Jules-André Peugeot est un caporal de l’armée française, né à Étupes le 11 juin 1893 et mort à Joncherey dans le Territoire de Belfort le 2 août 1914. Il est le premier mort militaire français de la Première Guerre mondiale.
Issu d’un milieu modeste, né à Étupes, dans le Doubs, il se destinait à la carrière d’instituteur après son service militaire.
À l’été 1914, Jules-André Peugeot effectue son service militaire et est caporal (depuis le mois d’avril). Il prépare le concours des officiers de réserve. Son régiment faisant partie des troupes de couverture, il a pour mission de surveiller la frontière franco-allemande, en cas de tension entre les deux pays.
Commandant une escouade de la 6e compagnie du 2e bataillon de 44e régiment d’infanterie de Lons-le-Saunier, il fait barrage le 2 août 1914 à un détachement de reconnaissance allemand de huit hommes du 5e Chasseurs à Cheval de Mulhouse, qui progresse vers Joncherey en venant de Faverois après avoir violé la frontière française. Un Alsacien d’origine, le sous-lieutenant Camille Mayer, commande le détachement. Après avoir sabré sans la tuer la sentinelle française postée en avant de l’escouade Camille Mayer tire trois fois en direction de Jules-André Peugeot. Ce dernier réplique et abat le cavalier d’une balle dans le ventre. La deuxième balle allemande a mortellement blessé Jules-André Peugeot, retournant sur ses pas, il s’affaisse devant la maison des Docourt, et meurt, il est 10h07. Il est le premier mort militaire français d’une guerre qui ne commencera que le lendemain 3 août 1914, avec la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France et qui tuera 1 357 800 Français pour 2 037 700 Allemands.
Source : hstoire du mond