CARRA

Bonjour a tous!Sujet déja vieux, mais je viens de tomber dessus. J"ai très bien connu CARRA, d 'abord comme s officier, puis comme Lieutenantet à HAO au 5°RMP 72-75. Il était patron du Service Auto,issu des REC avec des galons argentés. Nous avons travaillé ensemble pour mettre en place une petite station radio local pour la diffusion des nouvelles et la musique. Lui ,il était très calé en histoire et en musique classique. Souvent je l"énervais avec la musique de danse, qu'il considerait " musique de barbares". Néanmoins, il as toujours resté très "esprit Légion" que j'apprecié. J'ai retrouvé quelques temps plus tard comme commandant d'un camps, Valdahon? La courtine? Mailly? je ne me rapelle plus.
Déja a la retraite, il avait participé au jeu télévisé de Julien Lepers "Questions pour un champion",ou il avait franchit les quatres étapes de séléction avec une facilité et rapidité époustouflante, il est mort, sans pouvoir décrocher une jackpot tres importante. Un Encyclopédie lui tout seul, et une mémoire d'éléphant. Il était italo-argentin......

Bien lu Sandor.Mes sincères condoléances pour ton frère d'armes

:x1: SANDOR,

si c'est bien de Mauro CARRA, que tu parle, et je crpois que oui, j'ai son
livre, je te cite un passage,concernant la radio installée àHAO, baptisée selon le titre du chapitre " radio Mururoa".

J'ai toujours emporté un poste de radio dans mes affectations de moyenne ou longue durée. A HAO j'avais installé une antenne filiaire pour capter la France.Je recevais surtout l'Amérique latine eten particulier La Havane.
plus loin.......Je découvre le batiment de radio Muru un lundi matin. La veille,vers dix heures,j'ai entendu un adjudant du 5 éme présenter un programme de musique classique naïf,mais intéressant: un mouvement de l'Opus 61 de Beethoven........
pour faire bref : Il dit que c'est un jeune qui passe les disques, c'est un appelé volontaire pour l'O.M. il est de Nantes.... Il cite un certain KLEIN, et d'un C/C Japonais... Il cite entre autres pour les musiques : Un Allemand -un Autrichin - un Hongrpis - un Yougoslave - un Bulgare - un Rpumain et un Ukrainien, mais ne cite pas les noms.

Voilà, j'espère que ceci te feras plaisir.

Bonjour, merci Michaux , c est bien lui. Faut dire que on as debuté l'emission c 'etait au depart un gadget, pour rigoler, avant que Carra y apporte ses conaissances, qui épatait tout le monde....

sandor a écrit:

Bonjour, merci Michaux , c est bien lui. Faut dire que on as debuté l'emission c 'etait au depart un gadget, pour rigoler, avant que Carra y apporte ses conaissances, qui épatait tout le monde....

bien vu sandor moi quant j'etait a mururoa de decembre 81 a decembre 83 radio muru exiter encore

nos sincère condoléance pour ton frère

Bonjour,

J'ai connu le capitaine carra, vers la fin de sa carrière. Il était à aubagne et, entre autres occupations, il était chargé de nous préparer au cm2, c'était en 1983.

Les maths étaient sa prédilection.

Il habitait à saint genis du fesc, petit village à côté de montpellier, ou il y avait un super resto où j'aimais invité mon épouse, à l'époque interne à l'hôpital de montpellier.

Vannier

Excuse moi SANDOR, mais hier pas pu placer, car problème avec mon FAI
et cen pleine conversation oovoo.donc je place aujourd'hui
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Mauro CARRA, c'est engagé à NICE à la Caserne des Diables Bleus
Il parlait couramment 3 langues, sa meternelle l'ITALIEN et l'SPAGNOL +
le PORTUGAIS, et se débrouillait en FRANCAIS.
Voici une anecdote qu'il raconte dans son bouquin.

Lors d'une tournée des popotes du Gal de Gaulle en 1959, ce dernier se pencha à l'oreille du Colonel pour lui parler, et le dit Colonel fit signe à
CARRA d'approcher, et........
- Conduis le généralaux toilettes à l'étage.
Me sentant aussi important que d'Artagnan allant quérirles ferrets de la reine,je précédai la haute silhouette dans l'escalier et lecouloir :
" C'est ici mon général. - Merçi jeune homme"
j'attendis près d'une fenêtre ,ne sachant pas si je devais raccompagner
l'hôte illustre. J'entendais les bruits de la foule massée dehors, il y eut une plage de silence , puis quelqu'un hurla " Algérie française " Et là, juste avant la répétition du cri, de Gaulle eut une réaction physiologique très naturelle pour un homme qui termine d'uriner. Ilaait sans doute fléchi un peu les genoux pour se reboutonner, et il laissa fuser le pet le plus fracassant que j'eusse jamais entendu : majestueux, tonitruant,le bruit dura assez pour fermer ses oreilles aux cri qu'il n'acceptait pas, qu'iln'acceptait plus depuis qu'il s'était échappé de ses lèvres à Mostaganem. Je m'éclipsai en silence, guettant en bas de l'escalier le retour du géant. J'avais l'impression d'avoir saisi la répons de de Gaulle aux partisans de l'Algérie de papa.

Bonjour,

Excellent michaux, excellent !

Vannier