Et maintenant, une histoire qui s'est mal terminée sur la trobicine.
C'était en 1976 et si je me souviens bien du nom du légionnaire concerné c'est parce que après l'affaire de Loyada
l'état-major nous avait demandé de faire le point des personnels parlant le russe.
A la compagnie il n'y en avait qu'un : le légionnaire BOJIK un jeune en service ( + ou - 2 ans ) mais déjà
assez âgé. Il était yougoslave.
Alcoolique chronique, ivrogne reconnu, il avait déjà fait deux stages " limonade " à Djibouti et parfaitement réussis
car à chaque fois fêtait cela par une bamboula au quartier 2 avant de sa faire ramasser par la PM.
Donc un matin, il se présente à l'infirmerie de Dikhil après le rassemblement pour y prendre une piqure
de trobicine car il avait chopé une ch'touille.
A peine l'injection terminée, il fait carpette sur le sol.
L'infirmier lui fait un massage cardiaque tout en faisant appeler le médecin du Cercle.
A son arrivée, celui-ci ne peut que constater le décès de l'intéressé.
Après enquête , il apparaît que BOJIK avait passé la soirée au pouff à se souler et fait une provision
de bibines en cas de petite soif dans la nuit.
Et c'est donc alcoolisé qu'il avait été se faire piquer.
Fin de l'histoire.
Je peux vous affirmer que depuis lors je n'ai plus jamais consommer de l'alcool sous antibiotiques.