15-07-2008
ARTICLE ET PHOTOS FSALE
Un défilé placé sous le signe des Casques bleus.
9h15 : les premiers militaires ont pris place à l'Arc de Triomphe
9h45 : les premières délégations transportant les chefs d'Etat et de gouvernement étrangers européens et du pourtour méditerranéen arrivent place de la Concorde.
10h11 : le chef de l'Etat arrive à l'Arc de Triomphe et prend place à bord d'un command-car aux côtés de Jean-Louis Georgelin, chef d'Etat-major des armées et commence à descendre les Champs-Elysées, encadrée par la Garde Républicaine. Détendu et souriant, le chef de l'Etat salue la foule en passant en revue les troupes.
10h15 : Carla Bruni arrive place de la Concorde. Interrogée par TF1, la première dame s'est dite très émue d'assister à son premier 14 juillet en temps que Française (l'ancienne mannequin a été naturalisée après son mariage) et First-Lady.
10h16 : La Patrouille de France décolle de Villacoublay
10h30 : le chef de l'Etat arrive place de la Concorde et est accueilli par Hervé Morin Ministre de la Défense.
10h41 : la Marseillaise retentie une seconde fois. Puis Kad Merad, héros de «Bienvenue chez les Ch'tis », lit des extraits du Préambule de la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Les chœurs de l'Armée reprennent l'Ode à la Joie de Beethoven, hymne européen. Il a lancé ému: «il est essentiel d'encourager le développement des relations amicales entre nations».
10h45 : la Patrouille de France survole les Champs-Elysées. Un Mig slovène accompagne le défilé aérien, il fait partie des neuf avions étrangers qui participent - c'est exceptionnel- au défilé.
10h50 : Invité très médiatique du défilé, le bataillon des casques bleus de l'ONU arpente les Champs-Elysées. Les deux blocs comprennent des soldats de 24 nations dont 12 indiens reconnaissables à leurs turbans. Ces hommes servent sur le plateau du Golan, dans la Finul au Liban et Chypre. La tribune officielle se lève à leur passage. Ban Ki-Moon, très attentif au défilé, échange de nombreuses remarques avec Nicolas Sarkozy.
10h55 : C'est au tour des écoles militaires de défiler notamment Polytechnique et Saint-Cyr
11h10 : le premier régiment de la Garde Républicaine défile suivi des Spahis puis de l'infanterie de marine.
11h15 : C'est au tour de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris d'avancer. Leur succède la Marine puis la Police. C'est le premier défilé du «Draapeau du ministère de l'Intérieur et le Service de sécurité du ministère de l'Intérieur». Clot la marche des troupes à pied les hommes de la légion étrangère.
11h31 : Le régiment de cavalerie de la Garde Républicaine apparaît, arpentant au trot les Champs-Elysées sous les applaaudissements de la foule qui salue la dernière unité française montée. Le défilé des troupes motorisées débute. En raison de restrictions budgétaires, la taille de ce défilé a été réduite de 30% par rapport à l'année passée. Au sein des régiments se glissent des véhicules blancs de l'ONU.
11h47 : les hélicoptères du défilé aérien pénètrent dans le ciel parisien. Parmi les appareils Tigre prend part à la démonstration un appareil allemand.
11h50 : le beau temps permet à sept parachutistes, dont six membres de l'équipe de France militaire d'effectuer leur saut au dessus de Paris, une prouesse technique inédite, d'atterir devant la tribune présidentielle.L'un porte le drapeau de l'ONU, un deuxième celui de l'Union européenne, un troisième le drapeau tricolore. Le chef de l'Etat félicite et remercie les parachutistes.
12h10 : au micro de France 2, Nicolas Sarkozy confie être «très fier» du défilé du 14 juillet et «très fier de l'armée française». « C'était une fête populaire avec des dizaines et des dizaines de milliers de Français», s'est félicité le chef de l'Etat. «Les armées ont fait un défilé remarquable», s'est-il réjoui. «Tous nos invités européens et méditerranéens étaient heureux», a-t-il ajouté, se disant «heureux surtout qu'on mette à l'honneur les Nations unies», car «la paix, c'est la prospérité».
12h15 : Interrogé sur le malaise au sein de l'armée après l'annonce de la réforme de la carte militaire et ses propos très critiques après le drame de Carcassonne, le président a démenti toute tension entre l'exécutif et les militaires. «Il n'y a pas de vague à l'âme dans les armées françaises», a -t-il martelé sur TF1. «Les soldats français ne sont pas du genre à avoir du vague à l'âme», a répété le chef de l'Etat. «Ils ont parfaitement compris la nécessité de moderniser nos forces armées».
«Les soldats français savent aussi que quand il y a des fautes individuelles ou collectives, leur chef doit les sanctionner», a déclaré Nicolas Sarkozy, faisant références au drame de Carcassonne et à la démission du chef de l'armée de terre , Bruno Cuche,qui avait suivi l'accident. «Cela ne remet pas en cause la confiance que j'ai dans l'ensemble de nos armées». Mais «quand il y a une faute, je dois assumer mes responsabilités», a redit celui qui avait accusé les responsables des portes ouvertes de Carcassonne d' «amateurisme».