LEGION ETRANGERE,KEPI BLANC,FORUM SCH(er)MUNCH SOYEZ LES BIENVENUES |
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| ANECDOTE MICHAUX | |
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+23vannier dany67 sandor mich nelson carlier freitas DCD Audace Giant-kouka DCD lorak REPFIRST j-yves theo DCD escadre decedé ALOYS AAMUNCH MAGALI jeany martine damien DIEUF NENESS MICHAUX DCD 27 participants | |
Auteur | Message |
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ALOYS
Nombre de messages : 20198 Date de naissance : 19/12/1953 Age : 70 Localisation : Paris Date d'inscription : 09/10/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Mer 26 Nov - 23:20:54 | |
| je lis petit à petit, c'est bein sympathique tout cela
merci Michaux :x1: | |
| | | NENESS
Nombre de messages : 45326 Date de naissance : 16/08/1948 Age : 76 Localisation : MARCK Date d'inscription : 21/04/2007
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Jeu 27 Nov - 0:54:54 | |
| oui là il faut reconnaître que pour une veille de fête ..............! :GRRRR: merci willy :legio: | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Jeu 27 Nov - 6:49:53 | |
| Et comme d'habitude Michaux ce récit est poignant mais reflète bien ce qu'était ces combats contre les viets ,continue Michaux a nous apporter ton témoignage car lui est vrais et vivant et nous rappel ces 10.000 morts pour la Légion en Indo Aùmitiés Légio More Majorum Daniel :kepi blanc: :flamme : |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Jeu 27 Nov - 8:13:01 | |
| Nombreux sont ceux qui , comme Michaux ne peuvent plus voir arriver sans une certaine appréhension ces deux jours de fête que sont Noël et Nouvel-an.
Depuis des années se sont pour moi 2 jours de deuil |
| | | Giant-kouka DCD
Nombre de messages : 19405 Date de naissance : 29/09/1941 Age : 83 Localisation : Vitrolles Date d'inscription : 27/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Sam 29 Nov - 20:07:43 | |
| - MICHAUX a écrit:
- JE DOIS RECOMMENCER,TOUT A SAUTER A LA FIN EN ALLANT CHERCHER UNE PHOTO. M....
Donc j'arrive au bataillon le 23 décembre 1953.Je suis tout d'abord reçu par la Capitaine HORA, ensuite par le chef de btaillon,le Capitaine LESTIENS. Je suis affecté à la 12 éme compagnie, ,la meilleur parait'il car composée de beaucoup d'allemand, anciens de la Wermacht et autres. Je suis reçu par un Sgt/Chef, un Belge, qui me présente au Lieutenant VETRCRUYSSE commandant la Cie et son adjoit le Lieutenant DESFETES. je suis affecté à la 4 éme section comme chef de groupe pièce FM. j'y fait la connaissance de REICHT le titreur, FONTANA le chargeur, MUGNOÏ le pourvoyeur, et il y aussi un PIM comme secod porteur des chargeirs. La nuit arrive, je m'enroule dans ma toile de tente pour ma 1 ere nuit au bataillon. Leledemain réveil très tôt, j'apprend que nous devons faire une ouverture de route. Ici je laisse la parole au Capitaine HORA, récit que je tire de son livre " deboutlalégion" page 192. - Un convoi escorté de blindés doit gagner An-Xa un poste isolé quelque part dans la rizière, me ditle 23 décembre le Cpt LEZSTIEN. Faîtes l'ouverture de route demain le 24................... C'était une ouverture de route normale, car riens de signalé du côté des viiets. Pourtant, la route était truffée de mines. Elles commencèrent à faire des ravages dans nos rangs. Je cherchais les diguettes pour les éviter.Tout à coup une mine explosa derrière moi, mon opérateur radio fut coupé en deux. a 10 éme Cie avait pris à gauche sur le Day qui était parallèle à la route, la 11 émpe Cie avait pris à droite et la 9 éme s'était installée dans un village, tous face à notre prgression. La 12 éme Cie, commandée par leLt VERCUYSSE avait dépassé un pont.Il était 7 H du mlatin et le crchin tonkinois pénétrait dans nos vêtement. Spudain, un légionnaire 'origine Espagnole tomba dans un trou ou se trouvaient 4 viets, il eut le temlp de crier pour donner l'alerte. Alors le corps à corps d'engagea:implacanle et confus.Les viets utilisaient toutes les ruses, par radio ils donnèrent l'ordre à lacompagnoe d se replier. Je hurlai dans mon poste 300, pour annuper ces "ordres " Vous connaissez mon mon accent,en avant, en abant, nous les aurons. Je parlais tantôt dans le 300 tantôt dans le 284, pour demaznder ou corrige les tirs d'artillerie et guider l'aviation. La btataille faisait rage. C'tait une mélée furieuse etre leslégionnaires et le viets, à coups de mitraillette à bout portant, parfois le corps à corps à l'arme blanche. A midi seulement, la bataille était finie. Le lendemain c'était Noël.Personne ne le fêta:nos camarades,tombéslejour précédent, étaient enterrés à Nam-dinh. Je reprend pour ajouter : une mélée qu'est-ce ? c'est lorsque l'ennemi surgit de partout, et que vous vousbretrouvez à contre 3 ou 4, on s'entretue,de toutes les façons, parfois vu le nombte, quand le chargeur est vide, pas le temp de recharger, alors à coups de crosse, au poignard. cela semble allez vite, unlégionnaire au prises avec 2 viets, un 3 éme veut l'attaquer par derrière,un copain le voit, balance son poignard, qui ne rate pas a cible, le gars en qustion n'a même pas le temp de faire un geste de merci. 2 autres légionnaires sont eux assaillis par une grappe de 4 à 5 viets, un autre copain s'en aperçoit, il empogne un viet et le balance dans le tas, ici aussi pas le temp de dire merçi Si on le peut, on se met dos à dos, ppour ne pas être surpris par derrière, c'est indescriptible. Et quand vets midi ce fut terminé, je me rendis compte que l'on s'était battus pendant près de 5 heures d'affilées. Le Lieutenant VERCRUYSSE fut assez sérieusemen blessé, idem pour le Sgt/Chef Belge, t d'autres copains que j'a à peine eux le temp de connaitre. Voilà pourquoi, je n'aime plus le jur de Noël.
------------------------ Tu vois willy c'etait pareille en AlgerieBravo pour ce recit riche en évenement ' et triste a méme temps | |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Sam 29 Nov - 23:29:21 | |
| des jours sensibles pour Michaux , ce que je peu comprendre , pour vous, Noel ne ce fête plus , les souvenirs sont là merci Michaux pour ces deux derniers récits Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: 3/5 REI de Noël 1953 au 8/2/1954 Jeu 4 Déc - 17:33:42 | |
| Donc les combats du 24 décembre 1953 se terminent vers midi.La plupart d'entre nous se laissent tomber sur place de fatiqgue. Des légionnaires d' autres compagnies évacunent nos morts et nos blessés. Nous apprenons que nous allons rester sur place, dans le village abandonné. on s'installe et ceux qui en ont encore la force, coursent les poulets et les cochons, ceci pour améliorer l'ordinaire, car en ce moment, nous avons les boits de rations françaises, boites bleue, soit 3 pour un jour, petit déjeuner - déjeuner et diner, et pas jojos ce qu'il y a dedans, des biscuits durs comme du bois, la boite de singe, boite de sardines ou thon - chocolat - petite boite de fromage - des pates de fruits, limonade en poudre etc.... vers les 22 H et quelques, mon groupe et quelques légionnaires voltigeurs, nous faisons cuire un cochon, nous n'avons presquye pas de sel, et ne voulons pas utiliser celui éventuellement trouvé dans les cagnas, danger. Le cochon est cuit on partage, et on mange, c'est notre repas de réveillon. Nous avons fait (et d'autres aussi) un feu de bivouac, pas de danger, les viets ont décampés. Dans les environs de minuit, des légionnaires d'origine allemande entame STILLE NACHT. C'était la 1 ére fois que j'entendais ce chant de Noël,croyez moi, cela prend aux tripes, sur- tout que nous n'oublions pas les copains tombés ce matin, et qui seront enterrés demain à Nam-Dinh. Je crois que nous avons quitté le village le 26 décembre. Nous avons traversé le fleuve rouge, et par étapes, en fouillant des villages, quelques peties escarmouches, nous sommes arrivés à un endroit ou nous avons bivouaqués, c'était le 30 décembre, nous étions près d'une rooute. Le lendemain, belle surprise, un convoi de ravitaillement et le camion du vagumestre avec le courrier, et des choses que l'on pouvait acheter, soit des boites de bières (je ne sait pls si la Carlsberg était déjà arrivée) du camenbert (et oui) et MOI c'était la première fois que j'en mangeais, il y avait aussi, si je ne me trompe pas, du pain et autres. le 1 er janvier,rassemblement, et avecles voueux des officiers, nous avons reçus un cadeau, une montre bracelet avec l'insign gravé de du 5 éme REI puis ce fut de nouveau le dépar, le ratissage dans les rizières, la fouille de village, entrecoupés de repos, celà jusqu'a la 2 éme date que je n'oublirai jamais, le 8 février 1954. Le GM5 était éparpillé sur une grande surface, nous entrions dans un village abandonné, fouille, puis pataugés dans la rizière, re village, re fouille, jusqu'a ce que nous reions l'ordre de stopper. En effet, le prochain village devant nous KHAU-KHIEM, était signalé comme tenu par les viets et fortifié. Pour y parvenir, il y avait une distance de plus de 100 mètres à parcourir dans la rizière, à découvert. Il n'état pas questions de marcher sur les diguettes,plus exposés et de plus glissantes. On demande les ordres au pc. la 12,7 et le mortier de 80 du pc, viennent se mettre en batterie à la lisière du village. On attend, qui va monter à l'assaut ? ben oui, la 12 éme cie, en avant, et nous voilà dans la rizière, alors moi, avec mon 1 m 58, de la boue jusqu'au genoux et la flotte jusqu'à la ceinture. et on avance, 10 m - 20 m - 40 m, les viets ouvrent le feu, les salauds, ils ne manquaient pas d'armes automatiques. Alors pour ne pas avancer vraiment toujours droit devant, nos essayions de zigzaguer,mais cela n'avancait pas à grand chose. Et des hommes commencent à tomber le légionnaire STAUB, le caporal FERNANDEZ, puis un autre, et un autre. REICHT, mon tireur FM, vidait chargeur sur chargeur, que FONTANA, remplacaient avec une rapidité inouie. Le pourvoyeur MUGNOÏ, tiraient et il essayait à bon escient, avec son MAS 36, muni du lance grenade. derrière, la 12,7 n'arrêtait pas et le mortier tentait de toucher les premières lignes viets. Soudain, je tombe en avant dans la flotte, un choc au ventre, je parvient à melettre à genoux, passe ma ain sur mon ventre, riens pas de sang ? comme j'allais tant bien que mal me redresser, je vois un légionnaire debout sur une diguette, nous crions ensemble, lui, tu est touché caporal chef ? moi, ORALEK (je ne sait si cela s'écrit comme cela) un Yougoslave, ne reste pas.... pas le temp d'achever, il s'écroule, mortellement touché à la hanche; je n'ai pu que gueuler "infirmier" en montrant l'endroit, car je ne pouvais pas abandonner mon groupe. Nous avons pris pied dans le village, la fouille pas à pas, car ces viets avec leur ruses à la japonaise, des trous juste pour leur corps, debou, avec soit un pm ou une grenade. Je crois que la 8 éme cie elle, entrait par l'autre bout, et les deux flancs tenus par les10 éme et 11 éme cie. Ce n'est que lorsque l'on a pu se reposer, que j'ai remarqué ce qui m'avait frappé au ventre, ou plutôt juste dans la boucle de mon ceinturon. Ce devait être un éclat d'obus à bout de course, je sait pas, mais la boucle du ceinturon était démolie. Bref j'avais eus beaucoup de chance, pas comme ORALEK hélas, dont l'infirmier m'appris qu'il était mort. voilà un des genres de combats que l'on menaient ------------ Le canon de 57 que vous voyez, si je me souviens bien, il n'y en avait que un seul par compagnie | |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Ven 5 Déc - 14:14:39 | |
| une bien triste histoire et malheureusement réelle NENESS-cochon: Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Indo mars 1954 Mer 10 Déc - 22:36:49 | |
| Et la vie de nomade continue, terre ferme au rique de se péter la gueule sur une saloperie de mine, ou marcher sur un des pièges à cons des viets,rizières,pataugés dans la boue bet la flotte. Si je vous disais, que pendant ces parcours en zones d'insécurités, il m'est arrivé de rester plusieurs jours sans pouvoir enlever mes pataugas. Quand cela était possible, s'il y avait une halte, vite vite, on enlevait chemise et baisser le froc, et l'un l'autre on s'enlevait les foutues sangsues; surtout pas les arracher, non les bruler avec la cigarette. Car parfoi ces bestioles se placaient dans un endroit " sensibles" . ERt nous voilà le 2 mars 1954, avec un accrochange plus ou moins sérieux à Truong-Thon. Le lendemain 3 mars, nous sommes arrivés en vue du village fortifié de Traï-Ngaï-Khu, qui pour une fois, ne se trouvait pas en pleine rizière,mais sur terrer ferme. Les voltigeurs avancent. Je reprère un endroit pour placer le FM en batterie, je le désigne au sergent RISAVY,qui me dit ok. donc cela pour protéger l'avance des voltigeurs, ensuite, je dois m'avancer à un autre endroit à l'orée du village, pour protéger le replis de la compagnie. FM est en batterie, les gars entrent dans le village, et quelques minutes après, cela commence à tirailler. Des légionnaires sortent du village en courant, je hèle, quoi ? c'est trop dur me crie l'un d'eux, trop de viets. Bon faut que je rejoigne le point avance, pour protéger le repli. jel'indique à nouveau à REICHT,(le tireur FM) et lui dit, que je vais y aller, et dès que j'y suis, il arrive avec FONTANA, MUGNOÏ et le PIM. je me soulève pour m'élancer, des balles s'écrasent juste devant moi, je me replanque et de^mpzande àFONTANA et MUGNOI s'ils ont vu d'ou cela venait. Non répondent'ils. Je redis; bon je vais encore essayer, essayer de repérer, d'ou cela vient. Re essai, re balles, re planquer, alors ??. MUGNOÏ moi crois avoir vu ou c'est viet. Bon alors essaye de l'avoir, faut que j'y aille, car cela tire de plus en plus dans le village,et des gars se replient. Je m'accroupis, m'élance, quelques pas, et merde, mouché, il m'a eus ce salopard, une balle dans la cuisse. je m'écroule, je sors mon pansement individuel ppour sortir la petite seringue de morphine, calmer la douleur,et pour arrêter plus ou moins le sang, appliquer le pansment. A ce moment MUGNOI me crie, Moi avoir eu salopard viet, moi lui balancer VB sur gueule à lui.alors je crie à REICHT, allez'y, moi je vais attendre l'infirmier. j'ai été évacué sur l'hosto +/-8 jours, la base arrière en convalessence, bien mangé au mess (cela change des boites de rations) BOUDOT, en a profiter pour essayer de me faire payer ses apéros au 421, avec parfois MAYBOCKER. Un jour me sentant bien, je suis allé voir le toubib, j'ai plus mal, je veux retourner au bataillon. examen, marche pour voir, cela semble allez, ok, tu y vas. Salut les gars me revoila, mais dans un autre secteur à NINH-BINH ------------------------- | |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Mer 10 Déc - 22:39:48 | |
| A peine remis et pret a repartir avec ces compagnons et ce battre a leur coté :respect: Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Le climat et les combattants. Jeu 18 Déc - 18:42:13 | |
| J'ai tiré ce qui suit du livre : la guerre d'Indochine. résumé. Le clipmat ajoute aux difficultés de la gurre d'Indochine. Le pays dans l'ensemble est soumis aux pluies de la mousson. Chaleur, pluie, maladies spécifiques à cette région. En Cochinchine,la chaleur est constante, elle varie de 20 à 30° ou 35° en avril-juin. Au Tonkin,les montagnessont des pays de froidure, avec des - 10° entre novembre et mai. On grelotte à Hanoï et on étouffe à Saïgon. Entre mai et octobre, les pluies sont torrentielles, des averses qui ne font pas baisser la chaleur. Au Tonkin,la saison sèche est la plus longue,3 ou 4 mois, quelques pluies d'hiver. Elle est attendue par les états-majors,car c'est le moment des grandes opérations avec le soutien de l'aviation. Le style es opérations en est marqué. Le soldat venu d'Europe est dérouté.La chaleur lui est insupportable à cause del'humidité. Tout objet métallique, casque, crosse de mitraillette,dev ient brûlant, les corps se déshydratent, les nuits ne sont guères reposantes. La fatigue gagne vite les combattants. Il y a surtout l'insuffisance et l'inadaptation de l'intendance.. Voici ce qu'écrivait le Lieutenant Bernard de LATTRE, qui était au Tonkin. En 24 heures, les souliers et le cuir en généralse couvrent d'iune couche de petits champignons verdâtres et nauséabonds. C'est surtout le combat dans les rizières qui est le plus difficile à adapter. De la vase puante, des noyades, et les sangsues avides. Suivre une diguette,c'est accepter le risque de sauter sur une mine ou tomber dans un trou garnit de tiges de bambous acérées. Choisr entre le trillis, qui retient l'eau et la boue et rend la marche difficile, ou le short,qui ne protège ni des moustigues et autres bêtes d'eau. La réverbération est pénible à supporter, la rizière est un merdier,avec des glacis de palétuviers,de racines qu'il faut escalader. A chaque pas, on s'enlise jusu'au ventre et parfois jusqu'au épaules..En jugngle ou en forêt, on ouvre le chemin au coupe coupe ,dans la chaleur tropicale. Lianes,arbres,bois pourissant,fourmis rouges qui tombent des branches,tout s'y mèle. Avancer dans la savane herbeuse n'était pas plus facile à cause de "l'herbe à éléphant" tellement coupante, que nu treillis n'y résistait. Les combattants découvraient ainsi le "triste tropique" avec ses maladies propres : paludisme,amibiase,roblèmes pulmonaires. Gare à ceux qui faisaent fi des cachets de paludrine, et purificateur d'eau. Ils arrivaient parfois que dans certains hopitaux, le nombre de malades soit plus élevés que celui des blessés. De ce fait, on comprend les "dégagements " des soldats, dès qu'ils en avaient la possibilités, à Saïgon ou a Hanoï,lieux enchanteurs avec leurs terasses de café, leurs cinémas, les maisons "hospitalières". J'ai fait plus de 3 ans d'indochine, dont 7 mois de guerre quasi inenterrompue au Tonkin. Celà laisse des traçes. ----------------- | |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Ven 19 Déc - 0:24:51 | |
| Il est bien naturel Michaux que cela vous es marquer NENESS-cochon: ce récis fait froid dans le dos Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Sommes attaqué de nuit. Dim 28 Déc - 18:36:24 | |
| - MICHAUX a écrit:
- - Indochine - avril 1954.
-Le 3/5 REI s'implnte à CUONG-KIEU, dans le secteur de PHULY,ou e trouve le pc du GM 5 et l'artillerie,et chars. Cette installation à lieu dans la matinée du 6, le secteur (à une dizaine de Kms de PHULY) est signalé comme insécurisé.Les Cies s'installent en arc de cercle, le pc du Bton derrière cet arc. Le chef de groupe de la 12° Cie est désigné comme pour la sonnette de nuit; comme d'habitude il prend 3 légionnaires parmi les plus anciens. Il faut savoir qu'en opération en Indo, la sonnette allait se placer à +/- 500 mètres en avant des autres postes de surveillance.Pourquoi être 4, parce que ainsi, 2 veillent et 2 dorment. La veille dure 2 H, et les 2veilleurs doivent se toucher régulièrement car ainsi si l'un tombat endormi.....Le gradé responsable de la sonnette, emporte 2 fusées, 1 blanche et 1 rouge. S'ils apercoivent du mouvement suspect, il tire la fusée blanche pour se rendre compte, et s'il s'apercoivent que c'est du gros,il tirela fusée rouge, et se replient en vitesse, carles mortiers du Bton sont pointés sur l'endroit, qui ben sur a été repréré sur la carte avant. Les hommes qui vont en sonnette, ne portent aucun papiers sur eux, il faut les laisser à la Cie. Au petit jour elle rentre, rendcompte au Lt qui command la Cie : RAS. Pendant la jornée du 7 l'installation se poursuit, repérage et installationdes emplacement des FM, etc. e 7 au soir, c'est le caporal HEINZ qui est désigné de sonnette, il ne prend que 2 légionnaires avec lui. Le départ des sonnettes est dansles 21 H et quelques, ce, afin d'éviter de tomber dans une embuscade Viet. Soudain passé 23 H c'est l'attaque brutale et inattendue des viets. C'est la 12° Cie qui recoit le choc, dans la nuit les légionnaires se battent à 1 contre 4, c'est la mélée; les viets tentent de forcer le passag pour s'emparer du pc du Bton. A ce pc, le Capitaine HORA, suit ledéroulement dela bataille surson poste radio et la carte. Pour éviter de s'entretuer, les légionnaires jurent dans leur lange maternelle, et aussi sont assez reconnaissable, car s'ily a a Tonkin, des Vietnamiensqui sont grand, la plupart sont petits etne pésent pas lourd.S'apercevant que la Cie va être débordée, le Lt DESFETES, demande à HORA pour obtenir la liaison directe avec l'artillerie, à celle-ci, il donne SES PROPRES COORDONNES,donc demande à l'artillerie de tirer sur lui. (il faut savoir qu'à la 12° Cie et je suppose les autres, lorsque le Bton se trouvaiten zone sécurisée, les 2 liutenants - VERCRUYSSE qui commandait la Cie et DESFETES sont adjoint, dormaient cotes a cotes, mais en zne d'insécurité, ilprenait des distances, ceci pour éviter en cas d'attaque, d'être tués,blessés ou capturés tous les deux en même temps)Le tir des 105 s'abattit sur la Cie. Après le fracas des armes, pour ainsi dire le silence L'on était déjà le 8 avril Lorsque l'on fit le bilan : 250 Viets tués, mas hélas au Bton et surtout à la 12° Cie : Lt DESFETES - Sgt. KITSEL - Lég. FONTANA (le chargeur pièce FM de la 4° section et MUGNOI, Vietnamien, le pourvoyeur, ERNST - ZORN et d'autres, soit au total 29 tués au Bton. La sonnette disparue, tous les 3 tués. Par son geste héroïque, le Lt DESFETES avait sauvé le Bton. Si vous allez parfois voir sur le "mémorial guerre indochine de FREJUS" tapez les noms (il faut aussi le prénom) d : DESFETES Guy - FONTANA Gabriele - HEINZ Karl ? - KITSEL ?, mais leus noms doit se trouver dans la liste, année 1954. Pour ne pas devoir tout recopier, je suis donc allé chercher et "citer" j'ajouterai simplement les copmmentaires du Cdt HORA, tiré de son livre page 194, sauf qu'il erreur date de 1 jour, c'est le 6 et non 7, je cite - Le 6 (rectifié) avril 1954,nous nou installâmes à un croisement de routes au nord de Phu-Ly. Comme d'habitude nous nous mîmes à creuser nos trous,à préparer nos défenses. Mais c'était en pleine rizière,avec l'imossibilité de creuser des tranchées profondes à cause de l'eau qui montait. Le 7,vers 23 H cefut l'attaque.Encore une fois,une mélée sans merci. La 12 éme Cie qui avait perdu son commandant le lieutenant VERCRUYSSE en décembre,était commandée par le lieutenant Guy DESFËTESun rouquin très sympathique,d'origine lyonnaise, était une fois de plus le centre de l'attaque viet. Notre artillerie tirait de Phu-Ly sur nos indications. Puis DESFËTES me demanda de prendre la liaison directe vec l'artillerie. Je suivais sur la carte les indications qu'il donnait aux artilleurs. A un moment j'entendis le "rouquin" donner des coordonnées correspondant à son P.C...,puis j'entendis des voix viets et l'éclatement des obus. Pour détruire l'ennemi, le lieutenant DESFËTES n'avait pas hésité à faire tirer l'artillerie directement sur so poste de commandement ! il fut tué. Mais il avait stoppé l'avance de l'ennemi : il est mort en légionnaire. Vers 3 H 00,la bagarre cessa: ne pouvant enlever nos positions,les viets se retiraient silenciusement,emportant leurs blessés et leurs morts. e genre d'engagement était courant. J'ajoute ceci. appris à l'instruction, qui comme je l'ai déjà signalé effectuée de début février à mi juillet 1951, pourquoi si long ? alors qu'avant vu les renforts.. cela est du APRES le désastre de la RC4, nous apprendre comment, éviter les pièges tendus par les viets, et comment nous faire. explication. Moi, lorsque je devais aller en sonnette de nuit. Je prenais 3 légionnaires et si possible des aguerris, donc 4 (j'ai expliqué pourquoi) je ne partais pas dans le noir absolu, non un peu avant la nuit noire, pour que nos silhouetes se voient bien des éventuels observateurs viets. Nousne marchions pas vite, nous nous dirigions par exemple vers la droite, alors que nous devions nous poster sur la gauche. Dès la nuit noir, on obliguait vers l'endroit désigné, mais là, les observateurs ne le savaient pas, vu qu'ils ne nous voyaient plus. Cela est encore quelque chose que certains plus anciens que moi en Indo, ne pratiquaient pas, donc les viets SAVAIENT ou ils allaient.De plus à 3 ??? 1monte la garde et 2 dorment, si celui de garde tombe endormi ............ voici une photo sur laquelle ce trouve les 2 lieutenants. Celui avec la canne est le Lt DESFËTES -------------------------- | |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Dim 28 Déc - 18:42:05 | |
| Michaux , qu'est ce que c'est "Aller en sonnette de nuit" ? Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Dim 28 Déc - 21:21:55 | |
| Une sonnette est un système d'alerte pour ceux qui sont "au repos" , le terme "repos" n'est pas très bon je sais , cela permets de n'avoir que peut de monde en alerte
Cela permet de mettre en alerte tout le monde , bien avant que l'adversaire soit à portée ... de baïonnette , ce qui est souvent tard pour une riposte efficace .
Je préfère, moi, arriver quand le gars d'en face à le nez dans son assiette que l'inverse.
cela permet aussi de "moucher" l'adversaire qui par aux renseignements , bien souvent seul
Voila Michaux , si j'ai oublié quelque chose , ou pas assez . |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Sommes attaqué de nuit. Dim 28 Déc - 21:57:20 | |
| Ah te revoilà, bonsoir MAGALI : :b25: Allez en sonnette de nuit, qu'est-ce ? La compagnie s'installe à l'endroit qui lui est assigné. L'on creuse (selon les cas) les trous indivuduels de défense. Les chefs de groupes (1 Cie = 4 section) repérent et placent leurs FM en batterie (1 FM par section) en come je l'ai déjà écrit " tir croisé " . Mais pour éviter touyte surprise, l'on envoie EN AVANT DES POSTES FM, 1 grupe de 3 (moi 4) hommes, à environ 500 m . ceci pour repérer si éventuelle attaque. Hélas, 7 avril, la sonnette a disparu, donc je pense que LE SEUL HOMME chargé de surveiller, s'est liui aussi endormi. La sonnette, le responsable a 2 fusées : 1 blanche (ou verte) et 1 rouge s'i voit du mouvement très suspect, il tire la fusée blanche (ou vrte) et se replie à un endroit repéré à l'avance (normalement , il recule de+/- 100 m) si ce qu'il a repéré est vraiment du "gros", l tire la fusée rouge, et cavale en vitesse en repli, car quelques secondes après, les mortiers pointés sur cet endroit, commence à tirer. | |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Dim 28 Déc - 22:34:43 | |
| Bonsoir Michaux, oui je suis là NENESS-cochon: merci de cette explication, c'est pas une mince affaire ,aller en sonnette de nuit :ri: ,ça parrait compliquer a lire comme ça , faut pas s'embrouiller, mais je suppose que tout ces gestes et déplacements ce faisaient instinctivement Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Et cela continue Jeu 8 Jan - 22:58:31 | |
| Donc vers 3 H du matin, suite au tir d'artillerie en plein sur le pc du Lt DESFETES, le combat cesse. dès le jour venu, on compte nos pertes, Le Sgt KITSEL de la 3 éme section tué, l' infirmier de la Cie, tué, dans mon groupe, FONTANA, le chargeur du FM, tué, MUGNOI, le pourvoyeur, tué, presque tous les voltigeurs des 3 éme et 4 éme section tués ou blessés, u total de 29tués au Bton. La sonnette du Caporal HEINZ disparue,mais si cela pouvait nous consoler, 250 viets au tapis. La 12 éme Cie est exangue.Je me demanderai toujours, comment REICHT (le titreur FM) et moi, nous nous en sommes tirés vivant; je ne pense pas que c'est en faisant ce qu'il a crié,je crois plutôt que ce n'était pas notre tour. Ce qu'il a crié ? Lorsqu'i a entendu le Lt donné à l'artillerie les cordonnées de son PC, il gueulé, empoingnons des viets et laissons nous tomber en arrière,en les prenant comme bouclier. Cela n'aurait servis à riens, car si un obus tombait sur nous, bouclier vivant ou pas, on étaient tués.On l'a fait,à part quelques égratignures, riens, les viets, moi je ne m' en suis pas inquiétés, tout étonné que j'étais d'être encore vivant. REICHT et moi, on s'est regardé,j'ai pris mon paquet de cigarettes,et quand j'en ai offert une à REICHT, aussi bien sa main que la mienne tremblait tellement que nous avions difficile de prendre la cigarette,et encore plus pour l'allumer.On s'est reposé, et au début de l'après midi, le Lieutenant VERCRUYSSE, qui était normalement encore en convalescense, suite à sa blessure reçue le 24 décembre, est revenu prendre le commandemant de la Cie, car il n'y avait plus d'officiers.En parlant, et vu que le bataillon allait être mis au repos quelques jours, dans l'attente de renforts, j'ai demandé au Lt, si je pouvais allez à l'hopital Lanessan, pour la garde d'honneur près du cerceuil du Lt DESFETES, ce qu me fut accordé. Donc je suis partis pour la base arrière de Dinh Bang, le lendemain matin avec 3 légionnaires parti pour l'hopital. Je ne sait si quelqu'un d'entre vous a déjà été garde d'honneur comme cela. Croyez moi, ce n'est pas une sinécure. 1 légionnaire à chaque coin du cerceuil, moi sur le coté avant gauche. Les 3 légionnaires avec un mas 36, moi,un ceinturon avec pistolet. Alors cela commencait, les visites hommages des officiers disponibles à Hanoï, aussi bien des lieutenants, commandants, colonels et même le général COGNY. Moi à chaque fois, s'amène un officier; garde à vous, présentez arme, et je salue. l'officier part, reposez arme, repos, quelques minutes et cela recommence. Heureusement, la chapelle ardente a été fermée de midi à 14 heure.J'ai pu aller à la morgue, voi les corps des légionnaires. Je ne décrirai pas l'état dans lequel se trouvaient certains. Après cela je suis retourné au bataillon, et le ratissage a repris, et est rrivé le 16 avril 1954. Nous avons embaqués le soir sur des LCT, nous devions débarqués versles 4 h du matin, dans un silence absolu, nous devion dans la mesure du possible attaquer du mieux que l'on pourrait,le village fortifié de Vinh-Truyen dans le secteur de Thai-Binh. On débarque dans une nuit d'encre, l'on devait se tenir par le ceinturon pour avancer et pas se paumer, on avance, même pas parcouru 500 mètres, une viloente explosion, le Sgt PECHER venait de sauter sur une mine. Plus question de silence, on devait avancer le plus vite possible. On arrive en vue du dit village, les ordres, la 9 éme Cie va entrer (ou du moins essayer) par l'arrière du village, une Cue reste en protection du PC, une Cie (je sait plus si c'est la 10 ou 11) avec nous (donc la 12 éme) on attaquera le devant du village. et cela commence, l'artilerie, l'aviation pilonne, l'on voit des cagnas qui flambent. l'ordre arrive prêt pour l'assaut. Alors je vais tenter d d'écrire. Il y avait une butte haute de un peu plus de 1 m, les 2 compagnies s'alignent, la distance à parcourir est d'un peu plus de 100 m à découvert. On avait laissé les sacs pour être plus léger. Interdiction de s'arrêter pour un d'entre nous qui tomberait blessé ou tué, même officier. l'alignement pour ma compagnie, je ne sait plus dire qui était à gauche ou à droite du lieutenant, mais jeme souviens, donc le Lt VERCRUYSSE, les sergents/chef HELIN - LUCCHINI - ROVERA - Les sergents RISAVY - BECKER. Cela tiraillait ferme du côté de la 9 éme Cie. Le Lt avec son radio était en liaison avec le capitaine HORA, qui devait donner l'ordre d'assaut. Celui ci arrive, on grimpe la butte et on foncent, en poussant des cris tels que " vive la légion, en avant, on les auras etc.. Tous cela pour se donner du courage et surtout pour ne pas penser à la peur, et comme d'habitude cela tombe, mais comme 2 compagnies alignées avec des espaces entre les hommes, foncent en tiraillant, il y a eus moins de pertes que l'on ne croyait, mais il y en a eus, on entre dans le village, alors là, pas à pas, des viets qui touchés mortellement,en s'écroulabt avait encore eus le réflexe de dégupiller une grenade et ils étaient couchés dessus, d'autres sortaient de leur trou, tellement bien camouflés qu'il fallait regarder ou l'on mettait le pied, je ne sait plus combien de temp, mais il a fallut un long moment avant que l'on ne fasse la jonction avec la 9 éme. J' ai appris que chez eux, le caporal/chef FIEVETZ (un belge) que j'avais connu à la 40° CCB ou il étaitle fourrier, était gravement blessé. C'est là aussi que le père de GIVRE (membre) fut blessé. Comme d'habitude on ramenat les tués et les blessés graves, l"hélico vint chercher les pluzs gravement atteint. Et nous les survivants, on put enfin souffler un peu et se restaurer, car l'on n'avait plus rien ma,ger depuisle veille vers les 18 H, et quand tout ici fut terminé,l'après midi était déjà assez bien avancé. Cette bataille, fut la dernière de grande importance, faut dire que cela commencçait à bien faire; le 24 décembre - le 8 février - les 2 et 3 mars la nuit du 7 au 8 avril. Le bataillon commençait à s'essouffler. Et pourtant, ce n'était pas encore finis. ------------------------- Dans le GMC, j'ai indiqué d'une crois les Sgts KITSEL et PECHER | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Ven 9 Jan - 7:04:33 | |
| mes respect |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Dim 11 Jan - 15:23:34 | |
| Des mauvaise anecdotes en séries :GRRRR: de bien moches souvenirs Michaux Comme dit Daniel :respect: Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | dany67
Nombre de messages : 35 Date de naissance : 13/04/1943 Age : 81 Localisation : FRANCE-BAS/RHIN Date d'inscription : 27/09/2007
| Sujet: Le forum de MUNCH et la prose de MICHAUX Lun 12 Jan - 11:54:36 | |
| BONJOUR A TOUS, tout d'abord je félicite tous les acteurs qui animent ce forum, des félicitations particulières à MICHAUX qui nous raconte ses souvenirs, les bons moments ainsi que les pires qu'il a passé lors de sa carrière à la Légion. MICHAUX c'est la mémoire de la guerre d'Indochine, qui hélas comme une autre aventure s'est mal terminée grace aux . . . Je ne me lasse pas de lire ses histoires dont certaines sont tristes est je comprends parfaitement l'état d'âme de MICHAUX lors les dates anniversaires. Les copains et les souffrances qu'il a supporté. D'autres sont bien rigolotes et heureusement pour eux car pour supporter ces tristes moments ! ! Je ne passe pas beaucoup de messages car je n'ai eu beaucoup d'épreuves à passer dans ma vie, Je souhaite à MICHAUX de continuer de nous raconter ses mémoires cordialement et mes remerciements à KALIMERO qui pense à moi chaque fois qu'il passe un message pourtant je ne connais pas cet homme, dany67 :merc: | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Lun 12 Jan - 21:06:35 | |
| Calimero, calimero ??? Non mais C'est trop injuste , je ne suis pas calimero ... mais Kalimèra ... :souirire: :souirire: :souirire: :souirire: :souirire:
Dernière édition par Kalimera le Mar 13 Jan - 5:23:34, édité 1 fois |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Lun 12 Jan - 22:09:03 | |
| J'avais lu et je n'ais pas oser le reprendre NENESS-cochon: Légion d'honneur de Domingo 14 juillet 2007 https://www.dailymotion.com/playlist/x5ps5_MagaliDieu_legion-d-honneur/1#video=x31evt | |
| | | dany67
Nombre de messages : 35 Date de naissance : 13/04/1943 Age : 81 Localisation : FRANCE-BAS/RHIN Date d'inscription : 27/09/2007
| Sujet: ANECDOTE MICHAUX Lun 12 Jan - 23:36:20 | |
| MILLES EXCUSES DE CET IMPAIR, KALIMERA. inattention c'est la seule excuse que je puisse invoquer, ne m'en veux pas, cela n'empêche pas mon propos au sujet de MICHAUX Cordialement dany67 :respect: | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Mar 13 Jan - 8:48:50 | |
| - dany67 a écrit:
- MILLES EXCUSES DE CET IMPAIR, KALIMERA.
inattention c'est la seule excuse que je puisse invoquer, ne m'en veux pas, cela n'empêche pas mon propos au sujet de MICHAUX Cordialement dany67 :respect: :souirire: :souirire: :souirire: :souirire: :souirire: Regarde mon nom Dany67 en fait Kaliméra et moi avons un site ensemble et son message s'adresse a moi :souirire: :souirire: :souirire: :souirire: :souirire: |
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| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX | |
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| | | | ANECDOTE MICHAUX | |
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