Un nouveau livre sur cet officier de Légion.
Je n'oublie pas que j'ai passé deux ans dans un poste qui portait son nom.
Info Ouest France.
On a beaucoup écrit sur la vie et le destin de Dimitri Amilakvari. Il est vrai que la courte existence du prince Amilakvari (1906-1942), brillant et fougueux officier de la Légion étrangère (il en particulier servi au sein de la 13e DBLE), mérite que l'on s'y intéresse.
Toutefois, aussi surprenant que cela puisse paraître, depuis la mort de cette figure emblématique de la France libre et de la Légion, aucun livre ne lui avait été spécifiquement consacré.
Aussi, avec cette première biographie, Jean-Paul Huet "répare une injustice" comme le précise l'éditeur de cet ouvrage qui vient de sortir aux éditions Lemme EDIT (200 pages, 21€).
S'il ne faut retenir que deux dates de sa vie, je choisis 1924 et 1942.
Amilakvari avait été, avec sa famille, contraint à l'exil par l'entrée de l'Armée rouge en Géorgie en 1921. Admis à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1924, il en sort deux ans plus tard dans la promotion du Rif. Il est alors affecté, comme sous-lieutenant étranger, à la Légion étrangère, au 1er Régiment étranger (1er RE) à Sidi-Bel-Abbès.
Compagnon de la Libération par décret du 9 septembre 1942, il est tombé lors de la bataille d'El Alamein, en Egypte, au matin du 24 octobre 1942, frappé à la tête par un éclat d'obus.
Ce sont donc ces 18 années (sur les 35 années de vie du prince) que l'auteur retrace , grâce au dossier militaire du prince, aux archives de la Légion et de nombreux témoignages. Jean-Paul Huet lève le voile sur un soldat qui n'est jamais tombé dans l'anonymat mais dont la geste méritait bien une biographie.
Bonne lecture à ceux qui vont l'acheter.