un poême sur Dien-bien-phu

J'ai trouvé dans mes papiers un poême sur DIÊN BIÊN PHU d'un anonyme qui reflète bien ce nous avions encaissé quand nous étions là bas en Indo en mai 1954, au moment de la fin.

Je vais vous en faire profiter.


Dans un ultime effort, avec un espoir fou,
Les Français assiègées défendaient Diên Biên Phu.
Encerclé de partout, dans un infernal piège,
Les bataillons fondaient comme au soleil la neige.

Ces vaillants combattants, dans un dernier sursaut,
Protégeaient leurs blessés, repartaient à l'assaut,
Sous la pluie et le feu, l'horreur et la mitraille,
Nos couleurs frissonnaient sur le champ de bataille.

Depuis cinquante-sept jours, comme un cauchemar,
Surgissaient l'ennemi dans le matin blafard !
Sous l'invincible élan d'une marée humaine
La lutte était sans but, la résistance vaine.

Pourtant ils se battaient, ils se battaient toujours,
Corps à corps, sans espoir d'un quelquonque secours.
Dans la chaleur accrue de ce printemps funeste,
Les légions résistaient pour la gloire du geste,
Epuisées, démunies, acculées au trépas,
Elles luttaient encore, car on ne se rend pas.

Par milliers, arrogant, avec des cris de haine,
Le Viet- Minh triomphant déferlait sur la plaine.
Enfin, tout fut fini, il n'y eut que des morts,
Et des soldats vaincus devant quitter leurs forts.

Et ces soldats perdus, vraiment abandonnés
Par le gouvernement qui les avait mandés,
Prirent donc le chemin de la captivité,
En haillons, pieds nus, totalement oubliés,

Pour y subir dès lors, blessés et épuisés,
La faim, les tortures et les marches forcées.
Le viêt-Minh rayonnant se donnant libre cours
Pour satisfaire sa haine au fil de chaque jour.

Huit mille prisonniers périront dans la jungle,
La France oubliant du plus grand au plus humble.
De leurs corps dispersés il ne restera rien,
Notre Mère-Patrie ayant rompu ses liens.

Le petit Mendès-France, président du conseil,
Sachant leur calvaire, ne fera rien pour eux,
Et il s'efforcera, sans perdre son sommeil,
D'ignorer à jamais ces braves malheureux.

Les armes se sont tues, on a tourné la page,
Le Dragon Impérial a changé de visage.
Et Diên Biên Phu n'est plus, à l'heure de l'oubli,
Que le pâle reflet d'un rêve enseveli.

A méditer...

ben c'est beau ça me laisse sans voix merci christobal

Salut CHRIS,

Je le connais et je l'ai aussi dans mes divers documents.

Vu qu'ilen est question, du MENDES FRANCE,

Quand in a obtenu le " cessez le feu " NOUS (enfin la majorité) nous n'avons pas poussé des cris de joie, simplement un "ouf" de soulagement,
mais il s'est fait B... parles viets. Voici un info, que beaucoup ignore.

à VIETRI (Tonkin) lorsque les viets rendaient les prisonniers (enfin ceux qui étaient parvenus à rester en vie, exemple 3.000 sur 10.000 de DBP) ils ne
rendaient pas BIGEARD - LANGLAIS etc... le Général SALAN, leur demande ou ils sont, les viets répondent.......morts. SALAN, texto.........
Conduisez moi à l'endroit ou ils sont enterrés.!
Les viets ont fait semblant d'engeuler des subordonnés, et prétendus que
ceux-ci avaient fait des erreurs dans leurs........liste.
NOUS, malgré ntre extrème fatigue (personnellement 7 mois dans lees rizières et jungle, entrecoupé de quelques jours de repos par ci par là,
on a suivis ce qui se passait à DBP (via les postes radios) et quand là-bas cela a été terminé, on se doutaient que les divisions viets,alllaient remonter dare dare vers le Delta, ou la seule division 320 et le Rgr 42,
faisaient tous,pour nous empêcher de pouvoir aider DBP de quelques manières que ce soirt (exemple, empécher le ravitaillement de leurs divisions, soit en armement,nourriture). Il n'y avait plus UN SEUL Bton de
paras dans toute l'Indochine, le 3 éme BEP était encore en mer. alors,ont
ce voyaient mal partis,nous nous demandant, si nous n'allions pas devoir
quitterle tonkin à......... la nage.
et, 10.000 légionnaires mors là bas, pourquoi????
Ce poème dit bien ce qu'il en a été de DBP.

Bien pris Willy.Merci Christo.
Difficile,très difficile.

Magnifique christobald merci de partager

sa ces un poème magnifique

impressionant.

MICHAUX a écrit:

Salut CHRIS,

Je le connais et je l'ai aussi dans mes divers documents.

Vu qu'ilen est question, du MENDES FRANCE,

Quand in a obtenu le " cessez le feu " NOUS (enfin la majorité) nous n'avons pas poussé des cris de joie, simplement un "ouf" de soulagement,
mais il s'est fait B... parles viets. Voici un info, que beaucoup ignore.

à VIETRI (Tonkin) lorsque les viets rendaient les prisonniers (enfin ceux qui étaient parvenus à rester en vie, exemple 3.000 sur 10.000 de DBP) ils ne
rendaient pas BIGEARD - LANGLAIS etc... le Général SALAN, leur demande ou ils sont, les viets répondent.......morts. SALAN, texto.........
Conduisez moi à l'endroit ou ils sont enterrés.!
Les viets ont fait semblant d'engeuler des subordonnés, et prétendus que
ceux-ci avaient fait des erreurs dans leurs........liste.
NOUS, malgré ntre extrème fatigue (personnellement 7 mois dans lees rizières et jungle, entrecoupé de quelques jours de repos par ci par là,
on a suivis ce qui se passait à DBP (via les postes radios) et quand là-bas cela a été terminé, on se doutaient que les divisions viets,alllaient remonter dare dare vers le Delta, ou la seule division 320 et le Rgr 42,
faisaient tous,pour nous empêcher de pouvoir aider DBP de quelques manières que ce soirt (exemple, empécher le ravitaillement de leurs divisions, soit en armement,nourriture). Il n'y avait plus UN SEUL Bton de
paras dans toute l'Indochine, le 3 éme BEP était encore en mer. alors,ont
ce voyaient mal partis,nous nous demandant, si nous n'allions pas devoir
quitterle tonkin à......... la nage.
et, 10.000 légionnaires mors là bas, pourquoi????
Ce poème dit bien ce qu'il en a été de DBP.

Merci l' ancien , tu es un livre de memoire

Bonsoir Christobald,

il vise juste ce poème, ne pas oublier jamais.