ANECDOTE MICHAUX

je n'ai pas souvent le temps de lire michaux


mais la bien lu

merci :ric:

Me revoici donc. Je signale que ce que je narrerai, est véridique.
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Je suis donc arrivé à la 40éme CCB à Giadinh,vers le 5/9/1951. Cette Cie est du génie et train.IL y a plus de 50 véhicules camion Ford V8 - GMC -
Bedford - etc...
Comme tous ceux de cette Cie, j'ai donc du passer le permis de conduire, et sur camion ford V8 et GMC. Je réussis. Tout content à l'idée que je vais
me voir attribuer un camion, je déchante vite.
Je suis convoqué chez le Capitaine - dialogue.
- Michaux, sais tu taper à la machine à écrire ?
- Moi, non mon Capitaine
- Quel métier faisais tu dans le civil ?
- Moi, apprenti lamineur, mon Capitaine
-Le Capitaine : voilà, j'ai un caporal qui est rapatriable sanitaire, un Français,le climat san doute. De plus, le Sgt CLICTEUR et le C/C PREVOST, deux belge, sont rapatriables,pou fin de séjour, résultat je n'ai plus personnes connaissant suffisamment le français, pour prendre en charge le 4v éme bureau, car HORENBACH, lui est affecté au service dépannage,avec vote compatriote DEVEIRMAN. Donc,il ne me reste que toi.
Ecoute bien ce que ja vais te dire. Je te donne 15n jours pour apprendre
et à savoir taper à la machine à écrire, avec 10 ou 2 doigts,cela je m'en fout,le caporal x pendant ces 15 jours, te passseras les consignes ,donc
le travail qui sera le tien (et c'était pas de la tarte,responsabilité de l'inventaire de TOUS le mobilier, les véficules, tenue des carnets de bord,les stocks, essence,huile,etc..) Bref, je suis devenu bureaucrate.
belle vie,mais du boulot en masse.
Pour récompense, l Capitaine m'avait octroyé une permission de sortie permanente jusqu'à 23 H.
De plus, fini les jours de garde, non à tour de rôle avec HOFFSTETTER (un Suisse) et 3 autres, permancence/garde au bureau des détails.
Devant l'entrée du dit bureau, il y avait une sorte de cour, avec un gros
arbre au milieu. Le Capitaine, laissait toujours sa jeep garée ans le cour,vu que sa chmabre ne se trouvait qu'a une trentaine de mètres de là.
Un jour que j'étais de permanence, comme je m'emmerdais,je décide de
faire quelques tours autour de l'arbre dans la cour. Je monte dans la jeep du Capitaine, et en avant, mais après quelques tours, ce qui devait arriver arriva, je rentrai dans l'arbre,et le moteur de la jeep cala.faut dire que je n'avais plus conduit depuis mon passage du permis,qui remontait à quelques mois. Jeme dit, cela va être ma fête demain.
Le lendemain matin en effet, HOFFSTETTER vint me chercher à mon bureau (qui lui se trouvait dans le grand espace ou se garaient les camions,de l'autre côté de la route menant vers Thuduc.
j'arrivai au bureau - dialogue
- Légionnaire MICHAUX, matricule 79.800 à vos ordres mon Capitaine
- Le Capitaine, tu pourrais même ajouter " et le roi des cons"
- Moi, oui mon Capitaine.
- Le Capitane, ma jeep dans l'arbre, c'est toi , vu que tu étais de permancence hier.
- Moi : Oui mon Capitaine.
- Le Capitaine :explique toi
- Voilà mon Capitaine, j'ai passé mon permis de conduire, et je ne conduis rien, en voyant votre jeep, la tentation.
- Le Capitaine:Ca va ,j'ai compris.
- Bon tu te doute, que je dois te punir ? alors comme l'on a besoin de toi,comme je sait que tu fait des heures supplémentaires, je ne te met pas au gnouf, bon ta punition.
1) supression de ta perm de 23 H pendant 1 mois
2) 8 jours de consignes,donc pas de sortie même à Giadinh.
3) Tu veux conduire. Le Sergent x va te laisser conduire pendant 1 heure
dans le parking, là il y a de la place,et des futs d'essence et d'huiles vides furent placés de telles façons que je devais slalomer entre. A chaque bidon renverser = 1 jour de consigne en plus. inutile d'ajouter que mes jours de consignes augmentérent. Bref, je ne touchai plus à la jeep du Capitaine.
Le temp passa.
Une autre fois,que j'étais de noveau de permanence, et que je m'emmerdais à nouveau, je décidai de démonter et remonter la MAT 49
que l'on avais.En effet, depuis la fin de mon instreuction en juillet, je n'avais plus eus l'occasion de manipuler une arme, donc action, démontage,remontage,etc.. Bref, comme un con quand le dernier remontage fut terminer, je me mis à joué les viseurs, jétais à l'entrée du
bureau du Capitaine, j'appuyais machinalement sur la détente, et je lachai
une balle,qui alla se ficher dans l'armoire métallique du bureau.
Merde, Nom de Dieu, cette fois....
le lendemain, à nouveau HOFFSTETTER,qui vint me chercher, et à nouveau devant le Capitaine - dialogue.
- MICHAUX, tu étais de permanence hier, et qu'est-ce que tu a foutu avec ta MAT. ? Je lui explique. Le Capitaine, après majeep mon armoire,
tu va m'emmerder encore longtemp ? Moi, je fermema gueule.
Le Capitaine, bon alors tapunition :
1) 15 jours de consignes au cantonnement
2) de permancence pendant 1 semaine consécutive
3) pendant mes jours de permanence, plus de MAT, mais 1 MAS 36, avec
interdiction formelle de démontage/remontage. Le Capitaine, si tu t'emmerde, passe ton temp à compter les "margouillats" qui se promènent sur le mur, cela t'empéchera d'éventuellement descndre un pauvre cyclo qui passerait devant le bureau.
CONCLUSIONS.
Personnellement, tous les officiciers que j'ai connus à la Légion, TOUS,
sévères,en services, mais compréhensifs et justes dans leurs décisions,
moi je les admirent.

ok bien lu michaux :souri:

:hi hi hi: :hi hi hi: je vous imaginent bien tournant autour de l'arbre :magali rigole: je vois trés bien les scenes dansle bureau de votre capitaine :magali rigole:

Michaux comme beaucoup je lisais au début, mais pas beaucoup de temp , ce que je regrette fortement, car a chaque fois , je lis et les scènes ce déroulent devant moi et je passe un agréable moment car votre façon de raconter ces histoires sont vraiement incroyable et quel domage de ne pas en faire un livre :po3: :baba: :respect:

Salut Michaux
C'est bien les métodes de la vieille Legoin

Moi on mas demandeer mon metier "J'ai Rapondus Serrurier de Batiment et ajusteur "
Je suis devenus Coiffeur de La 3 em compagnie Saida

:magali rigole: :magali rigole: je vois bien le rapport :ri:

Un dimanche,KOPINSKI (Polonais),PATONAY (Hongrois),MAYER (Allemand)
GARCIA (Espagnol) et moi (Belge) nous décidons d'aller faire une virée à
Saïgon. Je ne sait plus qui, mais y en a deux qui se plantent au milieu de la route,et font stopper 3 cyclos (un cyclo = 2 personnes) nous partons,
quand KOPINSKI nous fait signe d'arrêter, il avait soif, nous étions à DAKAO, faut dire que lui il s'enfilait n'importe quel alcool; on va donc boire un coup,l'un paye la tournée, et on repart. Je signale,qu'à cette époque,
j'étais toujoursv 2 éme classe, et que l'on venait de toucher notre solde.
on arrive à Saïgon, escale dans un bar dans une près de la célèbre rue Catinat. 1 tourné, 1 seconde tournée, 1 troisième. Je dois faire appel à mes souvenirs,pour savoir ce que chacun buvait: KOPINSKI, mamgré une chaleur de fournaise, toujours du sec,du fort et surtout sans flotte ni glace;PATONAY,lui je crois que c'était du "gin" avec un glaçon;MAYER,lui
uniquemnt de la bière, mais après quelues verres, il devait sans cesse aller pisser,mais comme il était très propre, pour ne pas que son truc pue la
pisse (la chaleur) il la passait chaque fois, soit en dessous d'un robinet
(zs'il y en avait 1) ou dans une bassine de flotte: GARCIA,lui c'était toujours des apéros, Martini,ou autre, avec glaçon, moi, toujours Cognac soda.
Nous commencions à avoir du vent dans les voiles. Que fait'on demande l'un de nous, je crois que c'est MAYER (entre 2 sortiesq de pisse) qui dit
on va aller au BMC, j'ai envie de b.....et on va faire un concour, celui qui
tirera le moins de coup que les autres,paiera la tournée de la sortie du
boxon et les 3 cyclos du retrour., on tombe d'accord, mais avant, faut se mettre en "état de forme" et présentable.
on fonce vers une "boite d'allumette " (c'est ainsi que l'on désignait les
petites charrettes des marchands de soupe chinoise) donc, chacun son bol, et du piment, beaucoup de piment, qu'en en avait la gueuleen feu.
fin prêt,on se présente au BMC, la visite médicale d'AVANT la consommation, on doit sortir notre truc, et un toubib examine, pour voir
i l'on n'a pas une "chaude lance (Blénnoragie) ou plus grave. Tout est OK
on entre dans la fameuse cour,et comme d'habitude, c'est la ruée des Congaies sur nous - Cep, c'est toi moyen venir avec moi, Moi c'est très gentille, enfin tout le baratin habituel.
Selon mes souvenirs, faut que je vous explique cette cour.
Il y avait là + de 50 filles. sur la gauche se trouvait le dancingavec les " taxi girls" l'orchestre était philippin, et c'étaient des sambas,des tangos, des valses, des rumbas,etc.. mais ce qui frappaità l'entrée, c'était l'odeur
de transpiration (malgré les grans ventilateurs) car là, il y avait tous les représentants du C.E.F.E.O. des légionnaires, des paras, des de la coloniale,des matafs, des aviateurs (des rempants),des tabors,des sénégalais,des tirailleurs algériens, alors tout ce petit monde qui se trémoussait,par une chaleur étouffante, sa transpirait et sa chlinguait.
tous le reste de la cour était composé de petites pièces,qui chacune était divisée en 4 compartiment, simplement séparé par une mince cloison de bambou.un pieu bas, un seau pour laver coquette,une serviette qui avait déjà servietté plusieurs fois.
Mais problème, nous sommes 5. Qu' cela ne tienne, KOPINSKI, dit allez
y, moi je vais au bar. Nous avions choisi notre nana, et nous voila tous les 4 dans la même pièce. Et on commence, et cela donnait ceci :
- Cible n° 1 premier tir terminé moon Lieutenant - Cible n° 3 - 2éme tir
tir terminé mon Lieutenant. alors pour ce faire ranimer (après une petite
pause) on demandait " une gaterie " alors la pépée, mais pas toutes acceptaient, - Toi c'est moyen donner pou moi 50 yats, c'est moi moyen faire " sam muoi chin " ( = 70 -1 ) parfois on était ranimé,parfois pas, c'était selon les boissons que l'on avait ingurgitées.
Bref, j'ai honte de l'avouer, mais j'ai perdu, que vouliez-vous que je fasse concours, avec des gars dans la force de l'âge, MAYER, un ancien de la WERMACHT , PATONAY, je sait pas mais dans les 1,80 m si pas plus
GARCIA, un ancien anti-Franco, et moi, 19 ans 1/2, 1m58, je n'avais aucune chance.
Résultat, la tournée,le casse croute de remise en forme, et la course des 3 cyclos (3 X 5 piastres) cela a été pour bibi.

PS. Il y avait 1 photo sur laquelle se trouvait MAYER,PATONAY et moi,
prise beaucoup plus tard, alors que Caporal,j'étais adjoint au chef
de poste de garde. Mais, comme le chef a remis en ordre, vu que
tous ce j'vais fait placé, étaient des PHOTOCOPIES, dojnc certaines
étaient sombres, elle ne s'y trouve plus, et celle là,parmi d'autres
je ne l'ai pas faite refaire par photographes.

ok michaux bien lu

super la seance de tir :souri: :souri: :souirire: :souirire:

j'ai ressentis les odeurs de cette salles que vous décrivez dans mon nez ( beurk ) et tout imager comme a chaque fois que vous racontez , je vois ces jeunes filles qui viennent avec leur phrase toute prete :ri: mais Michaux qu'elle mémoire :po3:

décidément le tir me passione de plus en plus :b12: :merc: michaux :respect: :oke:

A l'entrée de la rue des marins à Cholon , une cour immense en terre, éclairée par des milliers d'ampoules, c'est le " GRAND MONDE " , la plus immense des salles de jeux d'Asie.
Des allées bordées de petites constructions de tôles qui abritent 5 ou 6 tables de jeux couleur verte, il y en a plus de 200, et autour de ces tables des : vieilles femmes,des paysansdes petits commerçants,des putains,des femmes avec leu bébé sur le dos,des petites crapules,des vieux,des conducteurs de cyclo pousse.
Les jeux : le Tai Xieu avec 3 dés - le Bac Quan avec 4 dés, et autour de
tout celà, des gargotes, 2 cinémas (1 en Français et 1 en Chinois) 3 théatres, des estrades avec des jongleurs,des acrobates, des magiciens,des charmeurs de serpents et 1 pagode.
1 des jeux, dont le maximum des recettes provient des vendeurs dans les rues et ruelles de Saïgon, Cholon. Ils vendent des billets ave une phrase en Chinois, il y a 40 sortes d'inscriptions ; 36 bètes et 4 génies Les billets sont numérotés de 1 à 40 , il faut désigner qui sera le gagnant, mais il n'y en a pas beaucoup, car l'on fait les comptes AVANT, et si le maximum des parieurs par exemple à désigné la "SOURIS" comme gagnant, et bien ce sera la "CHAUVE SOURIS " la gagnante. Et un orateur,explique pourquoi
c'est la Chauve souris,et tout le monde le croit.
mais,il y en a quand même quelques uns qui gagnent, et c'est annoncé par exepple comme ceci :
- Côn Khi No Thang = Le " singe " est gagnant
Dans la fule,quelqu'un crie : Tôi Da Thang = J'ai gagné.
Au fond de la cour, une autre salle de jeux,ou l'on joue au Ba Quan américain, le Taï Xieu, le Tu Sàc, la roulette et le baccarra.
Dans cette salle plus luxueuse, des Milliardaires Chinois,des riches veuves annamites,des gros commerçants,des putains de luxe,des trafiquants.
Dans la cour,il y a aussi le "cabaret" avec une immense piste de danse et
bien sur des " taxi girls"
Il faut y aoir été pour le croire.
Et un de ceux qui a été le grand patron de cet endroit, na été autre
qu'un ancien forçat, le chef des " Binhs Xuen, les pirates de la plaine des joncs ; plus connu sous le nom de BAY VIEN.

ok michaux bien lu :souri:

Si j'ai bien compris tout cela est dans une grande cour , sa en fait du monde et surement du bruit :ri: pour le jeux j'ai pas tout compris :x17: :ri: mais fallait bien passer le temp

Je suppose que la tradition ne s'est pas tout à fait perde au fil des années,mais ce jour là, ce sont les sous/offs qui servent les légionnaires.
Après le repas de midi.......
je signale,que ne voulant riens inventer, j'écrit selon commeke me souviens.
Donc,après le repas de midi, faisant fi de la sieste, avec MAYER, PATONAY,(KOPINSKI, lui comme tout bon Polonais, avait préféré aller se saouler la gueule tout seul)nous décidons de descendre sur Saïgon, je crois me souvenirs que quelques autres nous ont accompagnés.
Je rappelle qu'a cette date du 30 avril 1952, j'avais 19 ans 5 mois, et mesurait toujours 1m58.
arrivés à Saîgon, on rencontre d'autres légionnaires, venus d'autres unités,dont certains en perm dequelques jours ou des convalescents des hopitaux.
Nous nous retrouvons à déjà une bande,dans un bar chic.
Là, il y avait un piano. Un légionnaire d'origine allemande, demande au
patron, s'il peut jouer des airs. Le patron affolé, connaisant la légion,mais surtout la date du jour, bafouillait, et demande, oui, mais vous savez en jouer ? lelég. répond, si je vous demande la permission de jouer, c'est que je sait. Bref, il s'installe, et alors cela fuse, joue moi ceci, joue moi cela.
et le voilà qui commence par des valses Viennoises, puis il joue l'air de
"Rose-Marie, lachanson de Nelson Eddy :
Oh maRose-Marie, la fleur de la prairie...... ce qui a pour effet d'attirer des
AFATS. après quelques airs langoureux, des légionnaires dansent avec des
AFATS (qui sont pourtant pour la plupart des officiers, mais y avait aussi........) bref d'un seul coup la ronde sur l'air de :
- Paris c'est une blonde
- Qui plait à tout le monde
- Le nez retroussé l'air moqueur
- Les yeux toujours rieurs
- Tous ceux qui la connaissent
- griser par ses caresses
- etc........
Et tout lemonde de geuler cette chanson, AFATS comprisent.
Voilà t'il pas que dans un coin, était assis un Commandant de la Coloniale
avec une jeune femme en civil.
Vu le boucan, il n'arrivaient plus à se comprendre.
Le Cdt se lève, s'approche du lég.qui jouait du piano, et - dialogue -
- Frappant sur l'épaule du lég. - Tu vas arrêter ce vacarme...connard.
- Le Lég. - vous pouvez répéter mon Cdt.
- Le Cdt. J'ai dit arrête ce vacarme " connard".
Posément, lelég. tape une dernière note, se lève, et balance un parpaing
en pleine gueule du Cdt.
Voilà ce dernier partità reculons et qui tombe dans dees chaises.
- Bande de salauds (vlà qu'il s'en prenait aux autres) vous allez voir.
Il sort avec sa gonzesse, et.... plusieurs minutes après (alors que l'on avaient recommencés à chanter) vlà ce Cdt.qui s'amène avec la patrouille.
manque de bol, c'étaient des "rampants " de l'aviation, nos meilleurs ennemis de toutes les armes représentées. On commence à se bigorner,
la patrouille foutue dehors; elle demande des renforts, on sort,pour jne pas démolir le bar.Bagarre générale, des " Matafs " nos meilleurs copains dans les autres armes, regardent, mais dans le pugilat, vlà que eux aussi
prennent des coups des autres. Ils disent, quoi ! nous on regardent et l'on nous tapent dessus,et ils entrent dans la bagarre.
Bien entendu, j'ai voulu faire le malin.
Je ne sait plus dans quel film, une scène de bagarre, il y en a un ,lui
aussi petit, il frappait sur l'épaule d'un gars, celui-ci se retounait,et le petit lui balancait un coup de bouteille sur le crâne.
j'ai tapé sur l'épaule de l'un,
Il s'est retourné et...... m'en a balancé un dans la poire.
Je n'ai jamais pris autant de coups que ce jour là.
ensuite,il y a eus dispersions,car d'autres patrouilles s'amenaient.
dispersions par groupes. Ceux de la 40° CCB, nous sommes allés manger
une soupe chinoise, reboire, et rejoint par quelques autres, y en a un qui
nous porpose d'aller démolir le bar du " Continental" .
Oh cela vas pas, pas, là, on est allé dans un bar qui se trouvait pas loin
de la place du marché, au 1 et étage. Dès notre arrivée, l'un de nous de trouve pas mieux que d'arracher le fil du téléphone.La patron 'amène, tout tranquille. alors là...
-Salut la Légion, bonne fête, mais dîtes,vous n'êtes pas venus chercher
bagarre chez moi ? garçon donne un verre à tous.
- Ce bar, commel'hôtel Continental, appartenait à Monsieur FRANCHINI un
Corse, et à Saigon les Corses faisaient pour ainsi dire la Loi (comme les
Binh Xuens le faisaient à Cholon) Bref on a bu le verre offert, pour ne pas être en reste on a repris une tournée que l"on a payée, on est partis ailleurs, on a bu, re bu, que....... je ne sait pas commentje suis rentré à
la Cie. Heureusement, le lendemain 1 mai, =jour férié et... je n'étais pas de garde.
donc, mon 2 éme Camerone, mais lui, mémorable.

PS. Ah oui, j'oubliais, ils y en a qui ont bu modèrement,mais on poussés les AFTATS à boire, et......... vous m'avez compris.

en voila un beau souvenir michaux

au faite tu mesure combien aujourd'hui :souirire: :souirire: :souirire: :souirire: :souirire: :souirire: :souirire: :souirire: :souirire:


et michaux repondit 1,58m :souirire: :souirire: :souirire:

c'est ce qu'on appelle une sacrée baston :hi hi hi:

:hi hi hi: :hi hi hi: :hi hi hi: :po5: :b12:

Le quotidien du ombattant est nourri par 2 éléments indissociables, la peur et l'obssession de la présence des viets.
Car les viets impose un guérilla,nouvelle forme, à laquelle les français ne sont pas habitués. Ils leut faut combattre un ennemi qui maitrise bien le
terrain, doué, agile,et silencieux.
Ils ont de redoutables avantages, sans uniformes, ils se fondent dans la population et, malheur à l"infortuné légionnaire qui s'aventure seul dans un quartier annamite. Malheur à la sentinelle qui révasse, malheur au conducteur distrait . Ils sont poignardés,égorgés sans pitié.
A chaque minute qaui passe,le combattant se pose la question : où est l'ennemi ?
Voici un exemple, que même en ville - Saïgpon ou Hanöi ou autres villes :
Dans un salon de coiffure, un sous/off,va s faire couper les cheveux et se raser. Ilpend sa mitraillette à la patère. Pendanr que le coiffeur opére, arrive 2 sois disants clients vietnamiens. L'un empoigne la mitraillette,met en joue le S/off et le coiffeur,et ordonne à ce dernier de ce saisir du rasoir et de trancher la gorge du S/offs; le coiffeur tremblant s'exécute. A^rès cela,les 2 viets s'éclipsent en douce, en emportant l'arme bien sur.
L'angoisse est encore plus forte dans la jungle,par l'invisibilité de l'ennemi.
à chaque pas, le soldat craint d'être surpris,par un viet, tombant d'un arbre ou haillissant d'un "rach" (affluent) ou encore comme un de ces cas;
un soldat atteint de dysentterie, il s'éloigne un peu. Il abvise un trou et
s'accroupit pour son besoin,et que voit'il entre ses jambes ! un viet disimulé dans le trou.
Un soldat sebaigne dans un arroyo, il plonge et se heurte à un obstacle, ce dernier s'avère être un viet,n qui dans le fond respiraitet avec un bambou bamboureux,et posait des mines antipersonnelles.
Dans les villages viets, vidés de ses habitants, un soldat s'approche d'un sac de riz, veux prendre une pooignée et est tué par l'explosion d'une grenade.
Mais, il ne suffit pas aux combattants de se protéger au mieix des viets, il faut aussi se méfier de lanature. Ainsi les fourmis rouge,terriblement meurtrières, combien de soldats,sont morts dévorés pour n'avoir pas pris de précautions éléme,ntaires de protection,avant de s'endormir n'importe où.
Dans les rizières, les sangsues s'accrochent,et le seul moyen de les détacher est de les bruler les unes après les autres avec une cigarette allumée. Pour l'homme,chaque sangsue enlevée,correspond à une brûlure.
Lorsque le soldat n'en peut plus d'être harcelés par les moustiques, ils s'enduit d'huile (bouteille made in USA),mais dès lor,le soleildevient son pire ennemi,car la peau leur cuit atrocement.
Le quotidien du soldat en opération,c'est la fréquantation permanent§e de la mort, les mines, les pièges, les emnbuscades imprévues.
l'hygiène est déplorable, constamment sur le qui vive,les soldats restent des jours,parfois des semaines,sans pouvoir se laver corectement, ni se raser,lorsque enfin il peut enlever ses pataugas, ses pieds dégagent une
odeur épouvantable, les chaussettes sont en lambeaux.
La nourriture, des boites de rations. jusqu'à +/- début mars 1954, les rations francaises, 3 boites ( petit déjeuner - déjeuner et diner) en vrac, le total,correspondait à : des biscuits durs, une boite de fromage, sachet de nescafé,fruits forme de gomme, boite de corned boeuf, sardines ou thon en boite,chocolat, limonade en poudre,quinacrine,cachets de sels,
vitamlines, pastilles pour purifier l'eau, soupe en sachet.Vu la chaleur,tout ce qui étaient en poudre,étaient devenus une pâte.
certains,sont ateint de malaria et de dartres annamites, pour venir à bout de ces dernières,un seul remède,les enduire d'acide,puis 3 à 4 jours après,il suffit d'enlever la peau, elle se détache sans difficultés.
Le stress,lafatigue,la manutrition et la mort qui rôde en permanence,fait que certains soldats craquent. S'ils tombent dans une embiusacde,certains ne se défendent mêmen pas, ils sont au bout du rouleau. souvent il faut les protéger contre eiux mêmes. Après le combat, souvents,ils sont roués de coips, traités de lâches.
le grand souci des chefs et combattants eux mêmes, etaient les blessés.
l'évacuation, possible ou pas, les trabnsfusions de sang sur place, le brancardage. Très content, si un hélico pouvait venir les chercher.
Et après avoir longtemp marché,combattu, lorsque arrivait l'ordre que
le bataillon allait au repos, la ruée vers les bains douches, les restaurants,
et autres, boire, encore boire, en essayant de ne pas penser à ce que sera le lendemain, parfois se demandant, la prochaine fois (opérations) est-ce que j'en sortirai ? et on se disaient, qui vivra verra.

Le ton de cette anecdote change et ,est trés sombre , quand on lis ce passage, on comprend d'autant plus tout ce que vous nous avez raconter ces derniers temps, la detente ,la musique ,les filles et les bars entre pot, font des moment ou vous pouviez enfin oublier et penser a autre de chose :respect:

on appelle sa se changer les idees :souirire: :souirire: :souirire:

bien vu :legio:

AAMUNCH a écrit:

on appelle sa se changer les idees :souirire: :souirire: :souirire:

oui :ri: tu es un direct toi :hi hi hi:

:merc: michaux :oke: :respect:

Le 8 février 1951, j'ai embarqué sur le " Ville d'Alger " en partance pour l'AFN. Sur le bateau, j'étais avec ROSSIGNOL (un belge,qui avait changé de nom et rpis celui de son village,des ardennes) lorsque un gradé vint nous chercher.Il nous désignait pour servir au bar des officiers. Ni ROSSIGNOL ni moi nous n'y connaissions rien. ce qui suit dialogue,= à peu
près = + de 57 ans)
- Moi : Monsieur (je ne connaissais pas les grades bien sur) je n'y connais
rien dans les boissons.
-Le gradé : je vous explique en vitesse: la Marie Brizard,ce sert dans ces verres, le Martini, dans ceux-ci, la Suze, dans celui-là, etc.....
- Moi : excusez moi, mais c'est quoi la Suze ?
- Tu n'a jamais rien bu ?
- Moi, si de la bière, de la belge, Delbruyère.
- Il s'adresse à ROSSIGNOL, et toi ?
- ROSSIGNOL, je n'ai jamais bu de l'alcool,et rarement de la bière.
- Le gradé; vous vous démerderez, voilà je vous marque ici, le prix d'un
verre pour quelques,sachez ceci,toutes les bouteilles sont pleines, j'ai don évalué le prix total. selon ce qu'il restera, je calculerai quel montant
il devra y avoir dans la caisse.S'il y a plus que prévu, vous vous partagerez la différence; s'il y a moins, ce sera votre fête à l'arrivée à Oran.
Si vous êtes malins, vous faites payer de suite, et.... vous trainez pour
rendre l'éventuelle monnaie.
Et nous voilà tous les deux au bar, nous avions un peu de répit avant l'arrivée des premiers officiers. vite fait, on essaye de ce démerdez (et oui déjà) on place 1 verre devant chaque série de bouteilles,pour savoir lequel
employé, et on écrit sur un morceau de papier, le prix au verre; mais......
jusqu'a quelle hauteur fallait t'il verser dans les verres ?????
Et voilà lespremiers officiers qui s'aménent.
et celà commence ;
heureusement,nous n'avons jamais eus un officier tout seul, ils étaient
toujours à plusieurs, et.... 1 Martini, 1 cognac, 1 rhum, bof....
Je dis à ROSSIGNOL, toi tu sert, moi je lave les verres.
Et non, tu sert aussi. On sert en se demandant si l'on met assez dans
le verre.On se dit, on va poser les verres sur le comptoir, sans leur signaler que servis, ainsi petu'être que.........
Au début on s'est fait engueuler, que l'on mettait trop peu, et un de ces
officiers a dit, voilà la quantité qu'il faut pour ceci, et pour celà (selon ce que le groupe avait demandé).
A un moment,voilà le gradé qui s'amène pour vérifier comment cela va,
il regarde les bouteilles, jette un oeil dans la caisse, et nous dit; bon cela
semble aller. Si vous avez faim, vous pouvez vous faire un sandwich.
Comme vous avez l'air de vous débrouiller, je vais encore vous donner un truc. Quand un groupe d'officiers aura déjà bu quelques verres, vous faites ceci. lorsque chacun aura bu presque la moitié du contenu de son verre, vous rajoutez dessus, et vous comptez pour 1 verre (en effet, nous avions une feuille ou nous mettions une X par verre servis, et donc aussi par groupe d'officiers.
Nous avions embarqué à Marseille à 11H du matin, nous avons du restez debout jusqu'à environ 23 H. le résultat des 2 barmans?
- selon le gradé,c'était plus ou moins juste,il nous a donné un tout petit peu d'argent.
- Nous nous sommes fait un sandwich (moi qui ne connaisait pas le pain
français, donc la " baguette") nous en avions coupé une en deux, chacun la moitié.
- Je sait plus ce que l'on a mis dedans, toujours est'il que après l'avoir
bouffé, nous n'avons pas eus l'occsion d'aller roupiller, nous avons passé
la nuit la nuit près du bastinguage, car très souvent, nous devions......
nourrier les poissons avec notre sanwich.
En ce qui me concerne, c'était la première fois que je voyageais sur un bateau.
Lelendemain à 11 H (avec si je me souviens 1 H de décalage) pas très frais, nous avons débarqué, et monté à pied jusqu'a la caserne de Oran
ou nous avons passé la nuit.
Le lendemain vers les 8 H du matin,nous avons pris le train pour Sidi-Bel-Abbès.
Je n'avais pas de valises (les autres non plus)pas de sac, rien, donc si
mes souvenirs sont exacts,nous sommes arrivés à Bel-Abbès en civil.
la CP4, et là, j'ai du vendre, mon beau costume,mon beau pardessus,
mes beaux souliers, tout cela pour (si je me rappelle bien) 500 FF,de 1951, car à cette éoque, le franc belge était supérieur au FF, je crois que c'était
à peu près : 100 FB = 1.000 FF, car je me souviens des fameux billets très grands format de 10.000 FF.
Et pour la perte de mes beaux cheveux (la boule à zéro) là,je n'ai riens
reçu.