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 Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp"

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MICHAUX DCD

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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeVen 28 Déc - 17:47:40

Suite.

_ Tu te rnge s où tu peux, Fernandez, et tu m'attends.
Je saute de la jeep, me fraye un chemin à travers pousse-pousse,vélos,,voiures et nhaquésqui se hâtent lentement.
De l'autre côté de la rue Catinat, au 213, un local bas, tout en longueur, abtite la direction de la police et de la sureté en Indochine.
- M. Fertal.
- Premier étage, mon lieutenant, répond le policier de garde en saluant.
Quelques joursauparavent,j'ai retrouvé au bar du Continental un ieux camarade de clase devenu commissaire de police , Sabbaorci. Notre conversation a rapidement dévié sur l'actualité.
- Ce n'est pas to qui aurais eu des ennuis avecun certain Vinh ?
- Bigre! Tu en sait des choses!
- Elle a fait du bruit ton affaire, et je me souvenais d'un Matteï qui préparai Saint-Cyrau lycée Dumont-d'Urville à Toulon il passait déjà pour un franc tireur.
- Où veux tu en venir ?
- Mon patron aimerait discuter avec toi
Je ne ressens pas eners les tâcges de police le mépris qu'affectent en général les militaires. Mais je n'ai guère envie de reparler d'une histoire qui m'indigne encore.
Sabbatorci, me voyant hésiter fait appel aux liens de solidarité Corse, aux souvenirs communs et obtiens ains de cause.
- Fais çà pour moi, tu peux ben perdre une heure. ET je crois que tu t'entendas avec M. Fertal..
Fertal s'efface, me fait entrer dans un vaste bureau, iln'est poas intoxiqués par les pratiques asiatiques, ilva droit au but.
- Vinh, est un petit bourgeois insignifiant dont onpeut facilement régle le sort.. Mais j'aimerais être sûr
que derrière lui ne se cache pas un plus gros poisson. C'est pourquoi, j'étais désireux d'avoir un entretien ave vous pour connaître les détails de cette affaire, et merçi d'avoir bie voulu venir.
Je ne me onfie pas facilement, mais mon interlocuteur passe mon examen avec la mention bien.
- Je m'en tiendrai aux faits.
Je reprend donc le détail des événements qui m'ontconduit à Vinh. Feral, écoute avec ttention, m'interrompt, pour demander quelques précisions.
- Voilà.
Il reste songeur.
- Evidemment, je pourrais charger de l'enquête un de ces spécialistes qui possde autant l'art de se taireque de rendre définitivement muets leurs adversaires.
L'idée d'un coup fourré bien monté éclaire son visage.
- Toutefois étant donné les implications politiques, je vais confier l'nquête à Bazin, le plus grand flic d'
Indochine. S'il n'était aujourd'hui en opration avec l'armée, je lui auraisdemandé de venir. Avec lui,ce u'il y aura à savoir, il le saura. Ensuite, on s'occupera de Vinh.
- Jel'espère, car à continuer ainsi,autnt rembarquertout de suite.
Lecourant est de suite passé entre nous.
- Je vais vos raconter une histoire, que je connais bien pour y avoirjoué un rôle.. Une espèce d'affaire Vinh, en grad.
- Hanoï, nous avait transmis, il y a quelques temps une proposition deLuan, ce génaral paillardet pillard qui commande les troupes d'occupation chinoises au Tonkin, Luan nous offrit, si j'ose dire, les têes d'Ho-Chi-Minh et de ses ministres pour quelques million de piastres. Et je suppose, sachant ce dont i est capable, qu'ilnous aurait envoyé, dns des caisses somptueusement captonnées, les preuves matérielles et snglantes de l'exacution du contrat. Malgré mon avis, le marché fut refusé en haut lieu. Juqu'ici, l'histoire ne révèle que otre stupidité, notre icapacité à analyser les situations.
La suite n'est pas sans saveur. Quelques jours plus tard, on a transféré des piastres à Hanoï pour la
réouverture de la banque 'Indochine. Dès l'atterissae, l'avion a été encerclé ar les troupes de Luan.
Nousavons ainsi perdu 10 fois le prix réclamé pour la tête d'Hô-Chi-Minh
- Une belle chance de décapite au oins momentanément la révolte.
- Paris ne sait pas e qu'ileut et quandil le sait, il n'ose en tirer toutes ls conséquences.
- Fertal consulte sa montre.
- Si vous n'avezrien de précis à faire,, voulez-vous prendre un pot au cercle sportif ? Je vous présenterai le Saïgon 1946.
- Olontiers, je descend rarement et ne connait guère que le "Continental".
" Et certains repaires viets" pourrais-je ajouter.

A suivre
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MessageSujet: Mattéi   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeSam 29 Déc - 14:50:55

Suite.

Le cercle sportif est le leu de rendez-vous de la bonne société de Saïgon, o y notre aussi la présence que quelques notables vietnamien. Dans un cadre de verdure, tout a été prévu pour la relaxation du gratin colonial : Piscine tennis, salles de bridge et de danse..
Assisà l'écart, nous bavardons Fertal et moi, un verre de wisk à la main,nous regardons passer les jolies filles bronzée, et véues de short, dot pla mode vient d'arriver de France.
- Un sacré terain de chasse, ce cercle.
- Ici se dissolventla plupart des ménages de Saïgon, dt Fertal, tout en rendant son salut àdeux hommes qui se promènent. Vos voyez ces deuxc là, des journalistes. Le plusgrand est James de Coquet. J'ai fait la traversée avec lui. L'autre, est Jean Lacouture, il écrit das " Caravelle "lejournal du
corps expéditionnaire. Un jeune lop qui sait se rendre sympathique. Fertal pointe le menton ers un homme de taille moyenne, svelte, bien campé dans sa tenue Kali
- Le commandant Buis. Par les hasards de la guerre et l'aide du général Leclercq, il était voici peu, directeur de la police et de la sureté fédérales en Indochine. Trop intellctuel pour un soldat et, tro soldat pour être u policier,il m'a laissé - sns aucune illusion - me livrer aux joies de quelques intrigues
réactionnaires. Opposé à laguerre coloniale, ils attend que les événements lui donent raisons.
Un homme fort, au crâne dégarnitqui retient, fait un geste amicalen diretion de Fertal,qui lui répond d'un sourire.
- Sonnet, n type exceptionnel, un flic humain? genre policieranglais;oux et rose comme eux.
A nuit est tombée,nous ne pensons pas à partir. A une table proche, des bridgeurs. L'un d'eux, u visage fin couronné d'une toffe de cheveux chatain, invective son vis à vis , peti et sombre, qui para^t accablé parles reproches.
- Celui qui gueule, c'est Rostaing, Administrateur des colonies, nouvellement arrivé., il occupe les fonctions subalternes mais leur donne tant de restiges dans ses propo que personne ne doue de la grandeur de ses mérites. L'autre, Berval, a des origines mystérieuses quise perdent dans les brumes
des provinces baltes Il reçoit dans sn studio de la rue Catinat, ses vsiteurs témoins de difficultés que lui créent ses responsabilités à la tête de la culturelle rvue " France-Ase" A chaque ennuid'argent, il anonce son suicide.Et comme ses ennuis sont nombreux, ses trépasne le sont pas moins.
- Paris, dis-je à voix haute, transporte ici ses haines et ses contradistions, reprend d'une main ce qu'il
donne de l'autre.s'appuie sur une bourgeoisie prêe à trahir, n'ose pas matraquer leviet-minh et les grosses sociétés capitaistes. Ici,nos efforts n'aboutiront qu'ç retarder l'échéance, jele crains..

Peu aprs Fertaldisparut. Ayant apprisque, sur ordre d'unministre de la justic obsédé par la gloire de
Fouquier-Trinville, il était recherché par la police pour une bagarre d'étudiants et sa participatio à la résistance dans une orgaisation de droite.Il jugeau préfrable e se réfugier à Hong-Kong.
Avant son départ, il avait réalisé son cef d'oeuvre : une grande manifestation des cooles du port de
Saïgon encadrés discrètement de policiers en civil et acclament le rattachement de a Cochinchone à
la France.

A suivr.
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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Déc - 16:06:46

Suite.

- Qu'est-ce que tu as à gueuler ?
- Un truc, mon lieutenant, sous le tas de bois.
Alors que Fernandez fouillait une cabane à outils sur laquelle étaittombé le commando, je réfléchissait à l'écart.. Je m'approch,regarde avec étonement la vieille machine à écrire rotégée d'une
housse noire, ouvre la caissette que me tend Fernandez, jette un coup d'oeil et me tourne ver Lée.
Tu verras ces papier au retour.
La cabane sondée, ne révèle aucu autre trésor. Les documets s révéleront sans grand intérêt: des
ordres pour surveiller les ateliers de chemin de fer de Dian, contrôler les itinéraires des patrouilles,des
thèmes de propagande. Quelque chose m'intrigue néanmoins. Qui est ce Hoang, le signataire des
instructions.Quelle st son identité véritable ? A qel niveau de la hiérarchie v iêt se situe t'il ?
E lendemain matin, j'essaie de donner un visage à cet adversaire lorsque Lée s'annonce d'un coup
discret frappé à la porte. Sa démarche souple, ses eus fixes, tout en lui évoque le félin.
Aujourd'hui, le flin semble avoir flairé une proie.
- Ils viennent de tuer deux concubines de sous-oficiers.
- Elles tefournissaient des reneignements?
- Non, c'étaient de simples congaïes, heureuses de s'amuser, de mieux shabiller,et de pouvoir aider
leur famille.
- Tu sais où elles sont?..
- Oui, mon lieutenant.
- Alors on y va.
Près d'un village à mi cheminde Dian et Thu Duc, les nhaqués que j'ai réquisitionnés creusaient le sol, en nous lancçant des coups d'oeils inquies.
- Ils savent ?
- Bien sûr, mon lieutenant.
Lorsque les pelles accrochen et découvrent les pieds, ls fossoyeurs terinent à la main avc des gestes
de plus en plus lents, come s'ils craignaient que la fin de leur besognemette un terme à leur propre vie
Sur un signe, ils se savent en abandonant leurs outils Dans la fosse, deux têtes grimacent atrocement
Les malheureues ont étés baillonnées, ligotées et enterrées vivantes.
- Tu vois, Lée, celui qui a donnécet ordre n doit pas se planquerbien loin. Alors on remue tout, il va
payer. Adamkéviczme regarde bizarrement, puis murure de sa grosse voix à Fernandez.
(mot interdit de MUNCH), le lieutenant a raison de vouloir faire bouffer son état-civil au salaud qui a fait çà.
Fernandez crache par terre écoeuré.
- Des belles filles comme çà!
Pendan plusieurs jours, jépuise mes homme à fuiller, dans un rayon e quelques kilomètres, chaque
village, chaque maison, chaque homme et femme en vain.

Ce matin là, le soleil se lve radieux, sur les lantations dont nous suivos la lisière. Je m'engage d'instinc
dans un étroit sentier qui s'enfonce dans la forêt et m'arrêyte peu après, perplexe : un rideau de
végétation dene m'empêche d'vancer.
- A toi, Adamkévicz.
Le commando se fraie un passag à la machette, progresse au hasard des obstacles dans un silence que trouble un moment le passage de canards sauvages. Soudain, les hommes s'acceoupissent. Devant, Damkévicz 'est figé.
- Du monde, mon lieutenant.
Nous nous trouvons à l'orée d'une clairière au centre de laquelle s'élèv un énrme rocher haut d'une trentaine de mètres. Je reste un moment ls yeux fixés sur les marhes lisses del'escalier taillé dans la
pierre. Du monde, certainement, mais quel monde ?
- Couvre-moi avec Fernandez.
Je fais signe ) Lée de me suivre, prends le F.M. d'u partisan, avance avec prudence, prêt à bouler dans les brousailes proches, grimpeles marches une à une. Parvenu à l'avant dernière, je me redresse lentemnt, jette un coup d'oeil.
-Par exemple!
Je grimpe les deux dernières marches, fais quelques pas t m'assied en taileur, mon arme surles genoux, fae à l'entrée d'une vaste onstruction invisible d'en bas, tandis que Lée se colle dos au mur.
Une porte s'ouvre doucement. Un bonz en robe jaune apparait et me demande aec onction.
- Vous cherchez quelqu'un ?
Je m lève, secoue la tête pour me prouver que je ne suis ps victime d'une hallucination.
- Non, personne. J'ai u un chemin, j'ai continué au hasard.
Le bonze semble à son tour étonné.
- Vous l'avez trouvé ? vous passez souvent par là ?
- C'est la première fois.
- Puisque le hasard vous a cnduit jusqu'ici, vulez-vous entrez ?
- Volontiers
Mon hôte me précède dans une pièce sombre où d'autres bonzes, eunes et vieux, ssis en lotus,buste
droi, mains croisées sur le ventre, sont plonés dans eurs méditations.
Nous nous asseyons à l'écart sur une natte. Un bonzillon aporte une théire et des vesses .
- Vous êtes ici à l'abri de tous les remous, je suppose?
- Si vous voulez dire que nous ne voons jamais de militaires français ni.... leurs aversaires, c'est exact
Vous comprendrez d'ailleurs ue notre enseignement nous écarte de cet affrontement, sur lequel nous
avons cependant nos idées.
- J'aimeris connaître les réflexion d'un sage sur la situation. Mai peut'être sis-je indiscret ?
- Certainement pas.
- Voyez-vous, l'Occident peut apporter beaucoup, mais ileut tout régenter, imposr sa langue, saz culture et sa conception de l'homme. Nous ne nous senton libre que là ou l'administration ne pénétre
pas. J'ai terminé mes études à Saïgn, mais je n'ai pas troivé dans votre enseignement les réponses aux questons que je me posais,alors je me suis tourné ver les livres de sagesse de mes pères. Mais
puis-je vos poser une question à mon tour ?
- Bien sûr
- Etes-vous catholique ?
- De tradition, guère pratiquant.
J'aurais aimé porsuivre l'ntretien, mais mon interlocuteur s'est levé.
- Je vous remercie de votre accueil. Peut'être aurons nous l'occasion de nous revoir.
Le bonze sourit.Vous êtes l seul étranger jamais arrivé jusqu'ici. Prenezvotre carte, relever les coordonnées, vous ne retrouvez jamais plus note retraite.
Par la suite, je rencontrai 20 rochers semblables mais, malgré mon acharnement , jamais je nedécouvris le sentier cnduisant à cette pagode,comme si u pouvoir surnaturel en avait effeacé toutes traces. Un des nombreux mystères de l'Idochine que je ne pus résoudre

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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeLun 31 Déc - 15:28:01

Suite.

Je ne renonce pas à l'espoir de décuvrir le mysrérieux Hoang ni l'assassin des deux congaies. Je donne du mou au fil mais je tiens fermement le bout. Les recherches cntinuent.
- Qelues jours plus tard, dans une paillote déserte, Adamkévicz déplace sans conviction une jarre félée et poussiéreuse, quand ilsaute brusquement en arrière, fusil braqu sur un type maigre tassé au fond d'une cache. Il le palpe, le soulève et le jette à mes pieds.
- Une taupe, mon lieutenant.
J'observe le prisonnier, je connais ce genre d'homme : l'intelletuel imaginatif, sensile, qui prend l'air fausseent décidé de faibles prêts à craquer.
- C'est toi qui as fait tuer les deux filles ?
Fernandez lui asssène une paire delaques.
- Réponds au lieutenant!
Il avoue très vite. Oui, i a reçu l'ordre de faire exécuter les congaïes qui préféraient rencontrer les militaires françaissans un lit plutôt que dans le champ clos de la guerre. Je lance à tout hasard :
Ton chef, c'est Hoang!
Le vietnamien hoche affirmativement la tête t ajoute, une lueur d'espoir dans les yeux.
- Je sais où le jondre. Chaue semaine à Saïgon, dans une petite villa du quartier européen.....
Le commando rejoin sa base. Au passage, le cadavre e la taupe est abandonné sur la tombe de ses victimes.
- Mon lieutenant!
Comme ses camarades, et me sachant plong dans de sombres réflexions, Lée n'avait pas prononcé
un mot pendant le retour.Mas, aux abords de Dian, iln'a pu se retenir.
- Que veux-tu ?
- Rien, mon lieutenant....
Au out de queques pas, je m'arrête et me retourne verslui.
- Ne t'inquiète pas, on va aller chercher Hoang et j vais le traiter moi même.
Alors,détendus, les hommes se mettent à bavarder t à rire.
Le lendemain, à la nuittombante, deux jees sortentde Dian et foncent sur Aïgon. Lée, envoyé en recnnaissance, vent de téléphoner : Hoang est dans son repaire.
Instruit par mon expérience récnte,j'ai compris qu'il me faut assumer seul la resposabilité de cette affaire. Je e veux pas compremettre Rougier et Laimay dans mes coups tordus car ils n'hésiteraient pas à me couvrir par amiié et solidaritélégionnaire. Je ne les ai donc pas pévenus et, ques que soient les résultats de l'expédition, j'ai décidé de ne pas leur en rendre compte.
Trois heures aprè, Hoang est éendu sur mon lit de camp à Dian. Une belle opération de commando.
Une porte éclatée su un coup de bélier d'Adamkévicz. Un homme qui se lève surpris drrière sa table de travail tend lamain ver un tiroir, puiscroise les bras devant lesmitraillettesbraquées., et déclare avec calme: " Vous êtes plus fort que je ne pensais. Tant pis pour moi".
Les papiers raflés, Adamkévicz a juste le temps de siffler un verre de choum et de sauter en vltige
dans la jeep. Retour à fond de train.
- Vous, lieutenant Matteï, vous êtes capable de comrendre le combat que e mène, déclare Hoang.
- Vous me connaissez ?
Un imperceptible sourire se dessine sur le visae de Hoang.
- Nous sommes trs documentés sur eux qui nous gênent.
- Votre combat, je le comprend. MLais je n'admet pas votre manère de le mener.
- Ous utilisons les armes de nos moyens.
- J'ai déjç entendu cela... Non, vous ne pouvez comprendre . Je revois le visage crispè de Nguyen-Binh
prononcant les mêmes paroles à Cholon.
- Je reconnais, pursuit Hoang, que vous nous posez des problèmes en adoptant des méthodes auquelles les autresne nous ont pas habitués. Mais vousrisquez de ne pas m survivre lngtemps. Car je
suppose que vtre décision est prise en ce qui me conerne....
Il y a dans l'interrogation comme une note d'espoir. J'llume une cigarette, aspie profondément.
- Vous allez payer parce qe c'est la règledu jeu vous venez de le reconnaitre.Mais aussi parce que vous avez suscité ontre moi, les vacheries de mes compatriotes, trop heureux de croire - ou de faire semblant de roire - que Vinh n'était pas de votre bord.
- C'est une vengeance! Comment dites-vou, une........
-Une vendetta, oui, d'une certaine façon. J'avais le choix entre vous laissez continuer ou vous arrêter
sans prévenir ma hiérarchie, afin que vous ne soyez pas relâché dans lajournées. En choisisant la deuxième slution, j'ai décidé d merner contre vous le combat à ma manière.
- O pourrait s'entendre.... hasarde Hoang.
- Les renseinements, je les ai.U bien ils se trouv,nt dans les papiers que j'ai récupérés.
- Je parlais de votre Légion d'Honneur.
- Bravo, vou connaissez aussi ette histoire. Non merçi, je n'y tiens pas assez pourla payer d'une
trahison. Un ilence tombe sur la ièce où un homme sat maintenant qu'il va mourir.
- Je rerette Hoang, que nous n'ayons pas ét sur la même longuer d'ondes.
Sûr de ce qui l'attendat Hoang, essaya alors couageusement d'assommer Adamévicz avec un morceu de fer, geste qui lui fut fatal. lfaut enterré avec discrétion.
Jamais les autorités de Saïgon ne comprirent pourquoi ni comment avait disaru cet interlocuteur aimable ui savait si bien juer lerôle de nationaliste éclairé et modéré

A suivre.
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MessageSujet: Matei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeMar 1 Jan - 12:43:05

Suite.

Il est 4 heures du matin, ce 24 septembre 1946,, Adamkévicz entre comme chaque jour dans ma
chambre, un quart de café nir à la main. Il allle la lumière et sapproche du lit.
- C'est 'heure, mon lieutenant! debout, c'est l'heure.
- Oui, arrête de geuler....
Jem'asseds, m'étire et m'immobilise, bras en croix.
- Bon sang, tu est déjà cuit!
Adamkévicz tent de se justifier, pour une fois sans conviction.
- J'ai été her chez la grand-mère.....
La "Grand-mère" est une villageoise de Dian avec laquelle il a conclut unmarché par l'intermédiaire de
Le: moyennant quelques largesses il peut aller casser une petite croûte chez elle, y faire laver sa chemise et satisfaire songoût de grand mandarin débonnire pour le choum.
- Tu te moqus de moi ?
- Le vieux vient aussi de me donner un petit pousse-café.
- Petit oui...que foutait Han à cette heure dans la cuisine ?
- Jene sais pas, mon lieutenant. Il pouvait peut'être pas dormir, alors il a pensé à ortir une boutelle
our me faire plasir.
- En out ca, bourré ou pas, tu vins en patrouille.
Le soleil n'estpas encore levé qant le commando sort de Dian. Celui-i est exceptionnellement renforcé
d'une section var on signale un concentraton viêt dans le sud.
Je me sens très vite mal à l'aise et transpiremalgré la température encore fraîche. "Peut-être ma 1 ére
crise palu" Mes jambes deviennent plus lourdes à chaque pas. Je trébuche sur une racine et serais
tompbé si Adamkévicz ne m'avait pas retenu. Rapdement d'atroces douleurs d'estomac me courbent
en deux . Soutenu par mes deux gardes du corps, j'avance dans un brouillard d'hévéa qui se heurtent
se enchent,se redressent et entre lesqueles le visage de Han m'apprait,grimaant,menaçant. Das un
éclair de lucidité, je demande à Adamkévicz :
- Où avais-tu foutu le café pendant que tu te tapais le chom ?
- Surla table delacuisine, je crois, mon liutenant.
- Et Han ?
- Ben, il était assis à côté, mon lieutenant.
J'ai copris. Je me penche en avant et utilise mes dernières forces pour vomir. Un liquide brun et ade coule de ma bouche. Je sombre dans une nuit peuplée d'épines. Plus tar,entre deux syncopes, je distingue vaguementle médecin du bataillon,à califourchon sur un nuae agité qui,seringue en main et sttéhoscope aux oreilles, m'examine d'un air grave. Mes membres sont comme tétaniés. Mon sang martèle mes tempes.
Jeme réville dans une chambre inconnue, silencieuse, aux murs jaunes. Les mscles me font encore
souffrir, mais l coeur est apaisé.
- Vous revenez de loin, vou!
Rougier s'approche du lit, pour une main amicale sur la mienne.
- Ou suis-je ?
- A Saïgon, à l'hopital.
Mes lèvres déssechées me fontl'effet de morceaux debois. Je garde le silence,recherche ms souvenirs
- Encore une veine que je puisse vomr à olonté sans me trafiquer la bouhe.... Le afé au réveil, la seule
habitude que j'aie conservée. Fortiche, les viês! ils ont mis le temps, mais découvert la faille. C'est bien
Han, le propriétaire, qui m'a empoisonné.
Rougier sourit.
- Le toubib a raison, vous êtes sauvé puisque vous voilà repris par vos démons. Ou, c'est le vieux,ne
vous bilez pas, Lée s'en occupe. Mais quand vous irez mieux, il faudra qe vous voez Adamkévicz.
Inquit, je me redresse sur un coude.
- Une grosse connerie ?
- Pasencore, mas il s'estime respnsable de votre empoisonement. Depuis,il s'est foutu dans n coin de
otre chambre, la face contre le mur et refuse même le choum extra que Fenandez lui a acheté.
- Ilne fautpas le laisser, mon capitaine. I est capable de se flinguer.
- Ne vous inquiétez pas, je vous l'everrai demain.
Je reçois chaque jour la viste de Lée. Han a avoué. Pou 10.000 piastres,accompagnées pobablement de menaces de mort, il avait acepté de m'empoisonner au " Tachtin", mélang d'arsenic et de scarabées
pilé, qui présent l'avantage de perforer les intestins.
Le bataillo,doit rejoindre le Tonkin.A la compagnie c n'est d'aiolleurs djà plus la même chose. La capitaine Rougier nommé adjudat-major,prépare sa cantine.
- Viens avec mo.
Lée secoue la ête :
- Là-bas, mon lieutenant, je serai un étranger presque autant que vous. Le Tonkin, pour nous, c'est comme l'Allemagne pour vous.
- Tu seras partisan.
- Ous n'avez pas bespn de soldats, les légionnaires suffisent, mis de renseignements: et pour çà, ne ne vous seais pas utile.
-Veux tu que je parletoi à un ami ?
- Vous le savez, mon lieutenant, j'ai rejoint la France à cause e vous.
Le toubib ne me libère que dans les premiers jours de 1947. Il voudrat que je reste à Saïgon en convalescence, il n'est pas raisonnable, ma place est au Tonkin.
Lée m'ccompagne sur l'aérodrome. Au moment de l'embarquement, je lui tape sur l'épaule, et entre sans me retournr. Au passage de l'avin, je crois apercevoir Lée qui m'adresse un discret sgne d'adieu.
Je l'iagine jetant un regard désempré en diection du nord où habite un aute peuple.

A suivre.
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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Jan - 14:47:21

Suite.
- Montoya!
- Matteï! Laisse moi te regrder. Oui, un peu maigri mais l'air toujours aussi fonceur. Le voyage ?
- Escale à Seno/ Atterrissage à Gia Lam . Le premier convvoi pour Haïphong.
Montoya, c'est un cas, Ancien juge de la République Espagnole, réfuié après la victoire Fanco au ,Maroc français ouù ilsurvit en exercant toutes sortes de métiers. Il s'engage dans la2 éme D.B. au lendemain du débarquement américain n Afique du Nord et participe à tous les cobats.La paix revenue, sa qualité d'étranger lui inerdis de continuer à servirdans l'armée régilière; il est donc versé dans la Légion Etrangère, avecle grade de leutenant. De taille moyenne, grassouillet mais agile, Montoya est réputé our son courage, sa gentilesse,sa débrouillardise, et son horreurde la paparasse.
- Que deviens-tu ?
Il fait la grimace.
- Compagnie de Ommandement desservices. L'asministration, quoi! Pourme distraire, je particie à des operations dès que je peux m'évader.
- Mon pauvrevieux!
-Tu sais, nous risquons de trinuer ensembleà nos malheurs.....
- Qu'est-ce que tu racontes?
- La 4 éme, dont tu devais prendre le commandment en qualité de ieutenant le plus ancien,a été envoyée à plus de 100 Kms d'ici. Viens,on va se remonter lemoral au bar, je te raconterai.
Les coudes plants sur la table, je rgarde ma bière 'un oeil mauvais.
Tu sai que le vietminh, déjà maître du haut Tonkin, a attaqué en décembre toutes les villes importantes. On a résisté, mais des combat se déroulent encore dans pesque tous les faubougs. Bref
à Nam Dinh, centre important sur le fleuve rouge, dans lebas delta, un dmi bataillon de coloniaux a réussi à suver la population européenne et s'est retranché dans la citadelle.
- La citadelle ?
- Montoya sourit :
- Malgré un nom qui évoque une défense en altitude, ce n'est qu'un vaste camp construit sur unterrain plat, à 500 m d'n canal secondaire. On a envoyé la 4 relever les coloniaux, voici 10 jours.
Pas mal de casse au débarquement. Maintenant, jusqte uelques harcèlements. Mais la compagnie est
encerclée. Impossible de la rejoindre.... A quoi penses-tu ?
- A Auguste...
Montoya me rgarde avec inquiétue,en se demandat sans doute si le pison peut avoi une telle action àretardement sur les faultés intellectuelles.
- Oui, à Auguste: "Varus, Varus. Rendez-oi mes légions"
Montoya éclate de rire :
- On te les rendra, mon viex!
- Oui, mais quand ?
Affecté momentanément à l'E.M. du Bton, je particie pendant 2 mois à la réouverture de la route Hanoï-Haïphong, bientôt parsemée de petits postes de garde ou le corps expéditionnaire parpille ses forces.Je ne réussis à prendre patience que sutenu par l'amiié de Montoya et d'un personnae pittoesque, aviateur de profession, amateur d'alcolpar inclination, casse-cou par tempérament : le
lieutenant de Fontanges sontl'unedes missions régulères consiste à ravitaille les assiégés de Nam-Dinh. Je ressens le beoin de rester en contact avec ma compagnie. R Fontanges, qui n'est pas hommes à se demander si les règlements interdisent la pésence d'un voyageur supplémentaire à chaque parachutage il m'enmène.
- U champagne ? interroge t'il n jour, en me voyant embarquer avec une caisse qu je manie avec la plus rande précaution.
- Non un cadeau pour les viets Pourriez-vous rpasser sur le lieu de parachutage, j'aimerais exainer les résultats d'une premoère expérience
- Bien sûr!
Une dmi heure après, l'avion survole Nam-Dinh à basse altitude. Fontages n'a pas peur de voler au ras des paquerettes. Malgré les tirs nourris. Avec le calme de 'habitude, le largeur regarde le sol qui défile à toiute allure, lève le pied, tend ses muscles et pousse le coilis de ravitaillement courrier.
- A vous, mon lieutenant.
- Sûr que çà ne tombe pas dans la citadelle ?
- Sûr,mon lieutenant.
Fontanges vire sur l'aile, repasse. A plat ventre près de l'ouveture, j'aperçois des petits soldats jaunes qui courent, gambadent comme des enfants pour attrapper la caisse qui se balance mollement u bout de son parachute. Lorsqu'elle atterrit, les orps semblent se désarticuler : 20 grenades dégoupilées, uillères bloquées dans 20 verres qui se cassent au contact du sol, ont explosé.
L'avion repredn de l'altitude, Fontage, hilare à son poste de pilotage, me fait sgne d'approcher. Dans un brut infernal, il hurl pour se faire entendre :
- I un jour vous voulez ml'offrir un cadea, sahezle, je n'ai que faire de vos dons.

A suivre.
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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeJeu 3 Jan - 14:56:59

Suite

En avant garde avec mes légionnaires - les blessésde Cochinchine sortis des hopitaux et les renforts qui, comme moi, n'ont pu rejoindre la compagnie - , je suis ce jour là de joyeuse humeur Nam Dinh va être dégagée et e rendre mes hommes.
On aperçoit les premières maisons du quartir chinois de Vixuyen lorsque sur la guche, ver les marécages, des oups de feu éclatent. Je fonce avec ma section. Plus quele spectacle, la question me laisse stupéfait :
- Vous n'auriez pas une cigarette? Dites, vous n'auriez pas une cigarette?....
Une ambulancière, " Aline Lerouge", tranquillement assise sur une diguette, pressse un mouchoir sur a chemise déjà inodée de sang. Vousn'avez pas de cigaretts?... N vous inquietez pas, jste un petit calibre, riçen d'essentiel n'est toché.
Je sors un paquet de ma poche, le lui tend, allume la igarette d'une main qu ne tremble pas,puis malgré ses protstations véhémentes, j'étend l'mbulacière sur un brancard et la fait transporter à l'entenne chirurgicale.
- Merçi pour le paquet de sèhes, me lance t'elle en guise d'adieu.
Aprs une série de petit accorchage, les vietsabandonnent Nam Dinh et se retie sur la rive du canal. Je
retrouve ma compagnie, mes habitudes, mes fidèles..... et Adamkévicz.
- Quand est tu rentré de permission ?
- Juste avant que lacompagnie quitte Haïphog, mon lieutenant.
- Tu es esté combien de temp chez toi ?
Il me egarde, étonné. Chez lui ? c'est ici
- Chez ta mère......
- Ah, trois jours, mon lieutenant.
- Comment? je te done une permission pour aller lavor et tu ne asses que trois jors avec elle!
- Le temps de régler une vieile dette......
Adamkévicz s'arrête deranger mes papiers et ajoute :
- Juste le temps de savoir où elle planquait son ognon pour le boire à a santé.
- Je savas que t étais un soûlard, j'ignorais que tu étais un salaud.
Adamkévicz seoue se tête blode, explique avec placidité.
- Mon lieutenant, j'ai surtout bu à la santé d'un gosse de cinq ans qui attendait le retour de sa mère et voyait cette femme ivre. Comme çà, je me sui payé....maintenant, si vous voulez, je ui renvoie son argent.
- Non, j'ai compris, tu le gardes.
La compagnie va rester quelques temps à Nam Dinh. Admajévicz a repris possession de son domaine domestique, sur lequel il exerce une autorité sans partage.
Il ntre dans ma chambre, dépose une bouteille de vin blanc.
- Tu vas me foûtre la paix ?
- Du pinard, mon lieuenant!
Levin blanc ne fait pas partie de l'ordinaire du mess,encore moins en Indochine, encore moins en opération.
- Qu'est-ce que tu a encore fait ?
- Je vous jure......
Je sens le coup fourré.
- D'où vient ce vin ?
Adamkevicz exprime, d'une moue, son ignorance.
- Tu te fous de moi ?
- Je vous jure, mon lieutenant.... répète t'il d'unevoix mal assurée.
Bribe par bribe, il finit par raconter l'histoire. Un commerçant chinois a offert une tournée de blnc à dex légionnaires, sans dute avec l'espoir d'acheter les bonnes grâces del'armée. Ix minutes après,la
compagnie envoie 6 plénipotentiaires négocierl'ahat du stock. La discussion tourne mal.
- Alors ?
- Il aurait fallu deux mois de solde de la compagnie pour payer ce macaque.
- Continue.
- Les hommes sont ressortis...
- Tu accouches!
- Ils ont trouvé un viet armé dans l'arrière boutique... vous devinez le rese, y en a un qui a ouert la porte balancé une graenade et refermé.
- Vousaurez de mes nouveles.
Adamkévicz sort en secouanttristement la tête :
- Ce vin, je l'ai payé, oi. (mot interdit de MUNCH), si le lieutenant deande qu'on rende les outeilles ....j'aurais dû me saouler avant. Il ne faut jamais économiser, Frnandez à raison.
Les viets se sont retirs dans la montagn, chacune de messections pourtant iras'enliser dans les marais de Nam Dinh.
- Merde,à quoi ça sert , râle Fernandez, les iets sont partis.
Jentends Adamkévicz expliquer :
- Tu ne comprend pas le lieutenant nous fait payer le coup du chinois.
La chasse à l bouteille se poursuit, particulirement à la Mission Espagnole qui abritait 500 catéchumènes et sert mainten ant de P.C. au Bton. Pourles légionnairesles plus obtus, cela va de soi:
Curé signifie messe, et messe pinard. Mais les mrs,le parquet sont sondés de la cave au grenier, les jardins retournés, ne livrent aucun résor.Perplexes, les hommes se réunissent, discutet, suputent, sous l'oeil amusé de leurs officiers.
Un hasard iraculeux finit cependant par réompenser leurs efforts. Des égionnaaires, en creusant un emplacement de mortier dans un terrain vague proche de la Missin, tombent sur une cache renfermant plusieurs centaines de bouteilles de xérès. Ils regretteront de navoir pu retenir leur joie,car le commandement alerté ordonne une équitable réartition u stock, entre les cmpagnies.
- S'ils avaient fermé leur gueule, mon lieutenant, ils pouvaient se bourrer jsqu'à la fin de leur contrat, commente Fernandez.
- Et alors, il ne faut pas être égoiste!
Ernandez en reste sans oix. Qunt au prêtre espagnol chargé de la garde de la Mission, par faveur spéciale, il aura droit a quelques litres pour honorer le seigneur.

A suivre
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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Jan - 14:53:51

Suite.

Ninh Binhétait paait'il, avat 1946, ue coquette petite ville , située 30 kms au S.O. de Nam Dinh, au confluent du Daye du Va Giang, cette cité du bas-delta annonce par sa topographie les premiers escarpements de l chaine anamitique.
Parti de Nam Din en avant garde, je meretrouve en effet à plat ventre ans la boue. Le pitonqui contôle lavoie ferrée et la route a été netoyé par une section après un pllonage au mortiermais, a pied de la paroi rocheus, des viets réugiés dans un blockhaus , construit naguère par le génie français, clouent la compagnie dans larieière. Déjà, plusieurs légionnaires sont tompbs.
- Ilfaut le prendreà la grenade, Delamarr, pas d'autres moyen. On te couvre avec leF.M..
- Lesergent-chef Delamare, 25 ans, grand, costaud, a connu d'autres boues et d'autres champ de btataille. Il observe avec flegme les 150 m de terrain qui nous séprent du nid de mitrailleuses. Puis, il désigne 5 hommes d sa section, ui le rejoignent en rampant sos le feu des armes automatiques. Un chuchotement, quelquesgestes: Lelégionnaires se débarassent de leurs sacs et de leur chapeau de brosse, emplissent leurs poche de chargeurs, prennent chacun deux grendes et s'éloignent sur la gauche pour ne pas se trouver dans la ligne de feude leurs camarades. Au signal de Delamare, tandis que les F.M. de la compagnie arrosent les embrassurent dublockhaus, ils bondissent dans la boue tirent au P.M. cmme pour conjurer le mauvais srt, et se jttent haletants derrière la première diguette ,
étonné sans dute, d'être encore en vie. Delamarese retourne, lèv le pouceen l'air ,approbateur.
En 4 courses éperdue dune trentaine de mètres, le commndo progresse jusqu'à la dernière digutte. 9à va devenir sérieux pour Delamare. Devant lui, 20 m de terraind découvert. Aubout, les cnons des armes viet. C'et l'affaire dun seul, à tour de rôle en cas d'échec.
Delamare pose son P.M. prend une grende dans chaque man, nspire profondémnt et se jette droit sur le blockhaus. Entrainé par son élan, il saut sur le toit, dégoupille les grenades et les jette calmememt parles embrassures.
Lorsque je le rejoins, il savoure une cgarette aupès de 6 cadavres viet déchiquetés.
- Tu sais, je n'ai jamais vu une aussi belle attaque de blockhaus!
- La chance, mon lieutenant, la chance. Devant le nid des viets, le terrain était sec, les gars au F.M. sont champions et..... et je crois que je n'ai jamais ouru aussi vit de m vie.

Peu après, les renforts débarquent à Ninh Binh. La ville est reprise.
Après une nuit de repos dans une église, ma compagnie progresse en direction de Phu Ly à l recherche du contact avec les vietsqui semblent refuser.
Vers 9 H du matin, quelques coups e feu sont tirés sur la section de tête.
- Cà vient du village, mon lieutenant.
Delamare désigne du doigt quelques paillotes au pied d'un escarpement.
- Va voir.
- Quelques dtonations, des rafales de mitraillette auxquelles sccèdent rapidement le silence.
Les égionnaires reviennent, poussant devant eux un jeune vetnamien.
- Ne me tuez pas implore t'il
- Pourquoi nous a tu turé dssus ?
- C'est les ordres ?
- Quelsordres ?
- Retardez votre avance pour que nos chefs puissent gager la montagne.
- Quels chefs?
Le jeune type fait la mimique d'ignorance.
- Ils sont partis c matin en camion en direction de Phu Nho Quan.
D'un geste, ilindique l'ouest.
Je m retourne vers Montoya, venu ce matin se dégourdir les jambesavec nous.
- Q'est-ce que tu en penses ?
Il éclate de rire.
- Comme toi je tente le paquet. Je me fait ensuit engueuler parce que je n'ai pas eu le temp de prvenir mes autorités.
- FDelamare!
-Oui, mon lieutenat.
- Les 30 meilleurs macheurs. Pas uestion de s'encombrer, un poste radio, un F.M..Départ immédiat.
Et j me met en marche, sansme retourner. Le plan des fugitifs est clair: remonter le Day à toue allure et se réfugier dans la montagne ou la poursuite sera imposssible. Une seule solution par conséquent,
les rattraper à la course,les accrocher, tenir jusqu'à l'arrivée des renforts.
Toutes les heurs, j'accorde 5 minutes de repos, dont les hommes profitentpour remplir leurs gourdes
dans l'eau de la rivière ou de l'arroyo. Les amibes? ils s'en foutent,l'amibiase est pour après-demain,
et demain, ils seront peut'être morts.
La chaleur humide, les moutiques, les sangsues. Le payagemorne des rieières s'intégrent dans leur vie, u'ils n'y font même plus attention.
Toute a journée et oute la nuit, nous marchons au mêmerythe sur le traces de pneus.Les treillis sont rempés de sueurs et d'ea, durcis par la boue.
- Un cou de gnole çà ferait du bien!
- Tu ne comprnd pas, qu'avec cette prmenade, tu te fait une nouvelle santé? C va la santé, mon lieutenant, la preuve, ce sont les veux qui tiennent le coup. On récupère peut'être moins vite,ais on est pus résitants.
Sacé Adamkévicz, illettré, pailard, ivrogne,mais non dépourvu de bon sens.
Les légionnaires qui suivent sont des anciens. Le autres ont étés abanonnés par groupes de deux ou troissur les crêtes calcaires. S'ils ne peuvent plus avancer, autant qu'ils protégent les points dangereux en cas de retraite.
U matin, nous ne somes plus que 5, harassés et barbs, ui regardons fixement devant nous, au délà d'un pont détriuit, levillag de Phu Nho Quan en flamme. Machnalemen, je m'appuie contre l'aile d'un vieux car Renault abandonné, dot le capot est encore chaud.
Là-bas, derrièe le tourbillon de fu et de fumée, commence la jungle d'altitude, muraille verte, abrupte,sans issue.

A suivre.
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MessageSujet: Matei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Jan - 20:25:50

Suite.

- C'est loupé , Delamare,maisje devais tenter l'impossble.
- Vous plaisantez, mon lieutenant! on marche pndant des heurres dans une région incontrolée, on sème leshomes éuisés au fur et à mesure des kilomètres, et on ne tombe dans aucune embusade! Moi, je trouve qu'il vous a fallu une sacrée dose de pot.
La chance effectivementn était à portée de la main.20 ansplus tard,à Aix-en-Provence, je rencontrerai chez desamis un indochinois, ancien vietminh rallié et réfugié en France après Din Bien Phu. Ninh Binh !
lenom tombe par hasard dans la coversation, je raconte mamache forcée lelong du Day. Mon interlocuteur sourit largement.
- Hô Chi Minh a eu sacrément chaud quand vous étiez àses trousses.
- Hô Chi Minh ?
- Oui,mon colonel, il était dans le car.
- Bon sang. A quelques eures près......
- Vus savez, la poisse fut pour ceux qui ont été définitivement rendus muets pour assurer la séurité de notre huile. Entre nous, nous avons appelé cette piste la route du silence.....

- De la véritable Izarra aux fleurs des pyrénées.
D'un airgourmad, Etcheverry remplit 3 verres de la iqueur basque.
- Je bois, auquatrième, on capitaine.
Hier, jai déà copieusement arrosé mon troisième galon au mess, mais je suis eureux de la fêtr aujourd'huiche Béniat Etcheverry, ingénieur aux chemin de fer d'Indochine.J'ai fait saconnaissance trois mois plus tôt, lorsque la comagnie remontée de Nnh Binh, a été chargée de protéger le troçon
Haïduong-Laïkhé. Madame Etcheverry est Eurasienne..
- A votre santé, Madame....REt à clle d'Anne. Je fait un clin d'oeil à la petite fille qui vient d'entrer.
Anne,avec timidité, me tend le dessin multicolore d'un père Noël.
- Allons Anne, il est trd, va dormir.
- Que pensez-vous de la situation,capitaine ?
Madame Echeverry a poséla question, avec gravit.
Jedemeure un moment pensif,termne la liqueur..
- En Cochinchine, nous affrontions la guérilla, ici, c'est déjà la guerre.
-Le chinois, c'est l'envahisseur!...
Oui, Etcheverry. Mais nous aussi, et de surcroit nous sommes les nvahissuers blancs. Bien sûr, l'armée à réoccupé tous les grands centres, rétalit les liaisons principales. Et ensute? Comment luttercontre les viets? Il faut l'appui d'au moins une partie de la populationet nous ne l'obtiendrons que si,au ythe des viets, nous pouvons en opposer un autre, peut'être le même.
- J'ai entendu dire que vous avez failli avoir un gros pépin.
- Exact, et cla constitue l'illustration de ce que je vous disais, mais je n voudrais pas vous ennyer avec ceshistoires, madame.
- Ces histoitre, sont notre aveni, capitaine.
- Oui, de la ruse et du courage;;;; le bataillon ratissait du côté de Sept-Pagodes, 20 Kms au nord de Haïduong. Trois compagnies progressaient le long du Song Thai Bin, e rencontrat que des vilages déserts. Rebelle au bas-fond, je suivais avec ma compagnie les lignes de crêtes à quelques distances, car l'endrit assez vallonné anonce les approches du Haut-Tonkin. Vers une heure de l'après midi, le bataillon fait halte dans un hameau pour casser la croûte. Subitement, l'attaque se déclenche. Des centaines de viets surgissent en hurant de dessous les meules de paddy savament disposées à proximité des paillotes, auxqulles, personne n'avait prêté attention.
Le bataillon est saué par le calme, la dicipline des légionnaies, et parce que les viets, n'ayant pas ocalisé deux compagnies ui progressaient sur un autre axe, se trouve à leur tout, pris en sandwich. Nous avns récupéré 70 fusils et 1 mitrailleuse. De notre côté, 6 tué et 17 blessés dont un grave un lieutenant touché dès le début du combat. Khiel, l'infirmier - un ancien médecin l'examine derrière une diguette, secoue la têe : " rate éclatée, me dit'il, il fut leconduite à Sept-Pagodes, à l'antenne chirurgicale de la Marine" Pas d'hésitation, nous partons au pas de cours avec une section. E blessa ballote sur une civière, le ventre burré de plusieurs kilogs d'ouate. 18 Kms en 3 heures etdemie.
- Comme dans l'armée de bonaparte en Italie, vos hommes n'arrêtent pas de cavaler!
- Pour être franc, je dois avouer que la chance nous a fait rencontrer, une infirmerie clandestine viet
dont les deux gardes ont v oulu jouer es héros. Nous avos brécupéré les infirmiers et les avons crevés à transporter notre blsséEt aussi, une file, captive puis maitresse d'un petit chef local parti en
opération. Pauvre Phuong!
- Pourquoi ? 'étonne Etchevery.
- Oh, j'aivoulu éviter le renouvellement des désagréments qu'ellevenait de connaitre succesivement avec les soldat des deux camps.Et ce matin, malgré ses supplications, je l'ai placée chez les bonnes
soeurs
- Et leblessé ?
- Sauvé par le chirurgien. Mais dites-oi, Etcheverry, et la voie ferr&ée ?
Etcheverry hausss les épaules avec décoyrgement.
- La partie n'est pas égale. Nous devons protéger chaque kilomètre. Le viet attaqe ou il veut.
- Sur le planmilitaire, nous ne pouvons guère faire mieux que de contenir les viets.
- Mon capitaine,nous n'avons peut'être plus aucun droit sur cette terre.
_ Etcheverry, nous sommes malheureusement nés sous le bas-empire.
- Alors, rien à faire?
- Rien, sinon regarder dans quel sens court la voie
Comme vous dites, elle a fonctionné dans les deux sens. Je crais que maintenant, elle soit limitée à un sen unique, vers Haïphong devenu port d'embaruement...

A suivre
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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Jan - 15:08:10

Suite.

Un nuage de poussière s'estompe au bout de la route. Les camions de la compagnie descoloniaux du
caitaine Bretodeau foncent vers Cao-Bang,après avoir laissé la place à la Légion.
Je fais un bref inventaire de l'héritage qui m'est légué : une quarantaine de kilomètres de la roiute coloiale n° 3, dans le nord est tonkinois, qui s'enfoncent entr les provinces chinoises du Kouang Toung
Mon PC? Un fortin de bambou planté au fondd'une cuvette près u village de Ban Cao. A l'est et àl'ouest sur le R.C. 3 deux autres postes: Bel Air et Nyang Son. Voilà mo nouvel empire, et pour le défendre contre les viets et so allié chinois, les 150 hommesde la 4 éme compagnie.
L'Etat-Major a conçu etv réalisé une belle opération aéroportée en octobre 1947 pour le libérer le hat-tonkin après les illes du delta. Mais j'ai assuré pendant 3 mois laprotection es convois de ravitaillement sur la R.C.4. qui relie Langson à Cao-Bang, et j'ai appris que cette route empierrée qui se faufile à travers collines calaires et pitons boisé, est une prime offerte aux viets par la nature La R.C.3 qui la prolonge de Cao-Ban à Ba Ka, en passant par Ban Cao parait églement destinée, avec ses virages, ses éfilés, ses précipices, à faire circuler le troupes françaises pour la plus grande gloire des attaquants.
" Un cordon ombilical qui n soutiendrait aucune espérance. Chaque balle viet peut coûter un homme.
Bien sûr, l'E.M. n'est pas stupide et doit intégrer le haut tonkin dans un plan strtégique: Il vut fermer la frontière chinoise et reprendre possession du domaie français en s'appuyant sur les minoritès hostiles au vietmin, essentiellement annmite."
Bretodeau m'afait un topo samblable, résoument optimiste: Les Man des montagnes et les Nung des
vallées étant francophiles, le vietminh ne peut mener ue des opérations limitées de guérilla. Mais Bretodeau,n'a pas l'expérience de la R.C.4 sinon il se garerait de ésestimer un ennemi courgeux qui apprend son métier en se faisantlamain sur les convois.
Réccuper le haut-tonkin se justifie à condition que les postes réussisent à rayonner, protéger et rallier la opulation, sinon la route aura pour seule utilité de faire tuer les soldats chagés de ravitailler leus camarades assiégés et donc militairement inuties.....Mais quelleconnerie de s'installerdans les bas
fonds.
- Qu'est-ce que tu veux ?
Adamkévicz s'gite depuis un moment.
- Rien,mon capitaine, j pensais seulement qu'il n'y a personne ici pour nous emmerder.
Persoone, pour Adamkévicz , signifie aucune autorité étrangère à la Légion.
- Tu vas voir, nous allons créer la républiue de Ban Cao avec Bel Air et Nyang Son pour ville principales,
puis nous concluerons des pactes avec les pays voisins. A partir de maintenant, Adamkévicz,tu appartins à la glorieuse armée de la république de Ban Cao, dont je tenomme grand dignitaire.
L ne m'avait jamais vu si expansif. Perplexe, il soulève so képi, et gratte sa tigasse blonde.
- Grand dignitaire réfléchit'il à haute voix. C doit impressionner les filles etles civils!...
Mon capitaine, si vous volez, je serai en même tems ministre des borels et des bistrots et, comme il ne faut pas être égoïste, Fernandez sera mon adjoint.
Pour fêter l'évènement de lanouvlle république, Admkévicz décide que l'ocasion ne peut êtremeilleur de s'imbiber copeusement., les toasts en l'honneur de Ban Cao se succèdent pratiquement sans interrupton, parfois lrsqu'il réussit àrépondre à l'appel d'inpection, précdent une patrouill de nuit.
Ordinairement, je le préviens: " Demain, tu viens e opération avec moi, alors fini le choum, autrement, la raclée". Mais aujourd'jui, u renseignement, le premier, ourni par un chef de village Man, doit être controlé immadiatement. Je ne sais cmment Aamkévicz réussit à simuler un état normal mais je ne remarque rien et comme il a la réputation justifiée de posséder une ouïe excetionnelle, il ferme la marche avec son P.M..
J'abandonne la R.C.3 pou me diriger par un sentier vers les hauteurs qui dominent la route. Mais je dois bietôt m'arrêter; je sens un bizarre flottemet derrière moi.
- Adamkévicz, mon capitaine. On l'a perdu, m'explique un légionnair d'aarière-garde.
- Bon sang, demi-tour! ils ont du me e poignarder.
Les hommes fouillent le terrain systématiquement;
- Des pas, mon capitaine.
Sur le bas-côté de la route, où nous sommes redescendus, des traces fraîches de brodequis s'éloignent en zigzaguant vers Bel Air.Cela me rassure quelque peu, mais il faut foncer. Je soupconne
Adamkévicz, encore bourré, s'est endrmi en marchant et a continué tout droit lorsque la patrouille a bifurqué. Mais j'imagin aussi, tous les pièges ou peut tomer un soldat isolé, ivrede surcroit, et les hommes qui exp)lorent les fossés en perdant le mins de temps possibl l'ont compris eu aussi.En partant les coloniaux nous ont dit: " Fîtes gaffes, les gars, il y a du vet dans le coin." Recommandations surperflues. Ca pue le viet, pa ici.
Quand nous arrivons à Ben Air, près 15 kmsde course, je trouve Adamkévicz endormi dans la cour du poste et ronflantcomme un bienheureux. Je le réveille avec rudese.
- On retorne à Ban Cao, mon salaud, mais cette fois, tu marchezs devant.!
Le lendemain matin, quand il pénètre dans ma chambre de l'ar le plus naturel, quart de café à la main
ma décision est prise.
- Ton café, terminé! je veux plus d'une ordonnance qui me fait loupr des affaires importantes.
Suprême sanction, Adamkévicz perd le droit de participer aux patrouilles et d'exercer ses talents de garde du corps. Mais je sens quela punition ne peu être prolongée. Se senant exclu de sa communauté, Adamkévicz erre dans le poste sans parler à personne, refuse même le chom, CapCorse ou Cinzanno que ses camarades sont allés chercher pour lui. Comme il va faire une bétise, jel'envoie le chercher.
- Ou je te mute dans une autre compagnie, ou je te fais casser la gueule sérieusement, car je ne suis mêm pas en colère contre toi, alors je ne peuxte foutree une raclée. Choisis.
Son visage séclaire et il répon sans hésiter.
- Je choisis la raclée.
Dans l'here qui suit, je désigne un costaud
- Attention, ne lui fait pas trop de mal, c'est un veux légionnaire.
Pe après, l'oeil tuméfié, mais l'ai rayonnant et assur, Adamkévicz se présete :
- Voilà, mon capitaie, j'a payé. Maitenant c'est moi qui sers ici.
Et sans attendre ma réponse, il saisit une paire de souliers à cirer et sort en sifflotant.

A suivre.
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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeDim 6 Jan - 11:17:28

Suite.

La fusillade s'est poursuivie toute la nuit mais l'aue va maintenant se lever, et es viets prêt à battre en retraite, a cessé de tirer. A 22 heres précises, lesviets par dizaines ont franchi e hurlant le ruisseau
qui sépare le vllage chinois du poste militaire. Pas des uérilleros, mais des soldats aguerris et ben armés. Ilssont parvenus au pied de la palissade de bambou . A la grenade et au mortier de 80 pointé à zéro,nous les avons epoussés.
Les viets partisen emportant leurs morts et leurs blessés, je fait mes comptes. 2 blessé et 1 disparu,
le caporal-chef Bonneau qui sera retrouvé peu après : orti du poste, sans ue personne ne s'en apercoive , pour prendre l'attauant à revers, il a fini par s'endormir dans une paillote. La chaued alerte
se termine dans les riresqua d Hamelin, qui avec Devos, le polonais Dzek, Fernandez et Adamkévicz,
constituent une bande d'inséparables, aperçoit sa chmise qu'il avait suspendu à un fil à quelques mètres de là palissade transformée en passoire. Obsédépar une ombre grise, il a concentré son tir, sur ce fantome qui le narguait.
Il mefaut tirer des conclusions de cette attque sans attendre la suivante. Les viets ont tâté le dispositif, répété la maoeuvre,la prochaine fois se sera du sérieux. Le jour même,, je m'installe sur la
colline à dex têtes que je décide de transformer en forteresse. Pource faire, j'ai besoin de laide de mon chef, le coloel commandant le 3 éme Etranger. Je vais donc lui rendre visite à son PC à Cao-Bang.
- Eh bien Matteï, quel problème ?
-Plus aucun en ce qui me concerne, mon colonel. Je me sus installé sur les hauteurs et je vais m'y organiser solidement.
- Le colonel Mabonne maugréait contre votre esprit frondeur. Il va maintenant hurler à l'insurbodinatin.
Le colonel S.... commande le régiment, mais son supérieur direct, le colonel Mabonne, dirige le seteur.
Mabonne, vieux soldat de la coloniale, qui a servi avan-guerre en Indochine, aplique les idées de
Lyautey sans plus d'imagination et de discernement. Pour lui, le contrôle de la popultion et du marché constitue l'impératif numéro un, et comm la poplation et le marché sont dans la cuvete, là doit se trouver la légion. Bref, il en resté à l'époque des pavillons noirs.
- Je suis chargéde la défense de Ban Cao et cmptable de la vi de mes hommes. Si le colonel n'estpas d'
acord, qu'il prenne ses responsabilits et donne des ordes écrits, je les exécuterai. DSe avis ou ses
conseils, je n'en ai rien à foutre.
S..... sopire.
- Ce n'est pas ^pour me faire part de ces bonnes résolutions que vous êtes venu, je supose ?
- Non, mon colonel. Tout à l'heure, jeme baladais au dépôt.J'ai découvert des tas de vieilleries qui me seraient sacr&ment utiles.
- Par exemple ?
- Des Lebel pousiéreux vec lesquels je pourais armer l'autodéfense de Ban Cao, un vieux canon de 60
que je mnterais volontier sur mon repaires et.......
- Oui ?
- Une montagne de caisses couvertes d'inscriptions anglaises: des mines antichar. Pour protéger les aords du poste , ce serait idéal.
S..... me lance un regard amusé. Il se doute que les mines antichar, dépiauées, vont servir à suppléer
la elle et la pioche lorsque la roche résistera à la rage des légionnaires. Un trou à la barre à mine das le rocher , une gouttière de bambou saupoudrée d'exlosif la mise à feu et hop!.
- Emportez fusils, cano et mines, t ne vous en vantez pas. Tenz, dit'il en me tendant un papier, vous avez de quoi assurez le transport?
- Je suis venu avec le 6 X 6, en prévisons. Merçi, mon colonel.

A suivre.
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MessageSujet: Mateï   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeDim 6 Jan - 15:28:26

Suite.

peu à peu, j'ai pris possession de mes terres. Mes patrouilles incessantes ont por objectif aussi bie d'étudier le champd bataille que dentrer en rapprt avec les Tho e les Man, mes futus alliés ou ennemis,
selon le rôle que je saurai jiuer après d'eux.
Par une nuit d'aril, je rentre au poste, épuisé après une longue tournée dansles villages,et me jette tout habillé sur mon lit. Demain Adakévicz m'engueulera avec l'affecton mal embouchée de ces vieiles bonnes qui, pour le prix de leur fidélié, se croient pzrmis de tout régenter.
- Mon capitaine, vous auriez pu vous lavez les pied avant de vous coucher.
- Tu m'emmerdes.
Réprobateur, Adamkévicz secouera la tête en déposant le café noir sur la tabe.
Mais à peine suis-je endorm, qu'il me réveills.
- Que veux tu encore à cette heure ?
- Moi, rien, mon capitaie. Mais un type veut vous parler de la part de Hien.
Hien commande quelques villages Man dans la haute montagne. Arrêté par Dong Chi Hoang, un autre
Man qui tente de créer une féération sous contrôle vietminh, il a réussi à s'évader, deuis, Hien n'a qu'un préoccupation, assouvr sa vengeance.
L'émissaire introduit tend un papier sans une parole. Entrois lignes écrites en un français phonétique
Hien me demande de venir jusqu'à lui pour un renseignement importnt. Par prudence il ne peut se redre à Ban Cao.
- Bon, j'irai le voir demain.
Cette hane netre les deux camps, j'espère bientôt en tirer parti. Mlheureusement Adamkévicz m'avait fait louper l'autre soir, une affaiee toiute cuite.Je ne peux me ermettre un deuxièe échec, la collaboration avec e Man, serait définitivement rompue.
La cerémonie du thé n'en finit plus, j'attends. AZprès un long silence Hien me murmur.
- Je sais oùest Dong/.
Voilà une bonne nouvelle.
- Il y aune rénion le 14, près du village de Cohlin, Dong y sera avecson éta-major.
- Cohlin, Cohlin.....
- C'est au nord, mon capitaine, à une journée de marche.
- Au nord! pas en Chine, par hasard ?
Chine ou pas, je dois reconnaître que celame préoccupe peu.
Hien me rehgarde inquiet et ajoute précipitamment :
- Avec un peit groupe, on y arivera sans se faire remarquer. J'ai envoé un homme , ila tout vu. Les viets chargés charés de la protection ne ont pas de patrouille.
- Combien de viets ?
Le Man baisse la tête.
- Je dois dire la vérité, mon capitaine, il y a.......
- Il y a ?
- Un bataillon...... mais je vous assre, on pourra passer.
Je siffle entre ms dents.
- ... pas facile, ton truc!
- Je suisprêt à y laisser ma peau, dit Hien bout d'arguments.
Je feins dhésiter, pour donner plus de prix à mon accord.
- C'est la peau de Dong qu m'intéresse, bon, explique toncoup.
Arès une longue discusion, Hien, tendu, attend mon verdict.
- On y va mais à une condition : Jet'interdis de parler de cette affaire. Personne ne doit être au courant, à part toi et moi.
Le lendemain, le colonel S... en route pour Bac Kan, P.C. du 1 er bataillon, s'arrêe à Ban Cao pour visiter le poste auquel mes légionnaires apportet les derniers aménagements.
- Du beau travail, Mattéï, votre petit Berchtesgaden.
- Merçi, mon colonel. Ici, je crois que je peux aire face. E bas, à la moindre attaqu sérieuse vous auiez pu nous rayer des effectifs.
Dans l'esellement du rocher, l batiment central a demi enterré et entouré de murs de pierre épas de
eux mètres.Il a été construit grâce à un comptable compréhensf de Cao Bang qui a fermé es yeux sur la disparition dune partie de son tock de ciment. Une seulevoie d'accès monte du illage: taillée dans le rocher au pic et à l'explosif, elle serpente sous le feu du canon de 60et des mortiers installés sur les deux hauteurs jumelles, surcroit de précution, des grenades piégées et es bambous acérés ont étés disposés de part et 'autre du chemin, et au flanc de l'escarpement quiregarde vers la Chine.
- Pas de refort à espérer, mon colonel ?
- Si, bonne nouvelle, je vousaffecte un vieux sus-officier et, pour fairebonne mesure, un numéo dont vous avez sns doute entendu parler.
- Des numéros, mon colonel la Légion en compte tellement.......
- Lui, c'est le gros lot! Burges, vous conaissez ?
- Ah,Burgens, que ne dit'on de lui! En tout cas, je sus ravi de l'arrivée d'un bon sous-officier pur épauler Kalish
-C'est un bon soldat.
- Oui, de la dynamite, à manier avec un maximum de précaution. Je l'avais chargé l'autre jour de contrôler un renseigneent qui me paraissait sérieux, concernant ne réunion viets. Malheureusement, Kalish a liquidé la sentinelle au poignard et dans la foulée abattu tous les participants à la mitaillette.
Résultt,pas de prisonniers à interroger.... A propos, mon colonel,je suis engagé dns une affaire assez érieuse et je pars demain en opération. Je ne puis ous en dire plus, autrement, çà n marcherait pas, mais je vous demande de me faire confoiance.
S...... s'arrête perplexe.
- Eh bien, je crois quee dois m'estimer satisfait. Il parait que d'habtude, vous prévéne....après.
Bon, ne forcez pas la chance.

A suivre
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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Jan - 17:38:17

Suite.

- Cao Bang, dis-je à Fernandez.
Méfiant, j'ai décidé de faire croire jusqu'au dernier moment queje pars pour une liaison habituelle
avec le secteur.
Adamkévicz, à l'arière , hume le vent avec délice. Ban Cao ient pour lui les promesss qu'il attendait.
- Fernandez, tu t'arrêtes à Bel Air.
Une quinzaine de kilomètrs au nord est de Ban Cao sur la R.C.3 Bis,Bel Air est une ancienne staton
estivale. Le poste est tenu pr une section sous lecommandement du sergent-chef Cattanéo, Italien,
calme, intelligent et courageux qui, après voir servi à 17 ans comme homme torpille, s'est réfuié dans le sud-est de la France où il a été rotégé des investigations policières jusqu'à la libération.
- Rien de nouveau dans le coin, Cattanéo ?
- Rien, mon capitain.
Je conteple le gros baton noueux qui me sert de cane.
- Je pars pour un affaire délicate. Appelle Hanot et dis-ui de m'envoyerCalish, Praskan et Clarens.
Armement: P.M., chargeurs et grenades en pagaille. Pas de nourritureDans trois jours, s tu ne m'a pas revu, alrte les autorités.
En début d'après-midi, nous sortons à pied e Bal Air, traversons la R.C.3 et nous engageons dans les
montagnes en direction du nord. Pour m'accompagner, j'ai choisi 5 hommes dont je sais que persnne,
en cas de malheur, ne portera le deuil.
Nous atteignons rapidement le petit village où nous attendent Hien et trois partisans.
Après la tasse de thé traditionnelle, j'expose en quelqus mots le but de l'expédition.
- On va essayer de coxer un chef Man qui travaille avec les viets. Pour arriver à lui, pas de problème.
mis ensuite, il faudra agir trèsvite et en silence car il est protgé par un bataillon viet.
Les légionnaires enregistrent placidement l'information.
- Tu as les chevaux,Hien ?
- Oui, mon capitaine. Les vêtements aussi.
- Vous, dis-je aux légionnaires, gardez les trellis mais enfilez la tunique Man par dessus. Distribuez 4 grenades à chaque partisan.
L'après-midi passe lentement. Les hommezs vérifient une dernière fois leurs armes, regardent les femmes Man à la dérobée, sommnolent. Ils savent qu'ils risquent de ne pas dormir avant longtemps.
A la nuit noire, nous partons silencieusement, 10 ombres montées sur de petits chevaux aux sabots
entourés de chiffons. Nous nous arêtons au matin dans un autre village où les montures sont abandonnées à deux paysans qui s'éloignent aussitôt. Hien a organisé sérieusement son affaire.
Nous poursuivons à pied toue la journée. Aux rares haltes, chacun allum une cigarette, t s'affaire à bruler les sangsues dont il est couvert.
La marche devient plus lente, encore plus prudente. Les viets ont étés repérés par les Mas, mas les renseignements de Hien snt exacts: Les viets se contentent d'une garde statique dans les villages.
La nit est à nouveau tombée. J'enlve mes brodequins. Je donne mesdernières instruction, après quelquesmots échangés avecHien.
- Faites comme moi, c'est de l'utre côté de la collie. On tente le coup au poignard, si on doit se tirer en
ordre dispersé, rallement ici.
Dis minutes d'attente, ensuite, chacunpour soi.
Pieds nus, nous grimpons sans bruit sur la crête. La lune voilée de nuages éclaire en bas une vallée étroite.des rizières et quelues paillotes. Hien montre une maisn isolée sur l droite, à deux cents mètres du village.
- Le P.C. de dong, me dit'il à l'oreille.
- Désigne un guetteur, en cas de pépin, ilfaut savoir comment les viets vont faire leur bouclage.
La descente s'effectue, nous nous arrêtons devant un rideau e bambous que j'écarte avec précaution
Au délà commence le terrain plat et la rivire. Pas d'auytres solutions que de foncer. Si les viets ont placé des sentinelles, le P.C. peut être atteint en 2 minutes et o y va au P.M.. Mon plan en tête, je fais signe à Kalish.
- Tu t'arrêtes à 20 m de la baraque et tu met ton F.M.n batterie, prêt à tirer sur le village, c'est de là que viendont les renforts. Ne t'occupe de rie d'aure. Protège notre retraite, ensuite on te couvrira ettu nous rejoins.
- Oui,mon capitaine, répond t'il sans enthousiasme carje le prive du plaisir de pariciper au raid final.
Au signal, on fonce, Deux ou trois cents mètres en courant. Je e jette derrière une nouvelle haie qui encercle la maisn de Dong, silence total. Les viets, trop confiants, n'ont pris aucune précaution. J'envoie Fernandez faire le tour de la clôture en rampant.
- Un passage sur la drote, face ux marches m'informe t'il à son retour. Mais il y a un clebs devant la porte. Je connais ce genre de chien, as d'odorat, mais de l'ouïe. Une veine qu'ilne nous ai pas entendu
une seule solution, l'égorger par surprise. Je m'enfonce en rempant dans la hie. Adamkévicz me suit,
têt contre pied, Hien sur ma droite et Paraskan à gauche progrssent à mon rythme. A plusieurs reprises, le chien inquiet tourne la tête dans notre direction,puis la repose sur ses pattes. En 1 heue de mouvements lents, j'arrie en lisière de la haise, je jette un coup d'oeilà Hien et Paraskan, qui
acquiscen de la tête . Je me ramass sur moi même, en trois bods je suis au pied des marches, pendant que Paraskan liquide le chien. J'enfonce la porte d'un cup d'épaule.
N couloir, un homm étenu se lève à moitié endormi, je le recouche d'une rafale de Mitrailette et Clarens
l'échève d'un coup depoignard.
La vitesse d'exécution conditionn la réussitede lamission et le sucès de la retraite. Inutile de prendre des récautions. 4 dormeurs trépassent sansse réveiller et, je fonce dans la ernière pièce, à teps pour apercevoir les fesses d'une femme nue qui disparait à travers une lucarne. Lhomme qui grimpzit drrière elle se retourne, braqu un révolver. Sa dernire vision avant de mourir la tête éclatée, aura été celle, je suppose, d'un petit homme hirsute, mitraillette dressée vers le ciel.
Dehors, une rafale vient déclater.

A suivre.
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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeMar 8 Jan - 16:32:28



Informations.

Ce jour, je tapais la suite, quand mni panne électricité, qui 'est répétée plsoieuirs fois,

Brusquement, et texte que je tapais, disparaisaitchaque fois. Je ne comprend pas pourquoi

la " pile " ne prend pas immédiatement le relais.

Bref, alors que j'allas recommencer pour la 4 éme fois, un tilt idée m'est venu, scanner les pages

c que j'ai fait, pour terminer le chapitre.

Je pourrais continuer de même, si vous............ préférez, réponses.........
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MessageSujet: Mattéi   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeMar 8 Jan - 16:39:57

suite.

.Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Image010
Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Image011
Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Image012
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MessageSujet: Mattéi   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Jan - 17:56:42

Suite.

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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Jan - 14:30:10

Suite.

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Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Image022
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MessageSujet: Re: Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp"   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Jan - 18:02:48

Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 69847 Willy,marre de taper sur le clavier? Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 69847
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MessageSujet: Re: Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp"   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Jan - 18:52:45

Audace a écrit:
Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 69847 Willy,marre de taper sur le clavier? Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 69847

Mais non, AUDACE, mais comeje l'ai écrit, l'autre jour, 'étais occupé à taper la suite j'étais asez
loin,et brève panne e courant,et texte disparu, cela s'est reproduit encore 3 foix, et toujours
lorsque je tapais suite. Pour ne pas laisser un jour sans rien, h'ai eus l'idée de sanner les pages
et je vous demandas VOTRE VIS, donc si vous préfériez que je continue les post come avant.
N'ayant pas de réponses, j'ai continuer les scan, enn tentant améliorer.
Si je comprend bien, toi, tu préfère cmme avant ? dis-le moi,
Car aujourd"hui j'a mis les scans vers 13 H 30, et à cette heure, l y en a 7 qui ont étés lire,
et auuns ne m'a fait savoir sa préférence.
Donc, dis moi quoi, car cela ne me dérange pas de taper, azu contaire, ainsi, j'essaye de
m'améliorer.
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MessageSujet: Re: Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp"   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Jan - 20:45:04

Non Willy,les scannes sont très bien. Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 787565
Et merci pour ton travail. Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 763353
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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Jan - 14:30:38

Suite

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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Jan - 14:12:01

Suite.

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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Jan - 11:30:23

suite.

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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Jan - 14:08:20


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MessageSujet: Mattei   Mémoire du Lt-Colonel MATTEI " Tu survivras Longtemp" - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Jan - 14:24:32

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La tombe d'Adamkévicz à Ban Cao. - pendant des années, même après le cessez le feu, et donc
le vietminh maitre du Tonkin, latombe a touours été fleurie, et la bouteille de choum jamaizs oubliée

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