- 12 légionnaires, livre,et feuilleton TV, pour ceux qui ne connaisse pas, je vous donne un condensé en plusieurs épisod

- Je viens de terminer la lecture, ce, pour la 5 éme fois.
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12 légionnaires = 1 sous-Lietenant - 10 sergents chefs et 1 sergent., une mission spéciale leur sera confiée, 3 d'entre eux seront tués.
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Eadicofani, 18 juin 1944

Deuis plus de 1 heure, sous la plui, Renato MORETTI, guette une occasion favorable d'aborder un officier.
D l'autre côté de la piazetta,se dresse la mairie, ele sert de PC au 1/13 DBLE.
Le vllage,Aqua Tendente ,au pied du monte Amiata,est le dernier col qui domine de ses 1200 mètres l'ensemble d'une ligne de défense fortement tenue par les Allemads
Renato MORETTI, observe les allés et venues .Il devine que le bataillon st sur le poit d'attaquer les allemands qui ont transformés e Radicofann en forterese., ils ont dissimulés de l'artillerie lourde dns les grottes. Renato n'a ps eus à violerles secrets des états-major, il connait la montagne et les emplecepents de canons. Il pleut, et ol oberve une jeep qui vient de déboucher à toute allre sur la place, un officier est assis à côté du chauffeur, c'est lui que Renato gguettait.Il se précipite." Signor commndante, signor commandanté".L'officier ne se retourne pas . Il a ben d'autres soucis n tête. Signor commandanté,mi ascolti .Devo parlate , mi ascolti ? E importantissimo.
L P.C. du capitaine Grandjean ,au rez de caussée,installé dans l'ancien bureau du maire,quand il pénètre dans celui-ci,l Lt Philippe et le Lt Dumas l'attendent.Al'expression préoccupée de leur chef, les 2 officiers comprennent que l'offensive doit être lancée incessamment, attaque à l'aube du 19 juin, les français de face, les américains sur le flanc Et et les Canadiens sur le flanc Ouest.Au centre ? mais qu'et-ce qu'ils veulent ces américains, nous suicider ?, c'et logique remarque Dumas,nous allons servir de cible aux canons allemands.Bon, on donne quartier libre aux gus, mais double patrouille,et que l'on ramène la viande soûle à partir de 20 H, heureH = 5 heues 30,réveil général à 4 H.
E débit de boisson de Guido Téveri,pompeusement baptisé Grand Café Tivoli, a échappé partiellement à la destruction.Pour y accéder, les légionnaires passet par un trou du plafond, et ils se laissent tomber sur les tables.. Pour l'instant Téceri surveille du coinde l'oeil une table où 6léginnaires ivres sont aux prises avc 4 filles tapageuses qui essaient de leur soutirer de l'argent.. Tavéri n'est pas e seul à observer cequi se passe à cette table, Gianni,1 légionnaire Itlien,suit lascène des yeux. C'est un homme d'une quarantaine d'années,u visage marqué de rides,il est carré 'épaules,mais d'une taille nettement nettement en dessous d la moyenne.
A latale des légionnaires, un gigantesque Polonais a assis de force une fille sur ses genpux, so^l à crever, les yeux fous, violacé, il frotte la fille contre lui. Celle-ci apeurée se défend mollement. Le polonais éructe " igarettes... nylon...chocolat".
Soudain Gianni se lèv, Il avance jusqu'à la table, saisit l'adolescente par le bras et, d'une traction brutal, la remet sur ses pies. Cloué à sa haise par l'alcool, le polonais neréagit pas, pas encore.......
"comment t'appellles-tu ? demande Gianni en Italien.
" Alidan MORETTI , Monsieur.
- Quel âge a tu ?
" 18 ans."
Téveri intervient
" Elle ment! Elle n'a qu 15 ans, je lui ai déjà plusieurs fois interdt de venir ici.pourtant je l'ai prévenue si son frère la trouve ici, iol la tuera.
Le Poonais est enfin sorti de sa torpeur.Il vie,t de se lever. Il est pourpre,les yeux exorbités de haine.
Gianni n'a pas laché Alida.Il saisit ne bouteille à moitié pleine de vin et la brise sur la tête du Polonais , ce dernier tombre à la rnverse .Une fille hurle.Devant le goulot risé que Ginni tie,nt toujours e main, ils hésitentL Le silence devient insupportable.

A suivre.

bonjour

oui connais la serie , sa remonte ...

suite 1.
Les 12 légionnaires, lesnoms
Sous-Lieuteant CHARRIER - Les Sergents-Chefs , MORETTI (Italien) - DUFFEL (Franais) - LARUE (Grançais) -
SONDERS (Hodésien) - STEINER (Alleman) - MULLER (Idem) - KLOFF (Hongrois) - SEVEK - ZULLEN -
CASTORP et le sergent PRYDE (Anglas).
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Le Polonais s'est relevé en grognant.Ilessuie vin et sang quimaculent son visage , s'effondre sur une chais, les yeux vitreux, la bouche dégueulant des mots ncompréhensibles.
Giani traine la file jusqu'à la ^porteSans s'arrêter,il demande au patron ;
" Ou habite t'elle ?
- A gauche en sortant, la seule bicoque encoe debout..
Parvenu devant la maison,il frappe à la porte. C'st Rénato qui ouvre.
" C'est ta soeur ? "
L'adoleszcent confirme d'un sitgne de tête. Gianni pousse Alida devant lui.
"Qu'est-ce que tu lu veux ?
- Rien, je la ramène C'est tout.
" Entre"
Ce soldat qui parle sa langue le déconcerte.
" Tu est Italien ?
- Oui"
"C'est pour cela ue tu la ramènée ? "
Elle est beaucup trop jeune pour trainer dehrs" dit'il avec colère.
Tu viens d'Amérique ?"
" Non" dit'il. Et il ajoute, avant la guerre j'étais en Espagne," Avec les antifascstes.
- Les Rouges ?" Ensuite, je le suis engagé n 39. Dans la Légion. Renato, alors tu est un soldat demétier?
" Quelque chose come cela
- Depuis 3 jours j'essaie de parler à to commandant.
Qu'est-ceque tu lui veux ?
- Lui explique comment on peut monter dans la montagne par-derrière.
- Pourquoi ?
- Vous n'y arriverez jamais de ce côté. Les grottes sont pleines de canons.
- Alors ?
- Alors, ce sera cmme à Cassino.
- Tu veux nous aier à rosser les Allemands ?
- Je veux que tout cela finsse, ditil.
- Gianni lui dmande, tu est déjà monté dans la montagne ?
- Oui, 3 fois et tout seul, et chaque fois, je suis monté la nuit.
- Qui me prouve que tune mens pas ?
- Renato ouvre un tiroir, il sort es boites de conserves, toutes allemandes.
" Tu crois qe j'y vais pour la proenade ? Il y a un dépôt de vivres en haut. Je les ai volées.
Gianni est convaincu, I se lève, se dirige vers la porte.
" Viens avec moi,dit'il. Cette fois tu vas lui parler au capitaine.

A suivre.

Suite 2.

Sans l'interrompre une seule fois, le capitaine Granjean a écouté les explications e Gianni qui fait office de traducteurs.Debout,les lieutenants Philippe et Dumas se contentent du rôle de spectateurs.
" Que âge as-tu ? demande Grandjean
- Dix sept ans"
Le capitaine hésite, e gamin a l'ir sur de lui, il se returne vers ses subordonnés.
" Qu'en pensez-vos? "
Philippe s'emballe aussiôt, - Frmidable, mon capitaine! il pourrait conduire une vingtaine d'hommes au pied du piton, grimper et fixer au sommet une corde rappel.Après tout qu'est-ce que l'on risque ?
La vie de vingt gus et celle du gosse" remarque docement Dumas. Philippe ne se laisse pas arrêter.
" Des gosses comme lui, il y en a daussi jeunes au bataillon.Quand au vngt gus, qu'ils participent à l'attaque frontale demain à l'aube ou à un commano derrière les positions allemndes cette nuit, c'est pas loin d'être le même tabac.
Grandjean réfléchit uneminute. Toutes sortes d'hypothèses se heurtent dans son esprit, y compris celle d'un traquenard. Brusquement il se décide.
" D'accord,dit'il au gamin qui ne le quie pas des yeux. Je te fais confiance, puis s'adresant à Gianni "Démerde toi pour lui trouver un uniforme, et, fais lui couper sa tignasse. Ganni traduit. Renato secoue énergiquement la tête.
" Jaais dit'il, ton uniforme, t sait ou tu peux te le mettre !
- C'est un ordre, hurle Randjean, Si ce petit con se fait faire aux pattes en civil, vous savez ce que l'attend. Fais lui rentrer cela dans le crâne vant que je ne lui foute un coup de ied au cul.
Ganni ne pred pasla peine de traduire. Il soulève Renato et le sort du bureau comme un paquet.
Ils se rendentdans une grande tente,qui sert d'hopital, tant pourles blessés Français qu'Allemands, ils déambulent, et Gianni s'arrete devant un blessé qui a presque lamêmeaille de Renato, et lui emprunte ses fringues, malgré la rouspetance du léginnaire blessé. Ah non, crie leblessé, pas mon kép, lui je le garde, Ginni comprend qu'il est inutile d'insister, d'ailleurs c'est d'un casque qua besoin Renato, et d'ailleurs, celui du légionaire est troué.

à suive.

Bonjour, lu et vu. mais c'est assez vieux.

vu j'ai le livre :bravo:

Réponse aux posts. Je sait que c'est très vieux,mais comme je l'ai écrit, je fait cela, car sur leforum, il y en a
beaucoup, qui sont des........lecteurs uniquement, donc c'est pour eux,en espérant que cela leur plait.
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suite 3
Sous les ordres du lieutenant Philippe, les 3 sections sont prêtes à partirs. Cheveux rasés, dans un battle-dress un peu trop grand,chaussé de pataugas, Renato MORETTI est méconnaissable..Il a partagé les repas et discuté le coup come s'ilappartenait au bataillon depuis Narvik. Ginni ne le quitte pas d'une semelle. Entre les légionnaires et Renato, c'est le coup de foudre de l'amitié.
La pluie a cess.Un brouillard épais monte de la terre détrempée. Renato a quitté la route que l'ennemi ne cesse de surveillé. Philppe et Gianni marchent derrière lui.Les légionnaires suive,nt en file indienne.Soudain le gamin s'arrête,fait signe auxhommes derrièrelui de s'accroupir. Une sectoion de Panzergrenadieren débouche à moins de 10 mètres,ils marchent les uns derrière les autres. enato écoute attentif leurs pas décroître.Les légionnaires arivent enfin au pieds d'un haute falaie. Cette barre rocheuse interdi l'accès du sommet.Quarante mètres plus haut, le sommet.La muraille est séparée en deux par une fissure, Renato la désigne du doigt à Gianni, c'st par là qu'il va grimper.Calmement il enroule en diagoalesur son torse un long filin de nylon. Pendant ce temp,Gianni sort d'une sacocheun poids d'un kilo surmonté d'un anneau.Il étale sur le sol 3 mouchoirs les uns sur es autres,pose le poid au centre etvreplie les mouchoirs par dessus.Ensuite, il sort un éti de préservatifs, le décire et, éroule unepremière capote anglise, l'étire jusqu'à pouvoir y introduire le poids.Il renouvellel'oération,puis il remet le poids à Renato. Ce dernier entame lamontée de la paroi. D'en bas, les légionaires suivent sont escalad avec angoisse.Enfin Renato arrive en haut de la falaise, exténué,il se couche sur le dos,il reprend lentement sa respiration. Rassuré,il dégage le roleau de filin, fixe le poids. qarante mètres plus bas, les légionnaires ont logé et arrimé 4 fusilsmitrailleurs et une caisse de munitions.Renato laisse glisser le filin,qui grâce à son enveloppene fait pas de bruit. Le lieutenant s'empare du poids,, tranche le fiin au ras de l'anneau.Gianni lui tendl'extrémité d'une longue corde à noeuds.Renato remonte e filin, il attach la corde à un rocher et, couché à plat venre, il suit l'ascenion des légionnaires

à suivre.

Suite4

Lorque le commando est en haut, le terain nu, n'offre presque aucune protection, mais les allemands sont das la muraille et ne surveillent que la valllée. Au bout d'une dscente interminabke les légionnaires perviennent au dessus des grottes. Huit canons de 105 sont répartis dans des casemates C'est sur leur tirs plongeant,précis et meurtriers que les allemnds comptent briser l'attaque.Une route plonge en dei cercle. On aperçoit distintement les tranchgées d'accés aux grottes. 3 légionnaires installent rapidement un FM de manière à prendre la route en enilade. Le lieutenant divise le comando en 3, chacun a pour mission de s'emparer dune grotte.
A l'orée du bois ou kle brouillard s'effiloche, le bataillon attend l'heure de passerà l'attaque. L'aube st déjà clairepour distinguer les choses. A l'heure spécifiée, le lieutenant se laisse descendr ,la tête la premère,soutenu par une corde de rappel,l parvient à quelques centimètres de l'excavation.Il porte autour du coup une musette remplie de grenades. Il en dégoupille 2, les lance dans l'embrassure . Assitôt après l'explosion, suivie d'un cri de erreur, il en lance 2 autres. C'stcomme un signale, car tout éclate de tos les côtés à la fois.Renato est éberlué, car autour deui, les légionnairesbalances des grenade dans les casemates, et fauchent au FM les survivnts.Dans la laine, le bataillon sest élancé. 2 canons tirent encore.Le lieutenant entraine Ginna et Renato, Tout autour d'eux fusent des petites gebes de terre, sous le tir ds armes automatiques des allemands. Ils parviennent derrière le blockaux qui n'a pas été investi,y trouvent 2 égionnaires tués.En proie à une espèce rage, Gianni tire au PM, le lieutenat l'arrête et enfonce la porte d'un coupde pied et balance ne grenade, violente explosion, .De l'intérieur une mitrailleuse tire des rafales . Gianni ondit en tirant t..brusquement l tir s'arrête.Le lieutenant se tient debout dans l'embrassure dela porte, le visage pâle,il s'éccate pour laisser passe Renato, et celui-ci voit,GIANNI étendu sur le dos,la main droite crspée sur son PM,les yeux fermés.Renato comprend qu'ilne se lévéra plus. Des larmes coulent silencieses se mettent à couler sur son visage d'adolescent trop vite m$uri pa la guerre.

A suivre

Oui,merci Willy,je suis un lecteur assidu. J'en avais déjà lu d'autres livres de Erwan Bergot,Paul Bonnecarrère ect ect.

Suite 5

Aubagne, 20 novembre 1971
Aubagne a remplacé Bel Abbès " Sidi bel Aubagne" comme l'ont surnommé les légionnaires nostalgiques.
"Qe font'ils,puisque l'o ne sa bat plus ? " se demandent les badauds quand ils voyent défiler les képs blancs. Ils seraient peut'être plus sage de demander " A quoi révent'ils ? "
Dans toutes es armées du monde, unepoignée d'hommes découvrent dns le combat leur véritable vocation.Dans l'action,le courage,le sang-froid,l'endurance,la ruse,l'sprit de décision leur sont auss naturels que le soufle.Tous les légionnaires n'appartiennnt pas à cette phalange,mais dans la Légion le pourcentage de ces hommes est plus élevé que partout ailleurs.
Le sergent-chef Renato MORETTI, médaille militaire, sept citations,appartient à cette minorité.
Persone ne reconnaîtrait l'adolscent d'Aqua Tendente,dns ce gaillard auxcehveux déj grisonnant et au visage tanné de rapace.
Posé sur une chaise dans l'arière salle du bistrot de Marius Astezan à Aubagne, Renato écoute, impassible ,le sergent-cef Pierre DUFFEL décrire sa dernière cnquète. Il s'agit cette fois d'une touriste américain, belle, rutillante comme une cadillac. Quand DUFFEL parlede femmes on ne sait jamais s'il ne s'agit en réalité de voitures.. Pierre DUFFEL, se prend pour un Don Juan,son bagoût de titi parisien , sa désinvoltur, so sens de l'humour. Les femmes le trouent sympathique. n réalité so air ouvert cache une ruse glaciale.Il est aussi dangereux qu'un cobra et ses coups umants ne se compte plus.
En Indochine, ce burbier de la guerre épanouissait tous les trfics. DUFFEL s'était taillé une réputation de forban.Brave jusqu'à la témérité, ses chefs li pardonnaient ses écarts, en raison de son mépris de l'argent et de son audace.L'argent lui brulaient les mains. Ce qu'ils gagnaient par les fille,la cntrebande,le jeu,il le dépensait en grand seigneur avec les hommes de sa compagnie.
Caporal au 3 REI ,il menait un train de millionnare, tansformant en qulques jours le poste le plus isolé en ue sorte de mini Pigalle où bordel,maisonde jeu,bistrot,fumerie, au ilieu des paillotes poulleuses..
Sur la route qui se faufile entre les montagnes du haut Tonkin, la jeep qui se traine péniblement sur deux pattes,leCapitaine Ellul es furieux, plus furieux qu'inquiet, encore qu'il s'attede à chaque instant d'essuyer une rafale de FM. Cette fois DUFEL, son chauffeur, ne s'en tirera pas, il a menti comme 'habitude,jurant sur la tombe de sa mère que la jeep étaiten parfait état de marche. La carrosserie, n'et plus qu'un amas de rouille, les sièges ont étés epuis longtemp remplacés par des caisses de champagne,le pare brise n'existe plus, les phares tiennent avc des bouts de fil de fer,i ne reste que l'armature de lacapote,les ailes ont disparus. Mais pas le moulin.
"Ne vos fiez pas aux apparences,mo capitaine,le moulin est de première
A l'arrière, armés chacun d'un FM, le sergent WEBER, est lieutenat de la Wermacht,et le sergen Kovak,une Russe, guettent, le doigt sur la détente. Eux aussi sont inquiets. Depus le départ de Bang-Lang, à l'aube, ils s'attendent à une " vacherie" des viets. Quand la route onte, la jeep tousse, crache et, grimpe doulureusement à du 10 kM|h. Mais rien ne se passe, ils n'y a pas de viets. Pour peu Kovakun géant, cr^ne entièrement rasé, hocje latête avec désapproation, pour un peu il se plandrait que ce merdier soitsi calme.Weber,malgré san grande carcasse,a l'air fragile, pourtant, des deux, c'est lui qi fait le plus peur. Les 4 hommes n'ot pas écha,gés une parole, chacun ait, ce les autres ensent de DUFFEL et de sa jeep pourrie

A suivre.

bien vu Willy !

Suite 6

DUFFEL aborde une petite côte qui grimpe en lacets quand les viets ouvrnt le feu sur la jeep, à l'allure ou elle toule,il serait fou de continuer,les viets n'auraient aucun mal à les rattrapper à la course. Le capitaine Ellul hurle u ordre et plonge, PM en main. Kvak et Weber n'ont pa attendus. Dès la 2 éré razfale,ils se sont éjectés.du véhicule, ils courent en zigzaguant vers le FM embusqués.Autour d'eux les blalles ricochent. Tous les 5 ps,, les deux sergents s'arrêtent, et arrosent de leur armes, et repartent synchonisés comme des chasseurs. Les viets surpris par cette tactique suicidaire, concentrent eurs feux sur eux,négilgeant la jeep.et les 2 autres. UFFEL rejont le capitaine, ils n'nt pas besoin de se consulter, il faut neutraliser le FM.Le capitaine et DUFFEL rament dans les buissons, parviennent au dessus des viets, degoupillen t cacun une grenadeet la balance. Sitôt après l'explosion, 2 viets giclent hirs des rochers por fuir. Calmement DUFFEL les descend..Dans l'abri 3 autres viets sont tués, DUFFEL récupére leurs armes. Il y a longtemp qu'il a renoncer à fouiller les poches des morts, car les bodoïs ne possèdent riens de précieux. A part une entaille peu profonde à la main de Wéber, provoquée par un ricochet,les 2 sergents son indemnes. Pour eux,cette vacherie es terminée e le capitaine s'est un peu calmé.
La jeep s'approche en cahotant du cantonnement de la 4 éme Cie, installé à proximité du petit bourg de Nha-Trang.. 200 supplétifs indigènes encadré par 100 légionnaires sont placés sous le commandement de Ellul. Lorsque la jeep expire devant le P.C. de la Cie, l'Adjudant Domarchi qui guette son arrivée se précipite au devant u capitaine, lezs 2 hommes s connaissent depuis longrtemp et setutoient. Domarchi est Corse, on la surnomme "le renard"moins d'ailleurs à cuse de son astuce pourtan t proverbiale que d'un ait d'armes dù à un sens ofactif particulièrent chatouilleux.

A suivre.

Suite 7

Un regard suffit à l'Adjudant pour deviner que la promeade du capitaine n'a pas été une prtie de plaisir. C'est d'autant plus ennuyeus qu'il a une mauvaise nouvelle à lui annoncer! la viste du colonel Chevigne,une "huile" en tournée d'inspection.Visite que le capitaine abhorre surtout quand linspecteur n'appartientpas à la Légion. Mais pou l'instant, le capitaine a un autre préoccupation. Il tourne lentement autour de la jeep,la contemplabt ave stpeur.Trapu,taillé à la hache Elul a bien l'apparence e ce qu'il est ;un chef de bande. Les 4 homme l'observent avec inquiétude, Le "vieux" est en train de monter une de ses fameuses colères.
" DUFFEL " La voix claqu, le caporal se fige au garde à vous. "Mon capitaine.." Elll tourne autourde lui,come il vient de tourner autourde la jeep." Ma parole! dit'l,simulant l'ébahssement devant sa découverte, tu est aussi pourri qu'elle!" Mais DUFFEL, raide,les perdus à l'hrizon,est devenu sourd.
Est-ce que tu te rend compte dans quel guépie tu nous a fourrés ?
- Oui mon capitaine, mais ce n'est pas ma faute "Ernestne " n'en peut plus.Kovak et Weber ricanent, quand à Domarchi, il est au spectacle.
- Tu te fous de moi ?
- Non mon capitine. Ernestine ne marche que sur deux pattes. Ca l'épuise.
Le capitaine lui fait signe de se détendre. DUFFEL se décontracte.
"Et les filles que tu maquerautes, elles aussi ne marchent que sur deux pattes, non ?Ca n'a pourtant pas l'air de les épuiser. Ecoute bien DUFFEL,je ne te le répétrai pas : Tes ombines,passe.Ton claque,bon.Ton tripot, d'accord.Tous tes trafic avec cette ordure de Wang,je veux bien. Mais, si dans 24 heures, tu m'entend, cette poubelle ne se tape pas le 100 à l'heure, c'est le tribunal militaire, Ou plut^t,non je réglerai cette affaire moi même"
Cette fois DUFFEL comprend que c'est sérieux.Mon capitaine, vous ne pouvez me faire cela! demandez moi n'importe quoi: un élphant, une daneuse sacrée de Bali,si ça vus fait plaisir....maispas un moteur de jeep! ou voulez-vous que je le trouve ?
- Tu est légionnaire, DUFFEL. Démerde toi."

A suivre.

Suite 8

Le caporal Denis, de la coloniale,est un homme heueux.Som emploi de chauffeur auprès du colonel Chevigné et la jeep qu'il conduit, e satisfont pleinement. Un attroupement s'est foré autour de lui, evant le PC de Ellul. Les légionnaires ont assisté à son arrivées. Avec un riend'affetation, Denis se met à dépoussiérer sa jeep,sous les cri d'admiration des légionnaires. Une formule résume leurs sentiments " c'est une petit bonn femme d'intérieur, ce rombier".Les allusions fusent : Moi, je parie qu'il va lui faire un shampooing, d'auttres proposent d'aller cherchez un bidet. Le caporal est sur le point de se fâcher quand survient DUFFEL. "Allez glander ailleurs,dit'il. Vous n'avez rienà foutre ici". On s'instruit DUFFEL...Pour une fois qu'on a l'occasion de rencontrer un etre humain !
- C'est ça ! alllez vous instruire au claque ! Mnsieur est un ami."
Les légionnaires comrennent que DUFFEL est sur un coup, à la façon dont il a prononcécette dernière phrase., car dans le vocabulaire de DUFFEL "Monsieur" et "Ami" ne peuvent que signifier "Cve" et "Pigeon"Ilss'éloignents en rigolant.
DUFFEL fait le tour de la jeep avec admiration; jen ai une aussi, mais iens de comparable. Dnis se rengorge le colonel aimeque sa voiture soit bien entretenue.Vous taillez la route ce soir ? - Non,on passe la nuit ici.
- Si vous êtes libre propose DUFFEL, je vous emmène chez moi, à la maison.
- A la maison ?
- Vous ne crpoyez pas ue je crèche sous la toile,quand mêmeDeux copains, sergents et moi on s'est dégoisé une chouette maison en ville.
- En ville?
Denis jetteun regard consterné sr les misérables paillotes qui l'entourent.
- Evidmment, ce n'est pas Paname, dit DUFFEL, mais questions, filles, alcool et bouffe, sansoarler de la crèche,qui est l'ancien palais d'un manarin, c'est aussi bien qu'à Hanoï. Denis est sceptique. Qu'est-ce que je fais de la jeep ? demande t'il pour tergiverser.
- Vous la laissez là,mon vieux, ellene s'envolera pas.
- L'adjudant m'a dit.....
- L'adjudant, l'adjudat! vous faîtes ce que vous voulez, non ?Vous n'êtes surmenbt pas le genre à trembler devant un juteux. Alors,vous veznez ? - D'accord.
Cà,mo pote, tu ne le regretteras pas. Nha-Trang by night, c'est peut être pasBabylone,mais des congaïes comme celes que tu verrasce soir,iln'y en a pas aux folies bergères.

Suite 9

DUFFEL e Denis, se fraient u chemin à travers une marée de légionnairs, jusqu'à une table où tronent Weber et Kovak.En ait de lieu de plaisir le bistrot de Wang est un bouge crasseux.Assailli par les voiférations,les rire aigus des filles ,Denis s sent tout drôle.Il suit DUFFEL pas à pas, ce dernier le présente aux deux sergents. Ceux ci semblent impressionnés par les fonctions de Denis. Il ne vit pas le clin d'oeil que DUFEL adresse à Weber, lui déclarant que Denis seras leur invit pour cette nuit.Les deux sergents sont entousiasmes,pour les frais DUFFEL se charge de tout,mais il leur demande de s'occuper du Caporal letemp qu'il faudra.
La Légion étrangère, offre entre autrs, ceci de particulier qu'on y trouve des spécialistes dans presque tous les domaines. Le caporal nAldo Paoli est mécanicien, mais pas n'importe lequel. Avant guerre il faisait partie de l'écurie Alfa Roméo,à l'époqe précisément ou cette mrque, raflait toutes les places dans courses automobiles. DUFFEL, n'ignore pas ce détail. Paoli,par exemple, aime par dessus tout, les armes, et DUFFE justement possède un fusil à lunettes qui lui fait envie.
Si Paoli aime les armes,Wang,lui aime surtout l'argent.
Chaque village en Indochine, possède son trafiquant chinois.Wang estobèse.Il trône dans son bordel,derrière un meuble-caisse,omme on en voit dans es vieilles boulaneries.
A l'entrée de DUFFEL,son visage s'épanouit. Les deux homes sont associés dans toutes sortes de trafic.
Une longue dscussion s'engage entreeux deux.Enfin on convient d'avoir recours aux tros jeunes et joles Moï que Wang cache dans son harem. Wang promet de leur faire la leçon,et DUFFEL s'engage à freiner la lubricité de Kovak.Quant à Weber,ses goûts bizarres et fantaisies perverss ne sont pas pour effrayer les potégées de Wang.
Trois ombres se glissent dans la nuit noire jusqu'à la jeep du colonel Chevigné, toujours gare devant le P.C. Le légionnaire de faction, fait mine de ne riens voir, car à l'heure qu'il est,toute la Cie est au courant du plan de DUFFEL,à l'excepton du capitaine Ellul et de l'adjudant Domarchi, quoique pour ce dernier,rien ne soit moins sur.
Paoli et lesdeux acolytes qu'il s'est choisiq, un Grec bricoleu dans l'âme et un Maltais,ancien chef mécanicien. Ils poussent la jeep du coloneljusqu'à une tent atelier, où les attend l'épave de l'autre jeep,qu'il s'agit de renflouer.Les trois hommes couverts de cambouis, le torse nu, s'affairent.La solution adptée par Paoli est la plus simple : échanger les deux moteurs.

A suivre.

Site 10

Après une soirèe de beuvrie, le lendemain, le Caporal Denis n'est plus tout frais. L'heure étant arrivée pour le départ du colonel Chevigne il se dirige vers sa jeep, et est tout éonné, de voir le rassemblement de légionnaires qui attendent son départ?. Ellul arrive en comegnie de Chevihne, voyant se rassemblement, il interroge du regard Domarchi, qui a pr!s un air d'innocence.
Le coloel s'installe, Denis se met au volant comme un sommnabule, tirele démarreur, sans aucun résultat.Une fois deux fois, trois fois........E moteur refuse obstinémpent de touner. Le colonel Chevigné s'impatiiente....Le capitaine Ellul, un peu en retrait, observe la scène. Son vsage est toujours perplexe,mais une lueur s'est allumée dans ses yeux.
Quant aux légionnaires ,leur inquiétude fait pein à voir. Il se sont rapprochés, pein de sollicitude ....
Et Denis?
Cette catastrophe ajoutée à une monumentale gueule de bois, lui a porté le coup de grâce..Les borboygmes du démareur sonnent comme la trompette du jugement dernier.
Mais, à lahuitième tentative, alors que la batterie n'émet pls qu'un chuintement plaitif, le moteur crache, tousse et... se décide à démarrer.
La jeeps'ébranle péniblement. Elle avance par à coups, s'éloigne petit à petit, disparait lentement à l'horizon,dans un bruit de casseroles.
C'est le moment que choisit DUFFEL, pour faire au volant d'Ernestine une démostration de conduite sportive autour du P.C. Il fonce à 100 à l'heure dans les lignes droites, négocie les tournants sans ralentir, pratique des drapages controlés, ledouble débrayage.... Un véritable festival.
Le capitaine Ellul suit les évolutions du véhicule avec intérêt.Cependant in ne peut s'empêcher de jeter des regards inquiets dans la direction ou a disparu le colonel Hevigné.
" Je ne les vois pasbeaux, soupire l'adjdant Domarchi, s'ils doivent comme vous, faire la course avec les viets"

Suite 11

L'admiration de Marius Artezan pour les légionnaires était sans aucune rstriction. Quand le bistot appit que la Légion trangère allait s'instaler à Aubagne, il sentit ue du même coup l'aventure entrait dans sa vie.Ilne révait que deplaies et de bosses. Le jour où le sergnt-chef DUFFEL pénétra la première fois dans soncafé, sa vie changea.Les récits du Sgt/chef l'emplirent de tumulte,deviolence,de volupté et de supense.
Les viets et les fells prenaent la relève de l'Afrika Korps.
Un légionnaire vint prévenir DUFFEL et MORETTI qu'on les cherche patout et qu'ils doivent de toute urgence se présenter au QG.
Le vieux Junker,rescapé de la 2 éme guerre mondiale,prend rapidement de la hauteursurvolant la vallée du Niger. Assis en rang d'oignon,onze légionnaires parachuistes en tenue de combat,se laissent bercer par les ronronnements des moteurs. Dans moins d'une heure ils suteront à l'aveulette sur une miniscule clairière au coeur de la forêt tropicale.
DFFEL est assis à coté d MORETTI. DUFFEL ne dort pas.comme la plupart des autres hommes. Il connait quelques'uns des membres du cmmando.Leurschemins se sont crisés plusieurs fois en Indochne,en Agérie ou ailleurs. ZUILEN,le gran sergent-chef,qui fume aussi un Parisien comme lui. STEINER, KLOFF, SEVEK, CASTORP sont des animaus de combat. Mais les autres ? DUFFEL n'a qu'une confiance limitée das la perspicacité es états-majors.
Mais en dehors de se faire flnguer,quel avantage a t'il ?
" Pour la gloire, pense t'i, por la gloire ! Et merde.
Près du prtillon, un douzième homme en tenue léopard,les genous à hauteur du enton, laisse lui aussi,errer son rgard sr les visages noyés dans la pénombre de la carlingue.
Techniquement,ce saut sur une ire étroite perdue dans la jungle en pleine nuit,s'annoncecomme un tour de force.
Le sous-Mieutenan CHARRIER a beau e direqe le sang froid des hommesrésulte des tros jours de voyage épuisant depuis Calvi.
CHARRIER se souvient de sa stupeur quand e colonel Marchand,commandant le 2 éme REP l'a convoqué dans son bureau..
Le "vieu" n'était pas seul.Le commandant Janvier était à, debot et placide et un civil dune cinquantaine d'années que CHARRIER navait jamais vu.
Lieutenant,dit'il après unevague présentation,je vous ai désgné pour prendre la tête d'un commando charé d'une mission en Afrique équatoriale.Mais avant devous en exposer les grandes lignes,je veux que vouslisiez ceci.."
" Ce snt les états de services des hommes que vous aurez sous vo ordres.
Le colonellui tendit les ossiers, ajoutant " c'est tout".
CHARRIER avait quand même trouvé le courag de poer cette question : "Ma Ciene participra pas à l'opération,mon colonel ?".
" Non, les onze membres du comando nt été désignés pr Aubagne. Ils viennent de différents régiments. Ce sont tous des sous-officiersparachutistes chevronnés.

A suivre.

Suite 12

Etendu sur son lit, les dossiers qu'il avait consultés, jonchaient le sol. Il se demandai s'il serait à la hateur pour commander de telshommes. Il navait pas connu l'Indochine, ni l'algérie, quand à la seconde guerre ondiale, il l'avait faîte en usant ses fonds de culotte su les bancs de l'école. Que pesait son grde, son entrainementde para, en regard de l'expérience de ces oze sous-officiers,choisis pour leurs états de service exceptionnels. Le commandant Janvier vint le voir, CHARRIER, lui demanda s'il conaissaitses sous-officiers.
" quelques'uns...MORETTI, DFFEL, SONDERS, STEINER, MULLER, LARUE, un typ formidable ce LARUE.
- Ses citations sont manifiques. - Oui, mais je ne penais pas seulement à ses actions d'éclats...

Une petit baraque sert d'école. Une vingtaine de jeunes musulmans, entre 8 at 14 ans. La plupart évacués des dours environnants.
Au tableau noir, dos aux élèves,e caporal Jacques LARUE est en train d'écrire. Il est gransd, large d'épaules,le visage bronzé,blond les yeux bleus. Jamais on ne l'imaginerait dans ce ôle d'instituteur. LARUE,croi dur comme fer à la pacification.Les élèves suivent avec attention les mots ue LARUE écrit à la craie sur le tableau.. Tous s'appliquet, à l'exception du petit Abdou. Celui-ci n'a que 6 ans,mais c'est la brebs galeuse,le cancre de la classe.Sournoisement,Abdou e glisse vers le fond de la classe, sort de lapoche de sa gandoura un criquet métallique, le presse à plusieurs repriss.Les craquemnts surprennent les élèves. Un rire fuse. Abdou se porte à gauche puis à droite,chaque fois, il prese le criquet,il multiplie les bruits.
Au tableau noir, LARUE, omme si de rien n'état, achève trnquillement d'écrire.
Seul,au premier rang, Hamma, le visge réprobateur ne partricpe pas au chahut. Hamma à 14 ans, il veut être instituteur. Iln'aime pas les Français, Hamma fit, figure de chef.
Soudain LARUE se retourne. La classe se fige, l'autorité du légionnaire est incontestée,mais il doit l'assurer continuellement.
D'une voix calme,sans lamoindre menace, iil déclare: "La première chose que j veux voir demain matin en arrivant,ici, sr mon bureau, c'est le criquet. Vu ?
- Vu, mon caporal,"
La réponse a jailit unanime.e caporal néanmmoins jge bon de précisr.
" Je me fous de savor à qui il est, Démerdez-vous, Vu ?
- Vu,mon caporal. Sur un signe, les élèves se bousculent vers la sortie.

Lu Willy,merci.

vais télécharger

merci willy , bien bossé!!

Ssuite 13

Abdou est très satidfait de lui même, ilrentre chez lui.Mais au coin d'une ruelle , Hamma l'attend.Le premier réflexe d'abdou est de fuir. Hammalui fait un peur peur.Parvenu à unmètre de Hamma,il s'arrète. bdou a pris un air interrogatif, qui est lamarque de l'innocence.
" Donne-le-moi"
Hamma tend la main,comme ce q'il réclamait état l'évidence même.
Abdou sent qu'il est inutile de ruser.Il a recours au courage " Non,dit'il"
- Tu vas me le donner ou je le prend de frce ?"
" Tu le eux pour quoi faire ? pour jouer ?"
" Ne fais pas l'âne, je le mettrai moi même sur le bureau du caporal demain matin.
- Tu est fou, s'exclame Abdou, Tu traaille trop. Moi, le caporal je l'emmerde.Et il ajoute " tous les françaisje les emmerde"
- Je ne discute pas avec un morpion... Alors tu te décides ? "
C'estl'épreuve de force.Deux volontés s'affrontent.
" Hamma tu veux que je te dise ? Tu me dégoûtes!Le caporalet toi, c'est ki kif: salaud et cmpagnie !
- Tu devrais avoir honte
- C'est toi qui devrais avoir honte.
Adou, vaincu, balance le criquet par terre et pleure
" lâche,lâche! "
Hamma ramase le criquet qu'ilfourre dans sa poche, les insultes dAbdou l'ont touché à vif. Il s'éloigne lentement, les épaules voûtes,la tête basse.

Tout le monde dort.Dans sn gourbi, sur sa paillass, Hamma,incapable de ormir, rumine les accusations 'Abdou.L'idèe quil est un lâche ne le quite pas.Il se torne et se retourne en proie à cette obsession.
S'il admire la caporal LARUEc'est parce que celui-ci sait se battre.Toute ses décorations, l ne les a pas gagnées en faisant la classe d'écolle, mais en risquant sa vie.
Soudain, n'y tenant plus,Hamma se lève, rasssemblehâtivement quelques hardes. A la clarté de la lune,dans un ciel transparent,les premires crupes monotones de 'Ouarsenis. La décision de Hamma est prise, il va rejoindre dans la montagne les fellaghas de Yacef Méjoud.

Sute 14

Dans la classe les élèves rassemblés disccutent du départ soudain e Hamma, c'est à peine si l'entrée de LARUE apaise leus agitatios.
Du premier coup d'oeil, le léionnaire comprend qu'il e passe quelque chose, il s'aperçoit que lecriquet n'est pas sur son bureau.
" Les enfants,quand je dis quelque chose je veux être obé. L'un de vous a un criquet que j veux. "C'est HAMMA, il a emporté le crquet avec lui, c'est un voleur".
" Tu me prend pour un imbécile Abdou ?"
- Su matête, Hamma a taillé la route avec, c'estsûr.
- Comment ça"taillé la route "?Tu veux dire qu'il n'es plus au village ?, il questionne, menace, pour savoir, riens,de guette lasse il dit " rentrez chez vous, les enfants, la clase est terminée pou aujourd'hui.
La capitaie Benoit es dans son bureau losque l'adjudant Simonelli, lui annonce que LARUE eux le voir.Il est colérique,mais bon.
" Encore! qu'est-ce qu'il réclame cette fois-ci ? des ardoises, des crayons.... des suettes ?Ce gus me rendra dinge avec son école !Je commande une compagnie de légion, je ne suis pas inspecteur de l'enseignement. - Fait le entrr.
LARUE entre et salue - Caporal LARUE, mon capiaine, émecompagnie. - Repos".
_ Lors LARUE, q'est ce qui cloche, ts mouflets se sont mis en grève ?
- Mon capitaine un de mes élèves a disparu,il arejoint la bande de Yacef Mejoud, cette nuit.
- Qu'est-ce que tu veux qu j'y fasse ? Je ne vais quand mêmepas envoyer un section à ses trousses.
- On, mon capitaine,je sollicite l'autorisation de partir à sa recherche.
- Autorisation refusée.
- Les deux mains ppuyées sur son breau, il fise LARUE, il sait que ce dernier n s'accomoera pas d'un refus. " Mon petit dit'il, cette (mot interdit de MUNCH) de guerre n'a riens à voir avec l'histoire sainte. Si je telaisse partie, non seulement tu ne le raméneras pas, mais on retrouveras ton cadavre pend par les pieds,le sexe enfoncé dans la bouche. Alors tu rete ici et tu oublie. Vu ?
- Mon capitaine, je demande à être relevé de mes fonctions.
" Du chantage à présent ! dit'il.Bravo ! Tu est un vrai intellectuel Ou tu fait à ta tête ou tu laisses tmber. C'est ça ?
- Non, mon caitaine, Mis si je ne ramène pas le gosse, inutile de continuer.Ils tailleront tous les uns après les atres. Le FLN enrôlera mes élèves pour en faire des guetteurs,des agents de transmission, des espins, des mouchards !
- E dit pas que ce gossea une telle importance ?
- C'est un chef né, mon capitaine. Les autres suivent son exemple. La classe tourne autour de lui. S'ilpasse à la rébellion,c'est foutu.

A suivre.

Suie 15

Le capitaine réfléchit. Il a envie e dire que c'est foutu quoiqu'il arrive.
" Et tu te sens de taille à convaincre Yacef Méjoud de te le rendre ? Tu crois au père Noël/
.
-Je peux essayer, même si j'échoue les goses comprendront que je ne me suis pas résigné.. J'irai seul, ans armes. Yacef est un guerrier, il mettra un point d'honnreur à agircomme tel.LARUE a quitté lr cantonnement,il grimpe les pentes pierreuses du djebel.Il avance le visage crispé par l'effort et la soif..Soudain,sans qu'il ait e,ntenu le moindre bruit,quatre hommes lui sautent dessus et l'emménent.
Yacef Méjoud,correspo,nd àl'image que l'on e fait d'un chef guérillero.Son arivée dans le camp des rebelles poussé à coups de crosse dan les reins, déchaine la coère des fellaghas. Des femmes et des enfants se tiennen à distnce., il n'y pas trace de Hamma
LARUE est poussé violemment,insultéfrappéSon visage est en sng, son uniforme déchiré. n coup de crosse au genou le fait boiter. Leshommes retiennent leur rage, Méjoud doit avoir donn des ordres pour qu'il soit bien traité. Méjoud apparait. je sait qui tu est caporal et je sait pourquoi tu est venu. Sa vix est calme, il parle le français correctement.
" Tu es un imprudent, caporal LARUE. Mes hommes auraient pu te tuer "
Malgré ses lèvres tuméfiées, LARUE rétorque - Pourquoi ne l'ont'il pas fait alors ?
- Il y a un temp pour tout. Tu es un imrudent et un imbécile. Tu crois vraiment que je renvoyer le gosse ?
LARUE n'hésite pas.
" Oui, dit'il. Quel besoin as tu d'en enfant ici ? Vous êtes des combattants ou un troupeau de femmes ?"
- Hamma a choisi son camp
- Laisse mi lui parler.
- Hammaestlibre de parir ou rester. La décision lui appartient.
- Tu le erras demain avant d'être jugé".
- Tue moitout de suite,dit'il. Fous moi une balle danslat^te si tu est un homme.
- Nous ne sommes pas des asassins".
Méjoud donne un ordreen arabe quatre hommes s'emparent de LARUE, le ligote et le jette dans une petite grotte.
Hamma de loin a assisté à la sène
- Il 'approche de Méjoud des larmes dans yeux. - Tu va le tuer ? demande t(il incrédule.
- Le juger d'abord.
- Mais il sera condamné, c'est certain !"
Lechef rebelle approve de la tête.
" C'est un soldat, il n'est pas responsable ! s'exclame Hamma."
" Il est ven pour moi, dit'il.Si vous l tuez, c'est moi qui l'aurai tué, pas vous. J'aurai son sang sur les mains. Hamma sent qu'entre lui et le chef rebelle un fossé se creuse.
Dans le camp rebelle tout dort. Devant la grotte ou se trouve LARUE, un sentinelle somnole,adossée à l paroi rocheuse. Hamma se faufile entre les uissons épars. Arrivé à quelques mètres de la sentiennel, il sort de sa poche le criquet d'Abdou et l'actionne à plusiurs reprises. Alertée, la sentinelle s redresse. Ses yeux cherchent à percer la nuit du côté d'ou provient le bruit. Hamma se glisse plus loin et recommence. Le maège dure un moment. Quand Hamma juge l'homme assez énervé pour abandonner toute prudence. Il s'éloignede son poste. Alors, Hama bondit à l'inérieur de la grotte. LARUE est là étendu, Hamma sort un couteau et tranche les liens.
- Vient, dit'i à voix basse, je vais te conduire hors du camp. LARUE, sotenu par Hamma s'éloigne dans la nuit. Autour d'ux, tout est calme, cequi étonne le légionnaire, mais pas Hamma. La dernière tente dépassée, ils se mettent à courir droit devant eux. Ils n'ont pas fait cent mètres qu'ils parviennent dans une sorte de clairière où l se heurtent aux fellaghas rangés en demi cercle.
C'est moi crie Hamma, laissez le. Vous, c'est vous, crache t'il vers Méjoud, qui m'vez fait cela, je me vengerai. les hommes rient grassements, ont dirait que lur attitude a changé.
_ Hamma t'a sauc-vé la vie, dit'il,se tournant vers LAUE. Nous t'aurions tué s'il n'avait rin tenté cette nuit.
- Tu vas le laisser partr ?
- Il est libre, partez tous les deux. Tu diras au capitaine, que son école est unebonne école.
Quand LARUE et HAMMA nt disparus, un des fells soupire " Ce gamin nous aurait fait tourne en bourrique ! Qu'Allah nous protège de s science le jour venu.

A suive.

Suite 16

Les lumières se rallument dans lasale de briefing.Le colonel déclare.3 Le barrage que vous venezde voir des photos, a ét construit en afrique. Il fournit 65 % l'énergie du pays. Il y a quelques semaines,des mercenaires nt réussi à s'empaer du barrage, et à en miner les soubassments. Depuis, ils menacent de le faire sauter. Devant ce chantage, le guvernement su pays est impuissant, l'arme ne peut intervenir en force, e deux opérations de ommandos on échoués lametablement. Jusqu'à preésent, ces mercenairesnce sont contentés 'exiger de l'argent.Et, en désespoir de cause, les autorités ont fait appel à la Légion.
Deux grouoes seront constitués.Le premier se portera sur le barrage afi de le déminer, lesecond ara pour tâches d'évacuer un couventde l'ordre de Saint Vincent,qui e trouve à proximté. Les religieuses et es novices sont retenues en otages. Quand au batiment lui même, il sert de QG aux mercenaires..
Dans un deuxième temps, le premier groupe, tiendra le barrage jsqu'à l'intervention de l'armée régulière. Le secondgroupe, après avoir assuré la sécurité des otages, viendra aporter son soutien au premier. Est-ce clair ? Un silnce avait suivit ce topo, puis un légionnaire s'était levé. Il se présente réglementairement.
" Sergent-chef DUFFEL, avec votre permission,mon colonel. " C'est vraiment tout, Nous n'aurons riens d'autre à faire ? " Vous trouverez à vous occuper DUFFEL je crois savoir que vousêtes un homme de ressources
Une rafale de vent secoue le vieux Junker.Dans la cabine, les douze légionnaires,gênés par leur hanarchement et leurs armes, s'agrippet les uns aux autres.
Assis près du sous-lieuteent CHARRIER, le sergent PRYDE. C'est lui qui doit sauter le premier et balser l'are d'atterissage. Il sot de sa poche un étii à cigarettes,qu'il prsente ouvert au spouslieutenant. L'étui est en or. A l'intérieur du couvercle une date 7-7/72 et deu noms : Calvi-Viviane, sont gravés.
Romilly PRYDE est né à Londres, mais à la Légion, personne ne cona^$it son prénom.
Et, personne ne sai pourquoi, il s'es présenté un beau jor au fort Saint-Jean à Marseille
Son engagement lui a t'il appoyté ce qu'il chechait ?Personnene pourrait le dire. Toujoursest'il qu'arrivé au terme deson contrat en 1958, il rengagea.
Ses premiers galos,PRYDE les avaint gagnés à Dien Bien Phu.
Et c'est sur Dien Bie Phu qu'il effectua son premier saut en parachute.
Le campretranhé étaitcomplétement investi. Pus aucun avion,plus d'héicopytères ne se posaien sur la piste,qui maintenant se trouvait sous le feu des 105 et canons de 75 Viets.
Le ciel de mai était trempé, cétait la fin,et malgré cela PRYDE avaitsauté dans l'enfr, commeles autrs volontaires d'un saut; caren Indochine, il n'y avit plu une seue unité parachutiste, Dien Bien Pu, les avait toutes englouties.