Ou et quoi

Peut-être à SBA,
Partie salle d'honneur ou bureau du Gal Rollet ?

Sidi bel abbes 1° régiments de la légion étrangère la salle de commandement

Salle du conseil du 1 régiment de la légion étrangère

 

 Bien vu obenheim et henry  :bravo: :bravo:

Est-ce dans cette salle que se réunissait le conseil de discipline pour envoyer les têtes dures en section d'épreuve ou le conseil d'enquête qui statuait sur la situation de têtes moins dures (pour résiliation de contrat, réduction de grade ou radiation du tableau d'avancement) ?

Bonsoir Tony,alors là tu me poses une colle,je n'ai aucune idée, :hrte: si tu peux me le dire alors merci à toi  :bravo:

michel22 a écrit:

Bonsoir Tony,alors là tu me poses une colle,je n'ai aucune idée, :hrte: si tu peux me le dire alors merci à toi  :bravo:

Je n'en sais fichtre rien mais les personnels envoyés en section disciplinaire n'y allaient pas de l'autorité de leur commandant d'unité ni de leur chef de corps. Ce dernier envoyait un dossier détaillé et motivé au commandement de la légion étrangère (à Sidi Bel Abbès ou Aubagne) qui décidait ou pas de faire traduire l'intéressé devant un conseil de discipline. Je suppose que les décideurs traitaient sur dossier et faisaient parvenir leur avis au Général qui décidait et faisait parvenir sa décision au régiment d'appartenance pour exécution.

Pour les conseils d'enquête le commandement de la légion donnait délégation au chef de corps pour que ce conseil se réunisse sur place. Après avis du conseil d'enquête la décision était prise par le Général commandant la légion et transmis au régiment pour exécution.

Je ne sais pas si mes explications sont claires mais je ne peux pas en dire davantage, n'ayant connu et suivi que les conseils d'enquête.

Tout le reste n'est que supputation sur le rôle de cette salle du conseil, je suppose qu'elle devait aussi servir à d'autres décisions.

Pour compléter ce que dit Vivar.

A cette époque il n'y avait pas de " section d'épreuve " mais une compagnie de disciplibe.
L'envoi en CD était décidé dans les garnisons après réunion d'un conseil de discipline ( peut-être )
ou il y avait des officiers de la garnison ( pas seulement de la Légion ) et un défenseur.
C'est relaté par le colonel CHARTON dans son livre " il y a la Légion " .
Alors il est possible que pour SBA il y ai eu des réunion de ce genre, mais dans la salle d'honneur gros doute !

Pour les résiliations de contrat, pas sur qu'à cette époque c'était la règle.
Mais dans des cas extrèmes pourquoi pas.

Pour les " corvée lavages " tous les témoignages de cette époque laisse comprendre que c'était rapide
et décidé par le chef de corps, voir de bataillon.


Comme VIVAR, je ne suis sur de rien, mais relate ce que j'ai lu dans les bouquins sur la Légion.
Mais je ne pense pas que la salle d'honneur du régiment ai été utilisée pour ce genre de réunions.

Ils ne parlent pas de salle d'honneur mais de salle du conseil, c'est ce qui m'a conduit à ces réflexions.

A Djibouti, il existait une salle du conseil où je n'ai jamais pu accéder, malgré que j'étais secrétaire à la chancellerie, elle était réservée aux conseils d'enquête.

J'étais tellement curieux que je ne sais même pas où elle se situait dans le quartier. J'instruisais les conseils d'enquête en amont et en aval et ensuite c'est le chancelier qui gérait.

Tu as peut-être raison camarade.

Quoique la salle d'honneur du temps de ROLLET n'était peut-être que l'ancêtre du musée.

Quand à la salle du conseil , c'est vrai je ne l'ai pas connue à Djibouti.

Je me souviens aussi qu'il y avait une différence entre conseil de discipline et conseil d'enquête, 
mais tout cela c'est loin et je ne sais plus ...

MEKONG a écrit:

Tu as peut-être raison camarade.

Quoique la salle d'honneur du temps de ROLLET n'était peut-être que l'ancêtre du musée.

Quand à la salle du conseil , c'est vrai je ne l'ai pas connue à Djibouti.

Je me souviens aussi qu'il y avait une différence entre conseil de discipline et conseil d'enquête, 
mais tout cela c'est loin et je ne sais plus ...

Les conseils de discipline se déroulaient à sidi bel abbès ou à aubagne et traitaient d'envoi en unité disciplinaire (je suppose que les grands chefs de service, bple, bsle, smole ainsi que l'adjoint au big boss devaient y siéger) alors que les conseils d'enquête se déroulaient dans les régiments avec des officiers de l'arme dont un à titre étranger.

Voilà , cela revient.

Je n'ai eu qu'un cas d'envoi à la section d'épreuve à traiter à Djibouti.
Et le mec à eu du bol, car son envoi avait été décidé et la SE a été  dissoute alors que son départ était prévu.
Résultat il est resté à nous emmerder, comme il savait si bien le faire.

Pour les cassations et rétrogradations on en a eu pas mal à Dikhil.
Je me souviens qu'en final c'était le COMSUP qui signait la décision.

Je suppose que c'était en fonction du grade du mis en cause.

MEKONG a écrit:

Voilà , cela revient.

Je n'ai eu qu'un cas d'envoi à la section d'épreuve à traiter à Djibouti.
Et le mec à eu du bol, car son envoi avait été décidé et la SE a été  dissoute alors que son départ était prévu.
Résultat il est resté à nous emmerder, comme il savait si bien le faire.

Pour les cassations et rétrogradations on en a eu pas mal à Dikhil.
Je me souviens qu'en final c'était le COMSUP qui signait la décision.

Je suppose que c'était en fonction du grade du mis en cause.

Erreur mon ami, le com'sup n'intervenait pas dans les affaires statutaires de la légion, ce ne pouvait être que le commandant du groupement de légion étrangère, à l'époque, ensuite c'est devenu le commandement de la légion étrangère et c'est toujours le cas, souviens-toi qu'un officier à titre étranger est obligatoirement membre du conseil d'enquête.

Par contre, le comsup intervenait au niveau disciplinaire pour augmenter une peine d'arrêts, le chef de corps était limité à 30 jours et le comsup pouvait transformer la peine en 60. Maintenant, depuis l'ère Mitterand, le maxi est de 20 et de 40 pour le comsup.

A savoir que tous les régiments légion sont sous la tutelle de leur commandement d'emploi en ce qui concerne la discipline, sauf le 1er r.e., le 4ème r.e. et je pense le g.r.l.e. qui dépendent du comle.

J'ai trempé dans le système pendant 16 ans sauf au 3 où j'étais gérant du foyer et au dlem où j'étais trésorier c'est pour ceci que je connais bien, je n'en tire aucune gloire car il y a une montagne de choses que j'ignore, à mon grand regret.

Dernièrement un président d'a.a.l.e. m'a demandé si je voulais être chancelier de son amicale. Je l'ai remercié mais j'ai décliné son invitation car j'ignore totalement les formalités pour les décorations et puis cette branche ne m'intéresse pas du tout. Fonctionner à la tête du client et à la côte d'amour, ce n'est pas ma tasse de thé. :bravo: :bravo: :bravo: 

Passe une bonne journée.