Nommé "Kabelbrunnen" en allemand, il s'agissait d'une construction cubique en béton constituée d'une petite salle dont l'accés se faisait depuis la toiture par des échelons, une trappe métallique fermant l'entrée.
La niche exterieure abritait le boitier de connexion externe et les lignes étaient enterrées en moyenne à deux mètres de profondeur et logées dans des gaines blindées.
Depuis la ligne principale située à quelques kilomètres en arriere de la côte, partaient les lignes secondaires en direction des emplacements de défense. Dés que celles-ci se croisaient, un relais de ce type était installé pour assurer la connexion entre les lignes.
Les relais semi-entérrés servaient aussi de "chambres de coupure", ils fractionnaient les lignes permettant de remplacer les tronçons endommagés ou d'en raccorder de nouveaux.
Gaine métallique blindée servant à protéger les cables.
Boîtier mural d'interconnexion de marque AEG.
Le même boîtier aujourd'hui dans un relais enterré desaffecté, trés rare !
On peut en rencontrer étants construit semi-enterrés ou entièrement hors du sol, j'ai toujours été intrigué par ces constructions cubiques en béton situées en bordure des chemins de campagne que je prenais pour des abris d'infanterie, on en trouve aussi à proximité des ouvrages Maginot autour de Bonifacio.
Attention!!!
Pour les amateurs de "Bunker-archéologie", il vaut mieux s'aventurer dans les souterrains avec prudence et jamais seul, gare aux puisards et autres pièges, dans le doute il vaut mieux renoncer et se renseigner avant auprès des spécialistes.
:merc: A tous les participants !
Bonne soirée,
salut à NENESS l'intrépide. :riresza: :riresza: :riresza:
Sources: l'excellente revue "39/45 Magazine"