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Le général de corps d'armée, Emmanuel Beth, est décédé le 5 avril 2018.
Il fut un des grands chefs militaires français, en particulier à la tête de la 11e brigade parachutiste.
-"La messe d'obsèques du général Emmanuel Beth aura lieu dans la cathédrale Saint-Louis des Invalides le mercredi 11 avril à 10h30 et sera suivie des honneurs militaires sur place".
Que saint Michel patron des paras l'accueille.
L'équipe de Génération Opex présente à sa famille, à ses proches et ses Camarades toutes ses condoléances sincères et attristées.

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Merci pour cette bio.

Je me demandais où je l'avais connu. Et bien Corse à Corté et à Djibouti..

RIP

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RIP

Respect

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La 13ème DBLE a rendu hommage à son ancien chef au Larzac et sur les théâtres où elle est déployée. Elle était présente aux Invalides pour ses funérailles pour lui présenter les armes.

Le général de corps d'armée Emmanuel BETH, nous a quittés ce jeudi 5 avril 2018 à 65 ans à la suite d'un arrêt cardiaque. Il était le 36ème Caïd de la Phalange magnifique mais y avait également commandé la 3ème Cie. L’actualité régimentaire n’avait pas permis à la 13e DBLE de lui rendre l’hommage qu’elle lui devait.

Saint-Cyrien de la promotion de Linares (1972-74), le général de corps d'armée Emmanuel BETH rejoint la Légion étrangère à Corte comme chef de section à l’instruction en 1975, avant de connaître une première fois la 13e DBLE comme chef de section de combat (1976-78). Il sert au 2ème REP comme chef de la section d’éclairage et de renseignement puis, promu capitaine en 1979, officier adjoint à la compagnie d’éclairage et d’appui.

Il retrouve Djibouti et la 13e DBLE où il prend le commandement de la 3ème compagnie, la 3/13, de 1981 à 1983.
Après différents postes en école et en état-major et l’Ecole de guerre, il rejoint le 2ème REP à Calvi pour prendre la tête du Bureau Opération Instruction en 1989. A ce titre, il est officier opérations de l’opération « Epervier » au Tchad en 1990 et commandant en second du détachement « Terre Épervier » (février-juin 1991).

En 1994, il revient à Djibouti et prend le commandement de la 13ème DBLE.

A partir de 1996 il enchaîne les postes de responsabilités et les commandements, notamment ceux de la 11ème brigade parachutiste (2002-2004) avec laquelle il prend la tête de l’opération Licorne en Côte d’Ivoire en 2002-2003, et du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) à Paris en 2004.

Nommé général de brigade en 2002, il est général de corps d'armée en 2007. Il devient trois ans plus tard, ambassadeur de France au Burkina Faso.

Son expérience au sein de la Légion étrangère fut une expérience particulièrement marquante : "Servir la Légion est en effet un honneur inestimable et une chance non quantifiable. Au travers de l’expérience acquise et des fondamentaux qu’elle diffuse, elle apporte à ses cadres un environnement, une dimension et des atouts que l’on mesure encore davantage quand on la quitte : sens de l’humain, aptitude au commandement, voire au management, capacité d’adaptation, ouverture…" comme il a pu le confier lors d’une interview.

Ses anciens chefs de corps se souviennent de celui qui commanda la 3/13 sous leurs ordres :
Le Général (2S) Loridon (1980-82) : « Emmanuel commandait la "3" au cours de ma deuxième année de commandement et il en avait fait une unité d'élite. Depuis nous nous sommes souvent revus. ».

Le Général (2S) Vialle (1982-84) lui-même ancien commandant d’unité de la 3/13 : « Avec bonheur, en présence de mon épouse, nous avons fait un bout de chemin ensemble alors que je commandais la Phalange Magnifique. Le capitaine Beth commandait la 3ème compagnie que j’avais eu l’honneur de commander, moi-même, des années auparavant.

Durant cette période de partage de responsabilité, il n’y avait pas de meilleur chef pour motiver ses troupes. Animé de la plus grande rigueur, avec calme et élégance, il savait les entraîner par sa façon de les mettre au cœur de ses préoccupations, afin qu’ils soient les meilleurs. Il s’appuyait sur des leviers puissants qu’il avait sans cesse l’art de mettre en œuvre et de faire respecter. Le code d’honneur du légionnaire a toujours été le fil conducteur de son action avec lequel il s’attachait à se rendre exemplaire pour ses hommes. (…)

Nous pouvons être heureux et fier que de nos jours, où que ce soit, des hommes comme le général BETH, portent haut les vertus qui font la grandeur et la place irremplaçable de la Légion Etrangère pour la défense, et l’honneur de notre patrie. »

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