adjudant Krzysztof, pour la gloire de la Légion
Blessé au Mali le 8 septembre 2017, au cours d'un accrochage avec des djihadistes, ce sous-officier d'élite du .2e REP n'a pas hésité à repartir au combat
C'était le 8 septembre dernier, à Gao. Vers 21 heures, l'adjudant Krzysztof et son équipe d'une dizaine de commandos du 2e régiment étranger de parachutistes (REP), projetés depuis un mois au Sahel, sont mis en alerte pour un départ immédiat. La nuit est tombée depuis longtemps sur le centre névralgique de l'opération «Barkhane» au Mali. La mission: partir en renfort dans la région de Gossi, à environ 150 kilomètres au sud-ouest, vers Tombouctou. Des groupes armés terroristes (GAT) ont été localisés dans la zone grâce à du renseignement. Et comme souvent, lorsque des chefs djihadistes d'une certaine importance ont été repérés - on parle de «cibles de valeur moyenne» dans le jargon militaire -, des troupes d'élite, les groupements commandos parachutistes (GCP) de la 11e brigade, sont envoyées en première ligne pour les débusquer.
Un hélicoptère dépose les commandos parachutistes sur une base tactique avancée, puis nouveau décollage, vers 2 heures du matin