LES ARKIS

SEGOLENE

Ségolène Royal dévoile son programme pour les harkis et les rapatriés

Ségolène Royal a adressé le 26 mars une lettre ouverte aux associations de rapatriés et de harkis à la suite d'une demande émanant d'associations de harkis qui souhaitaient que les prétendants à l'Elysée s'expriment sur le problème des harkis et des rapatriés d'Afrique du Nord.
Dans sa déclaration, la candidate socialiste « s'engage à mettre en oeuvre une politique structurée autour de quatre grands thèmes. »
Le premier est celui du « devoir de reconnaissance », explique Ségolène Royal. « Le Gouvernement, sous mon impulsion, s'engagera à favoriser la recherche historique sur l'ensemble de la période de la colonisation par l'attribution de bourses de recherche, l'ouverture des archives, le soutien aux publications et l'organisation de colloques. Pour cela, une commission indépendante serait créée pour « traiter les grandes questions qui divisent aujourd'hui les Français », comme le rôle de la colonisation française et les drames liés à la fin de la guerre d'Algérie. Ségolène Royal évoque par exemple « le massacre des harkis, la fusillade de la rue d'Isly, les tueries d'Oran ou le rapatriement des Pieds noirs. » L'état de ces recherches serait présenté chaque année, lors du débat budgétaire au parlement, par le ministre des Anciens combattants.
Deuxième axe de la politique proposée par Mme Royal : la « travail de mémoire. « Ni la mémoire de la colonisation, ni celle de la guerre d'Algérie n'ont vocation à développer la repentance franco-française mais, au contraire, elles doivent renforcer le partenariat franco-africain et avec les pays de l'ancienne Indochine », estime notamment la candidate. « Le gouvernement, sous mon impulsion, s'engagera à créer une Fondation pour la Mémoire de la colonisation et de la décolonisation. Cette fondation devra fédérer l'ensemble des acteurs qui oeuvrent pour cette mémoire - associations de rapatriés, de harkis, d'anciens combattants et historiens. Elle recevra la charge de la sauvegarde de l'ensemble des lieux du souvenir de cette période historique dans l'ensemble des pays concernés par cette histoire. Elle sera également chargée de superviser la création des centres mémoriaux à vocation pédagogique. Enfin, elle aura compétence pour proposer les différents éléments historiques qui pourraient légitimement se retrouver dans les programmes scolaires. »
Dans le cadre de la solidarité et de la reconnaissance de la nation, Ségolène Royal demandera, si elle est élue, « la création d'une commission du bilan chargée de faire une étude exhaustive des interventions mises en oeuvre par l'État depuis 1962 en faveur des harkis, des rapatriés et des anciens combattants. Cette commission, présidée par le président de la Cour des Comptes, fera des propositions afin de corriger ou de compléter les droits ouverts. Je demanderai que ce rapport soit présenté au Gouvernement en novembre 2007 afin d'inscrire au budget 2008 les propositions qu'il retiendra et qui seront présentées au Parlement. Dès à présent, je m'engage pour que ce droit à réparation s'exerce en particulier pour les enfants des harkis ayant transités au moins trois ans dans les camps d'hébergement temporaire, pour les harkis prisonniers de l'ALN, dont le statut devra être celui de prisonnier de guerre, pour les rapatriés oubliés par les différentes lois d'indemnisation et pour l'ensemble des rapatriés pour lesquels des correctifs seront apportés aux lois d'indemnisation. »
Enfin, la candidate socialiste entend impulser une politique « pour l'avenir », en proposant notamment la création d'une année de « la France dans le Monde » en 2012, année dont les rapatriés, les harkis, les anciens combattants seraient les acteurs principaux.

SARKOSI

Nicolas Sarkozy reçoit les associations de harkis
Le candidat UMP à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, recevra les associations de rapatriés et de harkis à son QG de campagne, rue d'Enghein à Paris, le samedi 31 mars. Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux Anciens combattants, qui a récemment rallié le président de l'UMP, sera également présent.
« Je sais combien notre pays doit aux harkis, à ces femmes et ces hommes qui ont porté avec fierté ses valeurs et son drapeau, parfois jusqu'au sacrifice le plus ultime. J'ai conscience que la France vous doit des excuses tant elle n'a pas su accueillir les harkis et les rapatriés avec la dignité et la reconnaissance qui leurs étaient dues. A quelques semaines d'une nouvelle étape pour notre pays, je crois nécessaire que nous puissions évoquer ensemble les sujets qui vous préoccupent », a écrit Nicolas Sarkozy dans son invitation aux associations.

LE PEN

N. Sarkozy et J-M Le Pen se disputent les rapatriés d'Algérie

Samedi 24 mars à Nîmes, quelques 350 membres de l'Union syndicale de défense des intérêts des Français repliés d'Algérie (Usdifra) avaient invité les différents candidats à la présidentielle à passer un « grand oral » consacré aux questions des rapatriés d'Afrique du Nord.
Si plusieurs candidats s'étaient fait représenter, seul Jean-Marie Le Pen est venu en personne. Dès son entrée dans la salle, il a été largement applaudi : « Si je suis élu président de la République, j'exigerai le respect de vos morts et des cimetières que vous avez laissés là-bas et qui sont sous la responsabilité du gouvernement algérien », a déclaré le président du Front national (FN) dans son discours d'une vingtaine de minutes. « J'adhérerai à un projet de mémorial, je demanderai une réparation financière car depuis 45 ans on table sur le vieillissement de cette population pour espérer qu'elle disparaisse et qu'on n'ait pas à lui verser une réparation des préjudices subis », a t-il également promis. Selon lui, « le déclin de la France a commencé avec l'abandon de l'Algérie. Avec cet abandon, on a perdu la fidélité et l'honneur à notre drapeau ».
Décidé à ne pas laisser au candidat du Front national le monopole des suffrages des rapatriés, Nicolas Sarkozy s'était fait représenter par le ministre de l'aménagement du territoire et fidèle lieutenant, Christian Estrosi. Celui-ci a promis que son candidat rencontrerait prochainement l'ensemble des associations de rapatriés d'Algérie et a souligné que Nicolas Sarkozy entendait aller « plus loin » que le décret sur l'endettement des rapatriés récemment publié. « Si la France a une dette morale, c'est envers tous les rapatriés et envers les harkis et fils de harkis », a estimé Christian Estrosi.

Depuis la fin de la guerren d'Algérie, SEUL Le Pen a toujours défendu les Harkis.
D'ailleurs son nouveau bras droit (celui a remplacé MEGRET) est le fil dun Harkis.

Bonsoir Michaux
Deja dans les années 80 il y avait
Bouchaga-Boualem dans le bureau politique du FN
Ancin Harkis

Salut GIANT,
Oui en effet,le Bachaga, ancien député Français.
:x1: :pastis:

comment peut on pretendre a l interet d un sujet sans se deplacer personellement....pour rencontrer les principaux interessés et connaitre leurs doleances??? ou tout au moins apprecier leurs reactions?

cela fait des années que les medias diabolisent JM LE PEN...l ont ils seulement ecouté.... (lui au moins a eu la correction de se deplacer!)
alors que les deux autres leaders presidentiables favoris des medias se contentent de courriers ou d emissaires....pour affirmer leur preoccupation du sujet

je pense qu il faut avant tout se preocuper des problemes fondamentaux de la FRANCE plutot que de se soucier a seduire les medias...avec des sujets assurant les faveurs de l opinion journalistique...
c est a croire que l electorat francais se reduit a la presse et autres journaux televisés (lesquels ne manquent pas de parti-pris)

enfin je pourrais grogner pendant des heures...ca ne changerait rien...

c'est le bordel

bourrage de crane en ce moment


moi j'ai toujopurs voter pour le meme


pourquoi n'aurait il pas sa chance

sa ne risque pas d'etre pire chez nous

c est bien ce que je me dis......mais nous les francais je crois qu on a trop peur du changement....et puis dans les gouvernements "habituels"(le mot en dit long) beaucoup trouvent leur compte......(evidemment pas le petit peuple comme nous...qu on a point le sou pour s y payer les choses qu on y voudrait...

bonsoir,

il va falloir qu'il se dépêche ( les beaux parleurs ) le temps passe et les Harkis vieillissent.

Tout homme ayant combattu sous l'uniforme Français mérite le respect et la reconnaissance de la nation, mes anciens ont toujours regrettés l'attitude de la France pour nos frères Harkis (pour moi le mot n'est pas trop fort) nous avons toujours une pensé pour les dizaines de milliers d'entres eux massacrés, dont la plupart avait été livré désarmé, au FNL.
Pendant ce temps là Madame Gorgina Dufoix (ancienne ministre socialiste)était sympathisante FNL et bien d'autres.
il n'y a que M Le Pen qui à toujours parlé d'une même voix, pour nous rappeller à tous nos devoirs de Français.
Mais les beaux parleurs ont décidés qu'il ne disait que de TERRIBLES BÊTISES.
Ne doutons pas qu'avec toutes ses promesses la France va être l'eden du monde.
Nous dormons le réveil sera bien pire qu'au lendemain d'une bonne cuite, préparons l'aspirine.


ne pas oublier

C' est vrai, alois , plus de 140 000 harkis ont été massacrés par le FLN à la fin de la guerre d' Algérie , une pensée pour eux .

Je me permets de mettre une photo prise le 11 novembre 1960 à Hamman Meskoutine, qui était je crois leur centre d'instruction en Algérie .

Les anciens doivent peut être reconnaître l'endroit .

les harkis on rendu un grand services a la france quoi qu'on en dise les anciens ne le dementirons pas

Magali fille de DOMINGO a écrit:

SEGOLENE

Ségolène Royal dévoile son programme pour les harkis et les rapatriés

Ségolène Royal a adressé le 26 mars une lettre ouverte aux associations de rapatriés et de harkis à la suite d'une demande émanant d'associations de harkis qui souhaitaient que les prétendants à l'Elysée s'expriment sur le problème des harkis et des rapatriés d'Afrique du Nord.
Dans sa déclaration, la candidate socialiste « s'engage à mettre en oeuvre une politique structurée autour de quatre grands thèmes. »
Le premier est celui du « devoir de reconnaissance », explique Ségolène Royal. « Le Gouvernement, sous mon impulsion, s'engagera à favoriser la recherche historique sur l'ensemble de la période de la colonisation par l'attribution de bourses de recherche, l'ouverture des archives, le soutien aux publications et l'organisation de colloques. Pour cela, une commission indépendante serait créée pour « traiter les grandes questions qui divisent aujourd'hui les Français », comme le rôle de la colonisation française et les drames liés à la fin de la guerre d'Algérie. Ségolène Royal évoque par exemple « le massacre des harkis, la fusillade de la rue d'Isly, les tueries d'Oran ou le rapatriement des Pieds noirs. » L'état de ces recherches serait présenté chaque année, lors du débat budgétaire au parlement, par le ministre des Anciens combattants.
Deuxième axe de la politique proposée par Mme Royal : la « travail de mémoire. « Ni la mémoire de la colonisation, ni celle de la guerre d'Algérie n'ont vocation à développer la repentance franco-française mais, au contraire, elles doivent renforcer le partenariat franco-africain et avec les pays de l'ancienne Indochine », estime notamment la candidate. « Le gouvernement, sous mon impulsion, s'engagera à créer une Fondation pour la Mémoire de la colonisation et de la décolonisation. Cette fondation devra fédérer l'ensemble des acteurs qui oeuvrent pour cette mémoire - associations de rapatriés, de harkis, d'anciens combattants et historiens. Elle recevra la charge de la sauvegarde de l'ensemble des lieux du souvenir de cette période historique dans l'ensemble des pays concernés par cette histoire. Elle sera également chargée de superviser la création des centres mémoriaux à vocation pédagogique. Enfin, elle aura compétence pour proposer les différents éléments historiques qui pourraient légitimement se retrouver dans les programmes scolaires. »
Dans le cadre de la solidarité et de la reconnaissance de la nation, Ségolène Royal demandera, si elle est élue, « la création d'une commission du bilan chargée de faire une étude exhaustive des interventions mises en oeuvre par l'État depuis 1962 en faveur des harkis, des rapatriés et des anciens combattants. Cette commission, présidée par le président de la Cour des Comptes, fera des propositions afin de corriger ou de compléter les droits ouverts. Je demanderai que ce rapport soit présenté au Gouvernement en novembre 2007 afin d'inscrire au budget 2008 les propositions qu'il retiendra et qui seront présentées au Parlement. Dès à présent, je m'engage pour que ce droit à réparation s'exerce en particulier pour les enfants des harkis ayant transités au moins trois ans dans les camps d'hébergement temporaire, pour les harkis prisonniers de l'ALN, dont le statut devra être celui de prisonnier de guerre, pour les rapatriés oubliés par les différentes lois d'indemnisation et pour l'ensemble des rapatriés pour lesquels des correctifs seront apportés aux lois d'indemnisation. »
Enfin, la candidate socialiste entend impulser une politique « pour l'avenir », en proposant notamment la création d'une année de « la France dans le Monde » en 2012, année dont les rapatriés, les harkis, les anciens combattants seraient les acteurs principaux.

SARKOSI

Nicolas Sarkozy reçoit les associations de harkis
Le candidat UMP à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, recevra les associations de rapatriés et de harkis à son QG de campagne, rue d'Enghein à Paris, le samedi 31 mars. Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux Anciens combattants, qui a récemment rallié le président de l'UMP, sera également présent.
« Je sais combien notre pays doit aux harkis, à ces femmes et ces hommes qui ont porté avec fierté ses valeurs et son drapeau, parfois jusqu'au sacrifice le plus ultime. J'ai conscience que la France vous doit des excuses tant elle n'a pas su accueillir les harkis et les rapatriés avec la dignité et la reconnaissance qui leurs étaient dues. A quelques semaines d'une nouvelle étape pour notre pays, je crois nécessaire que nous puissions évoquer ensemble les sujets qui vous préoccupent », a écrit Nicolas Sarkozy dans son invitation aux associations.

LE PEN

N. Sarkozy et J-M Le Pen se disputent les rapatriés d'Algérie

Samedi 24 mars à Nîmes, quelques 350 membres de l'Union syndicale de défense des intérêts des Français repliés d'Algérie (Usdifra) avaient invité les différents candidats à la présidentielle à passer un « grand oral » consacré aux questions des rapatriés d'Afrique du Nord.
Si plusieurs candidats s'étaient fait représenter, seul Jean-Marie Le Pen est venu en personne. Dès son entrée dans la salle, il a été largement applaudi : « Si je suis élu président de la République, j'exigerai le respect de vos morts et des cimetières que vous avez laissés là-bas et qui sont sous la responsabilité du gouvernement algérien », a déclaré le président du Front national (FN) dans son discours d'une vingtaine de minutes. « J'adhérerai à un projet de mémorial, je demanderai une réparation financière car depuis 45 ans on table sur le vieillissement de cette population pour espérer qu'elle disparaisse et qu'on n'ait pas à lui verser une réparation des préjudices subis », a t-il également promis. Selon lui, « le déclin de la France a commencé avec l'abandon de l'Algérie. Avec cet abandon, on a perdu la fidélité et l'honneur à notre drapeau ».
Décidé à ne pas laisser au candidat du Front national le monopole des suffrages des rapatriés, Nicolas Sarkozy s'était fait représenter par le ministre de l'aménagement du territoire et fidèle lieutenant, Christian Estrosi. Celui-ci a promis que son candidat rencontrerait prochainement l'ensemble des associations de rapatriés d'Algérie et a souligné que Nicolas Sarkozy entendait aller « plus loin » que le décret sur l'endettement des rapatriés récemment publié. « Si la France a une dette morale, c'est envers tous les rapatriés et envers les harkis et fils de harkis », a estimé Christian Estrosi.

Eh bien.

C'est tout beau

Moi ancien de Tunisie,Indochine et Algérie

Je ne suis pas Harkis et bien cela fait 11 mois exactement que je m'escrime à essayer de l'obtenir cette fameuse reconnaissance,j'ai écris
à la FNAC,et même au Ministre des anciens combattants en passant par je ne sais combien de chimère me promettant monts et merveilles et bien,
tout celà vainement. Vu mon âge,je crois qu'ils espérent ne plus m'entendre ,car la moyenne d'âge étant pour les hommes de 76 ans !

Je crois que je leur en fait cadeau,n'ayant pas besoin de celà pour
continué à vivre.