LEGION ETRANGERE,KEPI BLANC,FORUM SCH(er)MUNCH SOYEZ LES BIENVENUES |
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| ANECDOTE MICHAUX | |
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+23vannier dany67 sandor mich nelson carlier freitas DCD Audace Giant-kouka DCD lorak REPFIRST j-yves theo DCD escadre decedé ALOYS AAMUNCH MAGALI jeany martine damien DIEUF NENESS MICHAUX DCD 27 participants | |
Auteur | Message |
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MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Jeu 19 Aoû - 14:16:29 | |
| TERRIBLE JOURNEE POUR LE BATAILLON.
15 avril 1954, vers les 23 h, le bataillon embarque dans des LCT. Nous ne savons pas ou l'on va. Après un certain temp de naviguation,ordre, interdiction d'encore fumer et parler. Il devait être dans les 4 h et quelques, quand nous débarquons, dans la flotte d'abod, ensuite une sorte de gadoue. Il faisait tellement noir, que nous devions nous tenir par notre ceinturon,pour ne pasaller ce perdre. A peineavions nous parcouru une centaine de mètres, une explosion, halte,nous restons debout, et nous apprenons (bouche oreille) que le sergent PECHER, vient de sauter sur une mine, je suppose que infirmier se rend sur place, quand une 2 éme explosion, suivie de peu d'une 3 éme. Un nouvel ordre, pour la surprise s'est rapé, alors nous restons là, attendons le jour. Fait clair,des spécialistes déminages sont requis,car une 4 éme explosion et une 5 éme. et on attends,là,debout dans cette boue.Nouvel ordre, l'on doit avancer pas à pas, en suivant exactement (si possible) les pas decelui qui nous précède, et nous devons garder une distance de 10 mètres entre nous.On a pataugé, lentement, tous le monde avaient le trouillomètre à zéro, car ces saloperies de mines,et dans la flotte qui plus est; mais non,nous étions dans une sorte d'arroyo,largeur minime,et certains, en tentant de marchez sur les bords, ont marchés sur les mines,qui étaient placéeslà, car les viets, comptaient la dessus. On arrive sur terre germe, on marche,pas le temp de faire quoi que ce soit,nous devons rattraper le temp perdu.un ordre, stop; les ciess'installent, & à l'est, l'autre sud, ouest et nord, et le PC est au milieu, devons attendre. On en profite pour ouvrir les boites de rations et manger, et fumer. Après un long moment, on se remet en route,nous apprenons quenous devons attaquer le village fortifié de VINH-TRUYEN. Ordre, nous devons laisser nos sacs, nous gardons uniquemlent notre arme et nos munitions. La 9 éme Cie, va attaquer l'arrière du village, la 10 et 12 Cie,se placent derrièe une sorte de petite butte haute de +/- 1 m. les légionnaires sécartent l'un del'autre de quelques mètres, et nous attendons.Et là, on seregardent les uns et autres, levillage est à +/- 150 mètres devant nous, et le terrain y menant est PLAT, il faudra donc foncer et courir le plus vite possible, atteindre le village et ne plus être à découvert.Des ordres, au cri "en avant" poussé par le Lt VERCRUYSSE et le Capitaine MILLIEN de la 10, on s'élance, les FM ( donc 8 au total) s'élance de quelques mètres,stoppent (couchés) et nous couvrent, puis ils se relèvent, ce lancent de quelques mètres et même topo à chaque fois. pour ce faire, il n'y a que le tireur et le chargeur, les autres foncent. Nous ne sommes pas sous la protection de l'artillerie, ni de l'aviation, cette dernière étant fort occupée à Dien-Bien-Phu, car les P.A. tombent les uns après les autres. Et on foncent, nous courrons en hurlant, des " vive la légion - on arrivent sales viets, etc.... et des hommes tombaient, car 2 cies, étalée sur une certaine distance, soit +/- 200 types, courant leplus vite possible, en tirant, droit devant nous. On entendaient crier des blessés; infirmier, infirmier... Et nous arrivons à l'entrée du village (les survivants) des cadavres viets étendus, certains salement amochés par les obus des mortiers du PC, les balles, les VB. Nous avancons lentement, et des viets surgissent des caches, en balancant une grenard ou lachant une rafale, presque impossible de reprérer ces caches, nous en sommes réduits à marcher par 2 dos à dos, en espérant nepas nous faire surprendre. Après un bon bout de temps, nous avons fait la jonction avec la 9 éme cie,qui devaient procéder comme nous. Nous avons été relevés par la 11 éme cie, qui étaient restée en attente,nous sommes revenus là ou étaient nos sacs, et là, un coup au moral, car beaucoup de scs, restaient là, seul..... Nous avons pu prendre du repos, etessayez d'avoir des nouvelles des copains,c'est ainsi, que j'ai apprris quele C/C FIEVETZ (un belge) que j'avais connu à la 40 éme CCB ou il était le fourrier, étaient assez sérieusement blessés. C'est là aussi, que le père du membre GIVRE , a été lui aussi blessé, Tous les deux de la 9 éme cie. Il y a eus évacuaton des blessés par hélico, beaucoup d'entre nous, fumaient cigarettes sur cigarettes, étonnés que nous étions encore vivants. Nous avons appris le bilan. 160 viets au tapis,mais le bton avait perdu près de 1/3 de son effectif. Nous nous sommes rmis en route, des GMC nous attendaient sur une route carrossable, nous y arivons, on embarque, et le convoi démarre. Beaucoup somnolaient, quand tut à coup, une explosion devant nous. Un GMC avait sauté sur une mine à crémaillère, et nous apprenons entre autre, que le Sgt/Chef VILLENEUVE , qui n'étaient de retour au Bton que depuis quelques jours, car il sortait de l'hopital, car blessé à une jambe (il boitait légèrement) car déjà et vec ce coup-ci, cela faisait la 3 éme fois que le GMC dans lequel il avait pris place, sautait sur une mine. Nous avons appris, qu'ici aussi,il était blessé à nouveau aux.... jambes. Il pouvait dire qu'il avait la baraka, 3 fois sauté sur une mine, et 3 fois blessés....... seulement.............. si l'on peut dire. Cette date du 16 avril, est aussi, une que jen'oublierai pas. | |
| | | Audace
Nombre de messages : 7438 Date de naissance : 16/09/1968 Age : 56 Localisation : Fréjus-Plage Var France. Date d'inscription : 29/02/2008
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Jeu 19 Aoû - 14:40:39 | |
| 5sur5 Willy,merci. :aa18: | |
| | | vannier
Nombre de messages : 8388 Date de naissance : 01/12/1944 Age : 79 Localisation : aquitaine Date d'inscription : 21/06/2007
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Jeu 19 Aoû - 14:42:04 | |
| Merci willy, que du bonheur à te lire. J'ai l'impression d'y être. :135287: :135287: :135287: | |
| | | NENESS
Nombre de messages : 45326 Date de naissance : 16/08/1948 Age : 76 Localisation : MARCK Date d'inscription : 21/04/2007
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Jeu 19 Aoû - 14:44:07 | |
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| | | damien
Nombre de messages : 6083 Date de naissance : 11/09/1980 Age : 44 Localisation : Cessenon/Orb Date d'inscription : 21/11/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Jeu 19 Aoû - 18:19:14 | |
| :135287: merci encore ami belge ! :1rec_8: | |
| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Ven 20 Aoû - 10:15:05 | |
| encore merci pour tous tes récits.... |
| | | martine
Nombre de messages : 24831 Date de naissance : 28/08/1955 Age : 69 Localisation : somme Date d'inscription : 18/11/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Ven 20 Aoû - 17:34:56 | |
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| | | freitas DCD
Nombre de messages : 36054 Date de naissance : 25/08/1964 Age : 60 Localisation : Nul part Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Sam 21 Aoû - 9:46:50 | |
| lu MICHAUX :135287: quel santé ce faire sauter 3 fois :862210: | |
| | | freitas DCD
Nombre de messages : 36054 Date de naissance : 25/08/1964 Age : 60 Localisation : Nul part Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Sam 21 Aoû - 9:58:14 | |
| et j'ait encore tou çà à ajouter au bouquin :aa4: | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Ven 27 Aoû - 14:22:07 | |
| Pour cette anecdote, bien sur, les paroles que j'indiquent, n'ont pas étés dites comme telles,mais, c'est dans ce genre. Pour ce qui est de la journée du 5, je narre, selon ce que j'ai entendu raconter par les autres légionnaires,vu, que je n'ai pas assisté à cette scène. Je ne suis pas certain e l'orthographe du nom
- LEGIONNAIRE " ORALEK "
ORALEK, d'origine Yougoslave, 12 éme Cie, mais une autre section. J'ai fait sa connaissance le 24 décembre 1953, lors de l'embuscade viet, à l'ouverture de route. En cours de combatnous nous sommes retrouvés l'un près de l'autre. Vous verrez pourquoi, je parle de lui. 5/2/1954. Le bataillon fait halte dans un village viet,vide de tous habitants,ni femmes, ni enfants. ORALEK,doit faire " sa grande ", il dépose son PM prs de son sac, le signale à des copains,et pénètre dans une cagna (donc vide). Parmi les objets, il y a notamment une " kébat" (bol pour le riz),ORALEK la prend, et se dit, je vais "ch....er) dedans,ainsi s'il revient, l'habitant aura une drôle de surprise. Il baisse son pantalon, s'accroupi, et place la kébat à l'endroit qu'il faut. Toute en regardant entre ses jambes, il pousse, et cela..... tombe pile dans le bol.Il n'a pas tout à fait fini, il redresse la tête, et il voit, à quelques mètres, un......... serpent qui le regarde; ORALEK, sans pendre la peine de redresser son pantalon, se précipite vers la porte, gueulant qu'il y a un serpent dans la cagna,mais vu sa précipitation, pantalon sur les talons, il se flanque par terre, le cul en l'air.Tous ceux qui le voient, rigolent, et certains l'appelère; ORALEK le "chiant". 6/2/1954. Là nous marchons, à un moment, la piste s'élève de plus en plus, si bien qu'à un moment, nous marchons sur une butte, d'un côté , de la verdure, espacée, en brousaills,prairie, de l'autre, idem, mais nous voyons parfois, des villages plus ou moins éloignés. Nous marchions depuis un bon moment,quand, un village, semblant abandonné, dans le bas, à une distance de +/- 50 m. Et, d'un coup, voilà ORALEK, qui dévale la pente, vers le village; les légionnaires de sa section, lui crient de ne pas y aller, il n'écoute pas, même pas le sergentde sa section. C'était sa section qui fermait la marche, la mienne la précèdait, nous avons ralentis, laissant se faire un plus grand espace entre les hommes. Heureusement, après quelques minutes, on voir appararaître ORALEK, les deux bras en l'air,et,dans cchaque main, un poulet, il remonte, et l'on voit qu'il y en a 2 autres accrochés à son ceinturon, il se fait engueuler par le sergent, et ORALEK, lui rétorque; Vous n'aimez pasle poulet,sergent? Moi oui. Et à la halte suivante,pour certains, il y eus une légère amlioration de l'ordinaire. 7/2/1954. J'ai déjà narré l'attaque du village de Khau-hiem, 2 villages se faisant face, séparé d'une centaine de mètres l'un de l'autre, par une rizière. Ce village était renseigné comme "hostile" conrairement à celui ou nous étions arrivés,donc qui faisaient face. Ordre onné d'attaquer, nous devion donc effectuer une distance d'un peu plus de 100 m, dans la boue et la flote de cette rizière,donc il n'y avait aucune proection possible. Nous avancions don sous la protection du mortier du PC t de la 12,7,qui était vene s'installer à la lisière du village. D'un coup, les viets déclenchèrent le tir, à un moment, je ressen un choc dans le ventre,et tombe tête première dans l'eau et la boue. Jen'étais pas blessé,mais quelque chose ??? a tapé dans la boucledemon ceinturon,qui s'est cassé. Je me relevais péniblement (gadoue, sac, chargeurs et ceinturon en main) quandj'entend (et je voit) crier " tu est blessé C/C. Je vois ORALEK, debout sur une diguette,qui s'était arrêter, offrant une cible fixe, et à l'instant ou je lui crie de de ne pa restez comme cela, il s'écroule. Hélas, je ne pouvais alle voir, car je devais suivre mon groupe,continuez l'assaut. Quand ce fut terminé, nous occupions le village, après la fouille de caches.Je demaindai des nouvelles de ORALEK. L'infirmier, m'appris, qu'il avait reçu une balle dans l'aine, et était mort. S'il ne s'était pas arrêté, peut'être que...... Comme quoi,au combat, si la chance n'est pas avec vous........
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| | | MAGALI
Nombre de messages : 56539 Date de naissance : 03/04/1967 Age : 57 Localisation : Hérault Date d'inscription : 07/09/2006
| | | | jaguard
Nombre de messages : 4402 Date de naissance : 20/12/1941 Age : 82 Localisation : Auriol Date d'inscription : 08/04/2009
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Ven 27 Aoû - 16:34:20 | |
| Oui une histoire drôle si l'on peut dire vue les circonstances , mais qui fine mal , et qui vous marque a jamais | |
| | | martine
Nombre de messages : 24831 Date de naissance : 28/08/1955 Age : 69 Localisation : somme Date d'inscription : 18/11/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Ven 27 Aoû - 17:12:06 | |
| début rigolo mais la fin est triste merçi michaux | |
| | | vannier
Nombre de messages : 8388 Date de naissance : 01/12/1944 Age : 79 Localisation : aquitaine Date d'inscription : 21/06/2007
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Ven 27 Aoû - 19:18:50 | |
| :135287: :135287: :135287: willy ! | |
| | | freitas DCD
Nombre de messages : 36054 Date de naissance : 25/08/1964 Age : 60 Localisation : Nul part Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Sam 28 Aoû - 4:36:18 | |
| :1rec_8: vu Michaux :135287: | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Jeu 2 Sep - 14:09:58 | |
| Le Caporal HEINZ , les Légionnaires COLATOSTI et VIAL.
Ces 3 noms, car il y a un lien entre eux, l'attaque viet le 7 avril 1954 eu après 23 H,et c'est terminée dans la nuit du 8. J'ai déjà narré cette attaque.
7/4/1954 - Caporal HEINZ. HEINZ,d'origine allemande,+/- même âge que moi, il porte un collier de barbe, cela en souvenir de son père,qui était officier sur 1 u-boot,qui a été coulé pendant la guerre. C'est ce qu'il avait raconté, un jour de nostalgie. Ce 7 avril, il est de sonnette de nuit, bien qu'il soi d'une autre section, j'ai encore l'occasion de lui parler, vers les 18 H, et lui fait encore la remarque, pourquoi ne prend t'il que 2 légionnaires avec lui ? je lui redit, que moi, lorsque je suis de sonnette, nous somme 4 au total, 2 qui veillent, dos à dos, et 2 qui dorment, celaest plus prudent, car à 3, in'y en a qu'un qui veille et.... s'il s'endort....Mais riens à faire, il s'en tient commeil a toujours procédé. Le voilà donc partit. Et, pour la 12 éme Cie surtout, peu après 23 h, c'est l'attaque viet, brutale, même les sentinelles ont éts surprises. Et, le matin du 8, on fait le bilan. Une patrouille se rend à l'endroit ou HEINZ, devait se placer en sonnette, elle ne trouve riens,absolument riens; HEINZ et ses 2 légionnaires ont complètement disparus, nous ne saurons jamais ce qu'is'est passé et ce qu'ils sont devenus. 8/4/1954 - légionnaire COLATOSTI - 1 éme cie, section???? COLATOSTI est Italien,âgé de+/- 25 ans. Il n'est pas très grand (mais plus que moi) mais est très,très .........gras, un tase de graisse, mais il est agile. Il est un des rescapés del'attaque du 7. Le 8 au matin, le bataillon c'est replié sur PHULY, la 12 éme cie, stationne non loin de l'artillerie. Un convoi est arrivé (ravitaillement, munitions,etc..). COLATOSTI, c'était lui aussi battu avec rage et hargne, il avait tellement tiré avec son PM, qu'il n'avait plusde chargeurs. Leslégionnaires étaient occués à décharger les caisses des camions,et parmi eux,COLATOSTI,d'un coup, un légionnaire l'interpelle, COLATOSTI,il y a ton "dos" qui est plein de sang ! COLATOSTI rétorque, arrête tes conneries et travaille. Le légionnaire s'approche et passe sa main dans le dos de COLATOSTI, et la lui montre, toute rouge de sang. ????? COLATOSTI, sepasselui même la main dansle dos, la ramène toute rouge, passe sala,gue, lèche un peu, et........ il tombe dans les pommes, s'étant aperçu que c'était bien sur sang. Pendant que certains le ranime, on hèle l'infirmier, ce dernier l'examie, et s'apperçoit que COLATOSTI a reçu 5 /6 balles de 9 mm dans le dos (heureusement quand même pour le calibre) mais, elless'étaient fichées dans la........ graisse de son dos, et iln'avat riens sentis. Il a été soigné sur place, il n'a même pas du être évacué à l'Hosto. Au cessez le feu, en juillet, il était toujours parmi nous. 8/4/1954 - Légionnaire VIAL. VIAL était un français, natif des environs de Paris, ilétait dela 12 éme Cie mais lui aussi d'une autre section, je crois ???? de clle du sergent KITSEL (tué le 7). Donc, notre compagnie stationnait non loin de l'artillerie.Le 8 avril, le soir,nous étions une bonne demi douzaine,asis autour d'un feu,fait avec le bois des caisses de munitions.nous fumions et buvions des boites de bières "Carlsberg" , je me souviens qu'il y avait là, le sergent BECKER,nouvellement arrivé en renfort.Nous étions quasi silencieux, car nous repensions tous à, cette fin de soirée du 7. D'un coup,voilà que s'approche lelégionnaire VIAL, enveloppé dans une couverture.Il demande s'il peut s'asseoir près de nous, affirmatif, et quelqu'un lui offre une bière. Il lui est demandé, mais, n'a tu pas été blessé??? oui, dit'il, mais ce n'est pas trop grave, d'ailleurs,il attend son tour pou être évacué demain matin, le temp s'écoule, VIAL doit avoir bu quelques boites de bières. L'heure de dormir, l'on ce sépare. Le lendemain 9 avril, je doit aussi prendre le convoi, car j'ai demandé au Lieutenant VERCRUYSSE, a être désigné,pour la garde d'honneur,du cerceuil du lieutenant DESFETES,tué le 7, et cela, à l'hopital Lanessn de HANOI. surtout,que le bataillon va être pour ainsi die, au repos, quelques jours. Donc, le 9 ariul, au matin le convoi arrivé le 8 se reforme, avec en plus, ambulances. L'heure du départ arrive, et je n'ai pas vu VIAL, je demande...... et j'apprend, qu'il est mort au cours de la nuit. Selon, ce que j'ai appris, vu sa blessure, il lui était strictement interdit de boire, outre mesure,et surtout quelque chose d'alcoolisé. Il paraitrait, qu'en plus des Carlsberg,il a aussi bu du "choum" . dès lors.......... Lorsqu'il est arrivé,le soir, il paraissait bien un peu fièvreux, mais personne ne s'est imaginé. C'est ce que l'on peut appellé, une.......... mort idiote.
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Souvenirs, souvenirs de SAIGON
Les bars et les dancing que j'ai fréquentés à SAIGON, existaient'ils toujours
- les BARS
- La croix du sud - Rue Catinat. - Le Continental - idem - Patron, un Corse, Monsieur FRANCHINI. - La Pagode - Rue d'Espagne. - La Pointe des blagueurs - Quai de Belgique. - Le Club - Boulevard Charner ( y en avaient 2 autres, le Bristol et l'Artébia= j'y allait pas) - Le Bodéga - Rue d'Espagne
- Les DANCINGS.
- Le Chalet - Boulevard Galliéni (Ou l'accordéoniste AIMABLE et son orchestre, se sont produits) - Le Kim son et le Van Canh ( me rappelle pas y avoir été) - Le Dragon d'Or - Bd de la Somme. - Au vieux Cambodge - Rue ???????? et surtout, le dancing " L'ARC EN CIEL " rue des marins à CHOLON. sans parler du " grand monde " qui a appartenu à " Bay Vien "
Que de bons souvenirs, 2 ans dans la " perle de l'Orient "=Saïgon. | |
| | | freitas DCD
Nombre de messages : 36054 Date de naissance : 25/08/1964 Age : 60 Localisation : Nul part Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Sam 9 Juil - 13:39:11 | |
| c'est la fin là ? | |
| | | martine
Nombre de messages : 24831 Date de naissance : 28/08/1955 Age : 69 Localisation : somme Date d'inscription : 18/11/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Sam 9 Juil - 13:45:28 | |
| bonjour Michaux merçi de nous faire partagé tes anecdote toujour un plaisir a lire | |
| | | freitas DCD
Nombre de messages : 36054 Date de naissance : 25/08/1964 Age : 60 Localisation : Nul part Date d'inscription : 29/07/2007
| | | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Lun 26 Sep - 13:47:10 | |
| Mes vacances CORSE.
Dimanche 11 septembre 2011, vers les 10 H et quelques départ de Bouffioulx. Itinéraire, Couvin, Redu, Charles-ville Mézières, Reims, Dijon, jusqu'à MACON. Arrivée vers les 18 H, pas vu un seu flic en cours de route. Installation dans chambre, et je demande à ROMUALD, de passé un coup de grelot au chef, dire : 1 ére Etape OK. je me pointe au resto sis en face de l"hotel (25 m) me fait refouler par untype de couleur, qui me dit,que pas possible accès au resto avant 19 H, je peut aller patienter au salon, mais sans boissons. Arrive l'heure de la bouffe, on va s'installer, distribution de la carte, mais siouplait, pendant qu'on l'étudie, servez 3 Kir, Romuald, lui bière. En lisant la carte, e me remémore ce dont il s'agit comme bouffe, d'ailleurs indique ingrédients. Ma femme et fille, eux n'y connaissent que dalle, ne me demande riens, choissisent. sans savoir. Repas terminé, elles me disent que c'était pas bon, moi oui, bref, on regagne notre piaule, dodo.
Lundi 12 septembre 2011. On quitte Macon, après le petit déjeuner, direction Marseille. Plus on se rapprocjhe du midi, plus y fait chaud. Vers les 14 H et qyelques, on s'arrête à LACON, pour déjeuner. On espérait que vu l'heure, y aurait pas foule, ouiche, on a du poirauter près de 10 minutes, le reto l'Hippopotamus. on bouffe en prenant son temp, car nous ne sommes qu'à 30 kms de Marseille, et l'embarquement ne commence qu'à partir de 18 H. Départ, on roule, et je vois des panneaux qui indiquent "gare maritime " cela me dit quelque chose, mais.... et mais, Romuald, roule, roule, et on ce retrouve dans les embouteillages, environ gare Saint-Charles. On croise une voiture de flics, qui nous indiquent le chemin, on arrivent enfin au port, et c'est alors qu' EUREKA, mais un peu tard, je souviens que " gare maritime " = direction le port. On arrive à un endroit ou un panneau indique embarquement pour la Corse et Sardaigne. On montre le document à un préposé, qui nous dit, ah, mais c'est plus z'ici ! ah bon, c'est ou ? par là, dit'il en montrant du doigt. Fouette cocher, on redémarre et on arrive enn effet au bon endroit, un préposé Sénégalais de la SNCM, nous dit, vous allez vous garrez là, et vous attendez. Il est dans les 16 H seuelement, pas un bistrot en vue, fait une chaleur à crever, hereusement, nous sommes à l'ombre, et on poiraute, on poiraute............. N'enfin, arrive 18 H, d'abord embarquement des remorques, puis de camions (et y en a) j'me dis, avec tous ce poids, le rafiot va couler ? après ce sont les motos, puis ceux à pinces, parmi eux, quelques Arbis. 19 H, c'est partis, direction la Corse. Je demande à Marie-Christine, de passer un coup de télé- phone au chef, pour dire (j'sais pas si elle a tout dit) que sauf, si le bateau coule, enb cours de route, no problème, on arrive demain à 7 plombes à L'ile Rousse.................A SUIVRE.
C:\Documents and Settings\michaux willy\Bureau\mes DOCUMENTS\numeriser\2011-09-26
Et M.... il Coipie mais veux pas coller
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| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Lun 26 Sep - 13:54:03 | |
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| | | theo DCD
Nombre de messages : 27788 Date de naissance : 29/09/1961 Age : 63 Localisation : Attiches Date d'inscription : 09/09/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Mar 27 Sep - 10:39:28 | |
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| | | martine
Nombre de messages : 24831 Date de naissance : 28/08/1955 Age : 69 Localisation : somme Date d'inscription : 18/11/2006
| | | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: ANECDOTE MICHAUX Mer 28 Sep - 13:55:53 | |
| Nos vacances en CORSE ( suite 2)
Journée du 12/9 à +/- 18 H , et du 13/9 toute la journée.
Nous voilà donc sur le " Monte d'Oro ", sommes sur le pont arrrière, lorsque le bateau est partis à 19 H j'ai pris photo de Marseille qui s'éloignait. Notre cabine, - 2 x 2 lits superposés, et un étroit passage ehtre les 2, il n'y a pas d'hublot, mais une sorte de vitre. Je cherche ou se trouve l'évier pour toilette matinale, j'avise un machin en bois, qui ressemble à un couvercle, je soulève, et l'évier est là, oui mais, lorsque le couvercle est donc soulevé (ver la glace/miroir) je ne vois plus qu'un morceau de la tronche,cela va être fastoche demain à 5 H pour me raser; de plus, comme les vêtelenbt de nuits se trouventdans les valoches, sises dans coffre de la bagnole et qu'on peut plus y aller, va falloir se coucher tout habillé ou du moins en partie. Je décide d'aller prendre une douche, puis, je part en reconnaissance,je note n° cabine 4108, me dirige vers l'ascenseur repéré?m'y engouffre, mais il va tellement vitre pour monter (et descendre aussi) que j'ai pas le temp de lire les ndications, écrite à côté du n° de pont 5 et 6 (nous sommes au 4) je fait donc 3 aller retour, et note que, le restaurant est au 5 et le bar au 6, heures d'ouverture des 2 = 19H30, et le matin pour petit déjeuner, 6 H 30, car l'arrivée au port = 7 H 30. Comme nous avons déjeuner à LANCON, vers les 14 H 30, noius n'avons plus faim. Je redescend, et préviens que je les attends au 6° au bar, car si j'ai pas faim, je crève de soif. bières et un peux de charcutérie Corse, retour cabine, Romuald va fumer sur le pont et moi je flâne, sur le temp que les 2 femmes se désabillent +/-, tous les 4 couchés vers 22 H 15, je me réveille à.... 1 H, pftt encore 4 H...... referme les yeux, sommeille, me réveille à 3 H, et M..... encore 2 plombe,resommeille, reréveil 4 H 50, me lève en loucedé, me rase, va prendre douche, ensuite les autres, je monte au pont 6,m'asseois fauteuil, en attendte ouverture resto, pour le petit déjeuner Café,chocolat chaud,thé, pain, croissants, etc..... à volonté = 36 € pour 4. Arrive l'heure, on rejoint notre voiture et.. zou, on déboule hors du raffiot, nous sommes donc le 13, il est dans les 7H30. me remémore le post du chef, tu suit la route (d'ailleurs il n'y a que celle là) vers CALVI, tout en descente, un peu avant l'entrée dans CALVI, voir pannneau qui indique: aéroport Sainte Catherine, prendre cette direction, passé devant l'aéroport, faire +/- 6 Kms, .......bref on se gare,coup de grelot au Chef, qui vient nous chercher. Retrouvailles, embrassades, je suppose : vous avez fait bon voyage, etc........ Je monte avec lui dans sa voiture, et départ vers son manoir, on arive on franchit le portail je repère sa boite aux lettres, et à gauche et droite, ce qui ressembl à des "pistes" je dis, (car on prenait au milieu) je comprend maintenant ce que tu voulais dire par : SANDOR quand il venait, se gourait, prenait à gauche ou droite, idem pour DAMIEN quand ilest allé, et... d'un côté on se retrouve dans les vignes et de l'autre dans le bois. Bref, on parcout environ 201 mètres et arrivont devant son domaine, que ne n'avais auparavent vu que sur photos, et que je trouvais très beau, mais là, en réalité, c'est encore plus beau: sa table et banc en pierre, son tonneau, ses arbres palmiers, oliviers (je suppose) cette verdure, ce calme....... Je fait connaissance de " Gamain" et allons boire notre café. Après cela, ilous conduit à notre maison. Ma doué, ce chemin, figurez vous une piste toute en descente, pleine de cailloux, au lieu d'une voiture Skoda, on aurait du avoir un 4 x 4 si pas une chenilette; Romuald decend à du 3 Kms/H.la distance, dans les 500/600 mètres. Mais, une fois arrivé, alors là, c'est beau, en face une colline, une petite plaine, une terrasse, avec table,chauses, parasol, et la maison. Nous fausons connaissance de l'ex C/C WOUSSEM, qui est Belge, et est le proprio. L'intérieur de la maison : on monte quelques marches, porte,à droite, wc,lavabo, douche avec de l'espace - une chambre ave 2 lits superposés - 1 chambre avec un grand lit - 1 TV moderne - dvd...en face, un grand lit (que s'approprie Romuald) étag§re - armoire - four à micro ondes - cafetière électrique - fer à repasser etc...... tables, chaises.... vraiment tout le confort, on n'en revient pas, tout cela pour pas cher ( passage, encore un grand merçi au Chef, qui m'a fait épargné 1.500 €;la différence avec le prix de l'hôtel réservé avant, tu a biens mérité les petites bricoles que nous t'avons apportées). Rendez-vous pris pour l'heure de la bouffe chez lui, dans les midi et quelques. On déposes les valoches, puis allons à CALVI, au Super U, faire les provisions : café, pain, beure etc...... puis on va directement cjez lui.Retrouvailles avec SANDOR, et je fait connaissance du Major. Sur sa terrasse surélevée, bien à l'ombre, on se tape quelques bières, ILS papotent entre eux, le Major me demande (par Romuald interposé) dans quel régiment j'ai servis, je répond : 3/5 REI en Indo et rapatrié AFN avec la 1/2 REI.................... Après cela, ont descend dans la pièce pour le repas. bonne chaire, bon pinard,,bonne ambiance, tou baigne quoi. Petit sketch avec le chef (qu'il a mi en vidéo, ici, dans la rubrique adéquate) l'heure avance, vint celle ou SANDOR doit nous quitter,, car il a dans les 80 bornes à faire pour rentrer. On reste encore un peu.... Je suis intrigué par le manège de Romuald,qui à certains intervalles, se lève, sort de la pièce, puis revient, comme j'avais pas remarqué,j lui dempande, et il me répond, qu'il va remplir son verre de bière ai tonneau distriuteur, que le chef lui avait montré...... Puis vient l'heure ou nous aussi, nos devons partir. Je rappelle au Chef qu'on lui téléphonera,pour fixer rendez-vous,pour le "déjeuner" que je lui offre.OK il répond........... Et on se quitte, et, par suite de différentes circonstances, je ne verrai plus.
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