceci toujours en pissant. Y en a un qui m'a pissé sur une jambe, e chef LUCHINI a pissé sur celle du chef ROVERA, BLANCHET, lui s'était assis par terre et pissait en l'air en jet, et cela lui retombait sur le pantalon. MAYBOCKER jurait, car il n'arrivait pas a défaire les boutons de sa braguette (et oui, à l'époque pas de fermeture éclair,heureusement, car l'on aurait risqué de ce coincer une "joyeuse" en la refermant). Je ne sait plus très bien la suite, sauf que le lendemain matin je me suis réveillé en dessous d'un banc (la popote était aussi dans une gitoune US, y avait pas de chaises) Y en a qui ont essayés de rejoindre leur "quartier " je sait pas s'il y sont parvenus, le chef ROVERA avait dormis en dessous de la table. Bref, réveil, Boy du kawa et maulen, toilette, un peu de repos sur le lit picot. A 11H et quelques direction la popote, rejouer les apéros, mais alors en y allant mollo, et après le déjeuner, plus questions de 421, cartes, non, on a jouer à la pétanque, avec des engueulades, je crois que mon équipe était : le chef LUCHINI MAYBOCKER et donc moi, fallait pas être dans les parages, quand par exemple le chef ROVERA, "tirait" des mesures boules cochonet avec un lacet. Bon dieu quelle nouba. Et je sait pas par après, mais en ce temp là, question camaraderie, pas de diférence entre les grades, mais si en cours des parties, les deux sergents/chef, nous appellaient par notre nom, nous, le sgt. MAYBOCKER et les 3 cabots chfs, nous avons toujours dit " chef " on disaient bien alors, tu joue chef LUCHINI ou ROVERA, mais jamais uniquement le nom. Qu'en est'il maintenant ????? | |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Sam 28 Fév - 20:23:01 | |
| :magali rigole: :magali rigole: sous la table ,encore la fiesta , faut une permission pour aller CH..... :ri: Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Bureaucrate cel avait quand même du bon Dim 8 Mar - 22:32:20 | |
| Vu le nombre d'années écoulées, dificile pour moi de donner les évenemnts dans l'ordre successifs, c'est comme cela me revient. Après l'évacuation de la base arrière, nous sommes restés quelques jours à HANOI. Mon travail de taper les listes d'inventaires des objets personnels,le Lieutenant BRETON, me donne un autre (pourquoi moi,et pas MAYBOCKER ou BOUDOT ???) donc chaque légionnaire à son livret militaire, ensuite son livret individuel, sur lequel sont inscrites les remarques des officiers sur le comportement, les punitions églement, et un troisième qui est le "livret de solde" sur lequel sont inscrites les soldes, mais pas mensuellement, seulement à chaque changement (par exemple changement de grade, et le paiement successifs de la prime d'engagement) bien qu'il ignore l'existence de ce livret, ce dernier doi être signé par son titulaire. Le Lieutenant qui était très métiuleux,s'est aprçu qu'aucun des livrets n'était signé. Il me charge de me rendre dans chaque compagnie, éparpillée dans Hanoï, pour faire signez les dits livrets, donc à.... TOUS le bataillon. alors l'odyssée commence, car pas question de me donner un véhicule "personnel" (le 5 éme REI n'était pas la 40° CCB) donc je quitte le cantonnement avec le vaguemestre, je commence par la 9 éme Cie, et bien sur, pas question de rassembler celle-ci,et qu'à la queue leu les légionnaires viennent signer, non, l'on m'indique ou ils se trouvent. Ici, parenthèse, pour rappellr que c'est le 5 éme REI qui a eus la malchance de devoir remettre Hanoï aux viets, et en bon état (si possible) y en avaient partout, de garde à la poste, à la gare, d'autres établissements. Je ne sait plus de quele compagnie ils étaient (pas la 12 en tous cas) ils y en avaient en surveillance à la.... Banque d'Indochine, et sous étroite surveillance, ils étaien chqrgés de...... bruler les billets de banque (je crois que l'on en a refait d'autres, pas que les viets en profi- tent). Je revois encore certains apprtés les liasses, et d'autres les bruler. Y en a un qui 'arrêtait pas de dire.. si c'est pas malheureux, tout ce pognon, partir en fumée. Ceux de garde à la poste, me rappelle, y en a un qui me demande si je veux bien remettre une lettre à un de ses copains,vu mon accord, il prend une grande enveloppe, colle uhe volée de timbres postes dessus et y flanque le cachet à tous va sur les timbres. c'était plus une enveloppe, c'était un tampon. d'autres rigolaient avec les trams, enfin pour eux c'était la grande rigolade. Je ne sait plus combien de jours il m'a fallut, mais j'y suis arrivé. Ce qu'il y avait de biens, c'est que j'avais un ordre de mission, et donc le soir, selon mon désir, coucher dans une compagnie ou dehors. Toujours à Hanoï, au cantonnement, à la 9 éme compagnie, il y avait un Espagnol,je ne saitplus qu'elle fonction il y occupait, mais je me rappelle qu'il parlait très bien le français, et qu'il lisait chaque fois qu'il en avait l' occasion, et il lisit quoi ??? un gros bouquin, il me montre le titre,qui était " Les 120 jours de sodome du Marquis de Sade. Moi à l'époque, je ne connaissait pas le nom du "divin" Marquis. Il me fait lire un passage, ma doué, même dans les années 1950, ce bouquin était en vente libre. Cet Espagnol, dont je ne sait plus le nom, était un peu plus grand que moi,mais il était tout en rondeur. Un jour,il me propose d'aller avec lui dans Hanoï, il connnaissait un "salon de massage" formidable et pas trop cher,avec de jolies congaïes. Bon d'accord, on y va, en effet des beautés, mais le massage érotique que lui trouvait très bien, ne consistait pour la fille que donnez du plaisir au gars à....... la manivelle. Je dis non, à la fille "autrement" oui, mais pas cela, car si j'aimais, je n'aurais pas besoin d'elle riens à fire, alors niet, je vais pour prévenir mon copain,pas eus l'occasion j'entend des.... oh oui, vas y, plus vite, accélère..... Je suis sortis et l'ai attendu dehors.Il est sortis complétement épuisé,m'a dit qu'il rentrait au cantonnement et s'est barré. Alors, vu que depuis Saïgon je n'avais plus eus l'occasion de présenter mes hommages à une AFAT,je suis allé me promener rue de la soie, ou j'ai acheté des souvenirs, baguettes enivoire, éventails chinois, petit boudha, qui ne sont pas exposés chez moi, mais se trouvent avec mes dizaines de photos, dans la flotte à Haïphong. je ne fait pas de rencontre dans la rue, je vaisdonc au bar le "Normandie" et j'attend, voir si.... et ben oui, j'ai eus mon AFAT, une jeune beauté un peu fanée et pas loin de la quarantaine,qui s'était flanquée l'équivalent d'un tube complet de rouge à lèvres, et au moins une boite entière de poudre de riz, m'aurait fallut un plumeau pour l'aider. On est allé dans un hôtel non pas de passage,mais de passe. Quand je l'ai rencontrée si j'aurais du lui donner une note, cela aurait été 12/20, mais quand elle est arrivée à Loilpé, débarassée de toute sa peinture, l'a cela retombait à du 9/20.Heureusement j'ai riens eus à lui demander, elle connaissait tout les jeux, j'ai faillis lui demander si ell aussi elle lisait du " Sade"; c'est pas difficile, pour vous donnez un exemple, pendant la partie de jambes en l'air cela aurait été bien de mettre de la musique, surtout "Cavaliera Rusticana" Elle m'a mis sur les genoux, elle devait pas souvent avoir un type de 23 ans comme partenaire.Dommage,dommage, que aussi paumée, vous auriez vu sa bouille avec mon képi de C/Ch sur la tête, et elle m'avait pris en photo avec son béret sur ma tête, et sa veste, avec ses galons de Lieutenant. Le lendemain matin on s'est dit aurevoir, j'étais vidé pour quelques jours. Après cela a été le déménagement sur KIEN AN, ou là, outre la fameuse nouba que j'ai racontée, j'ai récolté ma 3 éme (et heuresuement dernière) chaude pisse, et la grosse rigolade lor du typhon qui nous a un jour fortement secoué. | |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Dim 8 Mar - 22:41:13 | |
| on en ais a combien là ? :magali rigole: Si je me souviens bien je peus dire et de 3 :hi hi hi: Par contre bruler de l'argent,quel sacrilège , je suppose qu'on demander pas l'avis de chacun Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: KIEN-AN = Ma 3 éme (et dernière) chaude lance + le typhon Mar 17 Mar - 22:42:42 | |
| Là le campement de KIEN-AN, je le revois bien, pour plusieurs raison. ungrande prairie d'eviron 300 m de long et 30 de large. Une route carrossable y arrivait. le dos à cette route, devant l'on voyait la grand rue de la ville, qui se trouvait à une centaine de mètres, on allait à la ville,non pas par la route,mais une petite piste,sur la gauche, ou il y avait un petit pagodon. les compagnies et les bureaux étaient dans des grandes tentes américaines, celles des bureaux et de la popote étaient de formeplus ou moins arrondies,avec le dessus en forme de pointe (je n sait plus si c'est ce genre que l'on dénommait " marabout" ??? les autres dortoirs des Cies étaient rectangulaires, des lits picots et une sorte de petite armoire. donc, en regardant vers la granbd rue, les tentes étaient disposées comme suit : à gauche, coté de la petite piste, la 12 éme et la 11 Cie. ensuite la tente bureaux. Du côté droit la 9 éme et la 10 éme Cie ensuite la popote. La grand rue, d'un côté , bistrots, magasins, des bordels, del'autre je sait plus très bien, mais plus de maisons que de commerce. Ppour les Congaïes, j'ai commencé par le début de la rue, sait plus son nom, mais jolie et jeune, puis je suis tombé sur une hystérique, plus on en lui donnait plus elle en voulait, celle là, une fois mais pas deux, puis je suis tombé sur une femme qui prostituait sa fille, celle-ci lorsque je l'ai donc connue était enceinte, et très fortement même, que je me disais pourvu qu'elle n'accouche pas pendant que l'on est occupé, j'aurais bonne mine. Elle faisait cela, car elle et sa mère voulait foutre le camp du Tonkin et se replier sur Tourane, m'ont même demandé si je pouvais leur faire savoir par lettre s'il y avait moyen trouver logement, comme cela n'était pas secret militaire, j'ai dit d'accord, et j'ai donc pu B.... à l'oeil, comme elle aussi était très jolie j'ai demandé pour quand l'accouchement, oh pas avant 2 mois, devait attendre au minimum des jumeaux car bon dieu ce ventre,avec elle, toujours à l'oeil, quelques fois. Donc j'en étais à 3 différentes déjà. ensuite j'entre dans un bar, y avait quelques filles. Quand j'y suis arrivé il était déjà tard. Arrive l'heure de fermeture, et une des filles qui n'avaient pas de clients, me demande si je veux restez la nuit et je lui donne ce que j'ai envie de donner (ici je parle de fric)elle me dit son nom :SING. comme pour ainsi dire toutes les jeunes Vietnamienne, jolie fille. Vu que je n'avais pour ainsi dire pas arrêter de B.... pendant plusieurs jours, je me dis que je vais prendre un peu de repos.Ce qu je fait. au cantonnement, pendant le temp libre, le passe temp si l'on ne sortait pas en ville, c'était, sieste,jeu de cartes, pétanque, lecture. Jeme retrouvais donc spouvent au foyer, et bien sur les parties de 421 pour l'apéro et le poker,avec toujours les mêmes, les chefs LUCCINI - ROVERA - le Sgt. MAYBOCKER, les C/Ch. BOUDOT - BLANCHET et Moi. un jour, pendant une pause de jeux, je sors pour aller faire pipi, ma doué, cette brûlure, la queue en feu, et merde, j'avais compris, une chaude pisse; qu'elle est la congaie qui me l'a foutue, va savoir, car il y a quelques jours d'incubations (c'est comme cela que l'on dit si je me souvient de ce que m'a dit l'infirmier). Je vais donc le voir, mais lui, il était pascomme celui de la 40 éme CCB. selon lui iln'aait pas de cachets de pénicilline, pouvait me faire piqure, mais..... j'avais compris, quelques boites de Carlsberg et cigarettes. Me fait une piquouze de je ne sait pas quoi, bordel (c'est le cas de le dire) quelle douleur dans les miches, enfin dans une fesse,aussi mal que la fameuse DABDT. et je devais en recevoir trois. Cela me faisait mal, non seulement je devais m'accrocher quand j'allais uriner, mais en plus je devais roupiller sur le ventre. à la popote, je mangeais presque debout, ou assis sur une fesse; j'ai du inventer un furoncle, mais...... c'est que le médicament, dont j'ai jamais su ce que c'était, interdiction de boire de l'alcoll, dire cela aux autres, je peut pas boire cause mon furoncle..Ils ont compris. Le chef ROVERA allant jusqu'à me dire: pourquoi tu change pas, et te payer des girons vietnaminens. Bref, comme les deux autres de Saïgon, j'en ai eus pour quelques temps Guéri, je suis allez voir les filles, leur disant ce que j'avais eus, et que c' étaient l'une d'entre elles. Elles m'ont toutes jurés sur Boudha, qu'elles n'avaient pas eus cette....... maladie. Bien sur j'ai fait abstinence un bon bout de temp, même lorsque je pouvais y allez , et malheureusement il n'y avait pas d'AFAT dans le coin. Un jour, il devait être pas loin de 13 H, nous étions à la popote, on avaient tous terminés la bouffe, plusieurs S/Offs étaient sortis et comme d'habitute, les 2 chefs, le Sgt et les 3 C/Ch auquels ce jour là (et hereusement) c'étaient joint le Chef HELIN et le Sgt PARAND, ce dernier donc S/Offs, avait la dénomination "d'Officiers d'état-civil" c'est lui qui en premier s'occupaient des effets personnels des tués. Donc nous jouions au pocker à 52 cartes. on jouaient, soudain on entend comme un grondement, qu'est-ce ??? voila lagitoune qui se met à trembler, un vent formidable et soudain, tous le monde agrippe les piquets pour tenir la dite tente,d'un coup on en voit passer une, je sait plus qui, jette un oeil et dit, y a la 9 éme cie qui vient de s'envoler. Heureusement qu'il y avait du monde dans les autres tentes, pour les tenir. c'était un typhon, fallait voir tous le monde aggriper aux piquets pour tenir la gitoune debout. Je ne l'ai pas vu moi même, mais un des S/Offs a dit que lorsque la tente de la 9 éme Cie s'est envolée, il n'y avait que le légionnaire Espagnol dedans assis sur son pieu occupé à lire un de ss bouquins de Sade. Parait que sans réfléchir,il avait agrippé un bout de toile de la tente pour la retenir et qu'il a faillit être emporter avec. Parait que l'on a retrouvé la tente de la 9 éme assez loin, arrêtées par des arbres. Je ne sait plus combien de temp l'on est encore resté à KIEN-AN, par après selon les accords de Genève, on a dut se replier . Pour nous cela a été direction TOURANE au centre Annam. | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Carte = KIEN AN et le coin pourri ou j'étais souvent Dim 22 Mar - 19:48:26 | |
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| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Lun 23 Mar - 0:45:30 | |
| oh mince Michaux , j'avais lu votre dernier récis et j'ai oublier de poster vous avez appris beaucoup de jeu de cartes là bas :ri: :GRRRR: les images sont flou ,c'est domage NENESS-cochon: Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Haïphong - Tourane - muté au 2 me REI. Sam 4 Avr - 18:16:41 | |
| Et arriva l'ordre de départ, l'on devait à nouveau se replier,cette fois c'était destination TOURANE au Centre Annam. e ne sait pas si vous en avez déjà entendu parler,mais quand une unité doit quitter définitivement un cantonnement, c'est presque la pagaille, heureusement que nous à la Légion ont sait s'organiser. Nous voilà donc sur le port de Haïphong, avec un sergent nous devions surveiller l'embarquement des divers meubles et surtout de nos cantines. Tout se passait bien,la grue,le filin et le filet dans lequel ce placaient les colis.Donc, c'étaient des marins qui placaient ans le filet. Manque de bol,pour moi et également d'autres gradés, à la fin du chargement, il ne restaient que quelques cantines (2 en ce qui me concerne) tout a été placés dans le filet, est-ce que c'est le poids ? toujours est'il que la grue soulève,tourne vers le rafiot et entre celui-ci et le bord du quai, un craquement,le filin se casse et toutes les cantines à la flotte.Bon dieu ces cris , des légionnaires se sont dévoués et ont plongés pour tenter de récupérer, que dalle, vu le poid des cantines, celle-ci ce sont enfoncées dans la vase, pas une seule n'était visible. Tous ceux qui avaient vu leurs cantine disparaitrent, nous étions vert de rage; pensez tous ces souvenirs que j'avaient, des dizaines de photos, dont certaines prises en opération qui montraient par exemple : lecontenu d'une boite de ration, comment nous enlevions les sangsues, grimage avant de partir en raid de nuit, le as d'armes viets récupérées etc....des tracs viets, des piastres ho-chi-minh, un casque viet, des cartes postales de Hanoï,Saïgon etc.. des foulards achetés à Colombo, à Singapour, bref des tas de souvenirs, près de 4 ans pour rassembler tous celà et perdus en quelques secondes. Enfin..... Nous sommes arrivés à TOURANE, et de nouveau dans les grandes tentes américaines.Installations du bureau, et le boulot recommence, cette fois me voilà chargé de taper les listes des mutations. Grosse connerie de l'Etat-Major,(comme on le verra) et que vois-je, que moi aussi j'étais muté,car j'étais rapatriable; j'avais dépassé largempent (parait'il) le temp de séjouren Indo. En effet, faut savoir Que parmi surtout les Offciers,il y en vaient qui en étaient à leur 3 éme séjour, mais eux, entrecoupés après 2 ans, par retour en France pendant 3 mois, idem pour certains S/offs,même légionnaires,qui étaient retournés en AFN prendre leur mois de permission. Je ne sait pas maintenant, mais l'époque, l'on pouvait croire qu'aucuns légionnaires,gradés, n'étaient "indispensales "vu qu'à la Légion il y avaient de tous les métiers exercés dans le civil. Et bien malgré cela, il y avait des cas ou ... Comme par exemple le S/Off d'origine allemande,qui a imaginé et donc trouvé comment faire leblindage du train la "rafale" pendant qu'il était occuppé, s'il avait demandé une permission à laquelle il avait droit, et bien c'était oui,mais plus tard.C'est ce qui m'est arrivé à cause qu'il n'y avait aucun autre francophone pour me remplacer. J'en avais marre (et gros sur la patate de la perte d'Haïphong)Je ne sait plus ce que MAYBOCKER et BOUDOT avaient comme travail à faire, mais moi, je devais donc vérifier d'après leur livret,donc ceux qui étaient en fin de séjour, taper d'abord la liste des noms, après cela je ne sait qui, décidait qu'un tel était muté à tel bataillon du 2 éme REI, vous parlez d'une sinécure, les listes partaient à l'EMIFT de Saïgon, là bien sur, des rectifications...Si bien que je décide de demander une permission de 15 jours, qui me fut accordées sous la conditions que je devais la prendre en 2 fois 8 jours. J'ai du moi même me rendre chez le Cdt e la CCB, puis chez le Cdt du 3/5 et enfin chez le Colonel Georges De BOISSIEU pour la faire signer. J'enend encore le Cdt du Bton, le chef d'Escadron RAFFENNE, me dire, MICHAX, c'est miux comme cela, qu'est-ce que tu aurais branlé pendant 15 jours de suite dans cette ville de cons.T'allais quand même pas baiser pendant 15 jours d'affilée ? (en repensant à cela, je me demande si maintenant, ou même disons à partir de années 1970, il y avaient encore des officier comme cela). Et bien cette perm, je n'ai pris que les premiers 8 jours, car seul sans copains,que vouliez-vous, après avoir visité la ville (je ne suis même pas aller à HUE) que je branle comme disait le Chef de Bataillon. Et bien après ce 8 jours, je suis retourné au bureau, dans l'attente de ma mutation | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Haïphong - Tourane - muté au 2 me REI. Sam 4 Avr - 19:19:59 | |
| Voici comment l'on devait demander permission de mon temp -- ---- ----- | |
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