Boissieu Georges, cousin d’Alain ; saint-cyrien ; ancien officier de Légion à bonne réputation ; chef de corps du 5e R.E.I. du 3 novembre 1954 au 28 février 1956 ; nommé chef d’état-major de la Xe R.M. le 19.12.1958 ; colonel, commandant le secteur de Djidjelli en Petite-Kabylie en 1961 ; contacté par les colonels, il refuse de s’associer à leur action ; mais il rejoint le général Maurice Challe sur sa demande, lors du putsch d’avril 1961 ; roc dans la tempête, il retrouve son poste à Djidjelli ; mais il est finalement arrêté et acquitté ; il finit sa carrière comme général. Borel, capitaine légionnaire parachutiste, commandant de la 3e compagnie du 3e B.E.P. en juin 1955, devenue la 3e compagnie du 2e R.E.P. le 01.12.1955, de décembre 1955 à septembre 1956 ; capitaine au 1er R.E.P. membre de l’état-major ; acteur du putsch, il se rend le 25.04.1961 ; en képi blanc devant le tribunal militaire le 08.07.1961 ; condamné à un an de prison avec sursis.
Borreill François, lieutenant-colonel ; nommé commandant du Bataillon Français de l’O.N.U. en Corée en décembre 1951 ; colonel, chef de corps du 4e R.E.I. à Fès du 1er avril 1955 au 31 mars 1957. Il termine sa carrière militaire comme général.
Brandon Michel, né le 15.05.1921 à Aix-en-Othe dans l’Aube ; il s’engage le 19.02.1941 au 1er R.I. ; sous-lieutenant des F.F.I. de l’Yonne le 09.08.1944 ; chef de section à le 4e D.B.L.E. en 1947 ; affecté à la 13e D.B.L.E. d’octobre 1947 à novembre 1949, en Indochine ; affecté au 6e R.E.I. en Tunisie puis au 3e B.E.P. à Sétif ; lieutenant, affecté au 1er B.E.P. en Indochine de septembre 1952 à septembre 1954 : blessé à l’atterrissage lors du saut du 1er B.E.P. à Phu Doan, le 09.11.1952 ; commandant la 2e compagnie, il saute sur Diên-Biên-Phu le 21.11.1953 : un des héros de Diên-Biên-Phu ; blessé le 12 .01.1954 ; blessé le 17.04.1954 ; fin avril, promu capitaine à titre exceptionnel, les 2e et 3e compagnies sont regroupées derrière lui ; fait prisonnier, il fait partie des marcheurs ; officier de la Légion d’Honneur ; capitaine parachutiste, commandant la C.C.S. du 2e R.E.P. de décembre 1955 à juin 1958 ; adjoint opérationnel du G.C.P.R.G. en décembre 1960 ; pendant le putsch d’avril 1961, il reste sur le terrain à Bou-Caïd avec quatre commandos ; il quitte l’Algérie en juillet 1961 ; il rejoint l’O.A.S. ; arrêté en Allemagne le 13.04.1962 pour avoir aidé des officiers entrés dans la clandestinité ; incarcéré à La Santé, jugé, condamné ; il est radié des contrôles de l’armée en décembre 1962 ; il effectue sa peine à la prison de Rouen dont il sort le 13.04.1964 ; il entre le 06.08.1964 dans le groupe Creusot-Loire et y fait une belle carrière jusqu’en 1981 ; titulaire des trois croix de guerre avec 13 citations dont une palme, il est promu Commandeur de la Légion d’Honneur et il reçoit la cravate le 06.06.2004 à Pau ; membre du Club des C.S.P.F. Décédé en novembre 2005.
Brothier Albert, né le 01.05.1911 à Nantes ; saint-cyrien de la promotion Maréchal Joffre 1930-1932 ; au 22e R.M.V.E. en 1939 ; fait prisonnier le 06.06.1940 ; libéré en avril 1945 ; en Indochine avec la 13e D.B.L.E. lors de son premier séjour en 1946-1949 ; officier parachutiste, chef de corps du 3e B.E.P. du 05.01.1951 à juin 1952 ; campagne de Tunisie ; chef de corps du 1er B.E.P. en Indochine a/c du 21.06.1952 au 05.04.1953 ; il saute sur Phu Doan le 08.11.1952 ; à Na San du 20.11.1952 au 17.01.1952 ; blessé, rapatrié en avril 1953 ; lieutenant-colonel le 01.10.1954 ; commandant le 1er R.E.P. de février 1956 à mars 1957 ; opération Mousquetaire sur le canal de Suez, en novembre-décembre 1956 ; handicapé par ses vieilles blessures d’Indochine, il quitte le 1er R.E.P. ; chef d’état-major de la 10e D.P. d’avril à la mi-octobre 1957 ; à Pau, lors du coup d’état militaire gaulliste le 13.05.1958, il soutient les insurgés ; colonel, il reprend le commandement du 1er R.E.P. à la mort du lieutenant-colonel Pierre-Paul Jeanpierre, de juin 1958 à avril 1959 ; à son départ, le 1er mai, il laisse son empreinte au camp de Zéralda : le mess des officiers ; nommé commandant du 1er R.E.I. à Sidi-Bel-Abbès le 16 mai 1959 jusqu’au 25 août 1961 ; lors du putsch d’avril 1961, il reste légitimiste pour l’intérêt suprême de la Légion Etrangère ; pour la même raison, il s’oppose au projet de Plate-forme Oranaise de l’O.A.S. en 1962 ; il prend le commandement de la B.E.T.A.P. en juin 1962 ; général de brigade à Valence en 1964 ; adjoint de la 11e B.P. en 1966-1967 ; au Laos en 1967-1969 ; il finit sa carrière comme général de division en 1969 ; plusieurs fois blessé ; Croix de Guerre 1939-1945 avec une citation ; Croix de Guerre des T.O.E. avec 9 citations dont 7 palmes ; Croix de la Valeur militaire avec 5 citations dont 3 palmes ; Grand Officier de la Légion d’honneur en 1968, Grand Croix de l’Ordre National du Mérite en 1986 ; décédé au début de 2005 à Roquefort le Corbières dans l’Aude.
Buonfils Alexis, né le 25.07.1922 à Antibes dans les Alpes maritimes ; F.F.I. en juin 1944 ; affecté à la 13e D.B.L.E. le 13.01.1946 ; sous-lieutenant le 25.12.1946 ; lieutenant légionnaire parachutiste, commandant la 2e compagnie du 1er B.E.P. lors de la bataille de Hoa Binh au Tonkin en décembre 1951 ; capitaine, commandant la 2e compagnie du 2e R.E.P. de décembre 1955 à mars 1956, puis la 4e compagnie de mai 1956 à février 1957 ; très actif dans un rôle occulte pendant le coup d’état gaulliste du 13 mai 1958. Chef de bataillon le 01.07.1961 ; chef de corps de la 13e D.B.L.E. de juillet 1970 à juillet 1972 ; colonel ; à la retraite le 01.08.1973. Commandeur de la Légion d’honneur avec 9 citations dont cinq palmes sur ses trois Croix de guerre.
de Carvalho, lieutenant légionnaire parachutiste, chef de la 1ère compagnie du 1er B.E.P. en 1949 en Indochine ; capitaine, affecté au 3e B.E.P. en Indochine au 30.05.1954 ; commandant la C.A. du 2e R.E.P. du 12.1955 au 09.1956.
Coussaud de Massignac Noël, né le 24.12.1910 à Nice ; lieutenant-colonel, chef de corps du 1er R.E.C. du 30 août 1954 au 27 mai 1956 ; général, décédé en 1967.
Escaron, chef de bataillon ; commandant du III/2e R.E.I. en Tunisie, en 1955-1956.
Gaumé, colonel, chef de corps du 3e R.E.I. du 11 juillet 1955 au 30 juin 1958, dans la région d’El-Milia sur le barrage à Mondovi, chef d’un groupement mobile ; chef du Ve Bureau auprès du ministre de la Défense nationale en 1959.
Genet Maurice Robert, né le 17.04.1913 ; capitaine légionnaire, adjudant-major du 1er bataillon de la 13e D.B.L.E. ; premier officier de la 13e D.B.L.E., tué au combat en Algérie lors de l’embuscade du 24.11.1955 près de Seïar dans les Nementcha.
Jacquot, colonel, chef de corps du 2e R.E.I. au Maroc puis en Algérie du 10 novembre 1953 au 27 novembre 1956.
Jeanpierre Pierre-Paul, né le 14.03.1912 à Belfort ; pupille de la Nation ; engagé en 1930 ; chef de peloton de la compagnie montée du 3e R.E.I. lors de l’attaque du Sagho en février 1933 ; promotion Verdun de Saint-Maixent en 1935-1937 ; le 15 mai 1937, il entre dans la Légion Etrangère, affecté au 1er R.E. à Sidi-Bel-Abbès puis au 2e R.E.I. au Maroc ; affecté le 16.04.1939 au Levant avec le 6e R.E.I. ; combattant de la Résistance ; déporté au camp de Mauthausen ; capitaine à la Libération ; officier parachutiste du 1er B.E.P., adjoint au chef de corps, à sa création le 01.07.1948 ; héros dans les calcaires de Cox-Xa, lors de la 1ère mort du 1er B.E.P. dans le désastre de Cao-Bang en Indochine en octobre 1950 ; chef de bataillon, commandant le 1er B.E.P. du 01.11.1954 au 01.01.1956 ; en Algérie dès février 1955 ; promu lieutenant-colonel le 02.10.1956 ; opération Mousquetaire sur le canal de Suez, en novembre-décembre 1956 ; il commande le 1er R.E.P. le 25.03.1957 ; pendant la Bataille d’Alger, il laisse ses officiers libres de pratiquer ou non la question par la force ; sous son impulsion, le 1er R.E.P. devient le premier régiment d’assaut de l’armée française ; blessé le 24.09.1957 dans la Casbah d’Alger ; il participe à la bataille de Souk-Ahras ; tué au combat le 29.05.1958 sur le barrage tunisien lors de la Bataille des Frontières ; à son départ, il laisse son empreinte au camp de Zéralda : le foyer des légionnaires ; Grand Officier de la Légion d’Honneur, titulaire des 3 croix de guerre avec 9 citations ; parrain de la promotion de l’E.S.M. de Saint-Cyr en 1959-1961. Une stèle est édifiée à Nevers dans la Nièvre.
Kuntz, sergent légionnaire parachutiste à la 1ère compagnie du 2e R.E.P. ; tué au combat dans la nuit du 15.01.1956 lors d’un coup de main dans la région de Saint-Antoine.
Laborde, lieutenant légionnaire parachutiste dans un B.E.P. en Indochine en 1948 ; capitaine parachutiste, commandant de l’E.R. du 2e R.E.P. de décembre 1955 à juin 1957. La C.P. réduit une katiba sur le Kifène le 31.12.1956.
Legendre, lieutenant-colonel, chef de corps du 2e R.E.C. du 12 janvier 1955 au 17 janvier 1957, sur le barrage tunisien.
Marcé Georges, enfant de la Drôme ; à 20 ans, patriote, il monte au maquis et se retrouve parmi les F.T.P. ; lieutenant légionnaire parachutiste, chef de section à la 3e compagnie du 1er B.E.P. lors du désastre de Cao-Bang en septembre-octobre 1950 ; un des trois officiers et des 23 rescapés du 1er B.E.P. ; affecté au 3e B.E.P. à Sétif puis en Indochine au 30.05.1954 ; affecté au 2e B.E.P. au 01.06.1954 ; le 01.11.1955, en quittant Saïgon, il affirme : ‘’Le coup de l’Indo, on ne nous le fera plus’’ ; lieutenant, commandant de la 7e compagnie du 2e B.E.P. ; adjoint au commandant de la 2e compagnie du 2e R.E.P. le 01.12.1955 ; puis capitaine, commandant de la 2e compagnie du 2e R.E.P. de mars 1956 à août 1958 ; sur les Beni-Sbihi en avril 1958 ; commandant de la C.C.S. du 18e R.C.P. de mars à avril 1961. Membre du C.S.P.F. Décédé.
Perrier Guy, saint-cyrien ; résistant à 15 ans, dès novembre 1940 ; F.F.I. en 1943 ; Médaille de la Résistance ; campagne d’Indochine avec le 2e B.E.P. ; lieutenant légionnaire parachutiste, chef de section ; il saute sur Gia Hoi, au nord de Nghia Lo, le 03.10.1951 ; capitaine, commandant de la 6e compagnie du 2e B.E.P. en 1955, commandant de la 1ère compagnie du 2e R.E.P. de décembre 1955 à février 1957 ; commandant parachutiste, nommé adjoint opérationnel du commandant Tourret, chef de corps du G.C.P.R.G. en avril 1959 ; en permission, Cobra se rallie et devient aide de camp du général Maurice Challe du 22 au 25 avril 1961 ; il est jugé et acquitté le 08.08.1961 par le Tribunal Militaire. Il est titulaire de 16 titres de guerre dont une blessure ; Croix de Guerre 1939-1945, Croix de Guerre des T.O.E. et Croix de la Valeur militaire avec 13 citations dont 6 palmes ; Membre actif du Club des C.S.P.F. Elevé à la dignité de Grand Croix de la Légion d’Honneur par décret du 04.05.2012.
Raberin, colonel, chef de corps du 5e R.E.I. du 9 septembre 1951 au 6 septembre 1954 ; nommé chef de corps du 3e R.E.I. le 7 septembre 1954 ; nommé chef de corps du 1er R.E.I. le 1er juillet 1955 jusqu’en 1956.
Rossi Ange, né le 29.06.1922 à Agen en Lot-et-Garonne ; appelé au 39e R.T.A. le 17.05.1922 ; sergent le 01.06.1923 ; engagé le 10.11.1923 ; affecté au 6e B.C.A. ; E.M.I. de Saint-Maixent en 1928-1929 ; sous-lieutenant le 01.10.1929 ; affecté au 27e B.C.A. de 1930 à 1936 ; lieutenant le 01.10.1931 ; affecté au 4e R.T.T. le 01.10.1936 ; capitaine le 23.06.1938 ; prisonnier en 1940-1945 : affecté à la 13e D.B.L.E. le 22.02.1946 ; commandant la compagnie hors-rang à Bizerte puis le bataillon de commandement en Extrême-Orient ; commandant le 1er B.L.E. le 01.10.1946 ; chef de bataillon le 01.10.1947 ; commandant le I/13e D.B.L.E. et le secteur de hoc Man en Indochine en 1949-1952 ; lieutenant-colonel le 01.01.1952 ; rapatrié en avril 1952 ; commandant le I/6e R.E.I. au Kef en Tunisie de septembre 1952 à avril 1954 ; il rejoint l’Indochine avec un renfort après D.B.P. ; chef de corps de la 13e D.B.L.E. du 13 mai 1954 au 29 avril 1956 ; colonel le 01.12.1956, commandant le secteur opérationnel de Djelfa en 1956. Il termine sa carrière militaire à Châteauroux dans l’Indre. Commandeur de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 1939-1945 avec une citation ; Croix de Guerre des T.O.E. avec six citations dont trois à l’ordre de l’armée. Décédé en février 1975 à Saint-Jean de Luz dans les Pyrénées Atlantiques.
Schmidt Roger, né le 08.08.1916 ; lieutenant au III/2e R.E.I. ; mort au combat le 28.01.1956 à Taineste, au Maroc.
de Vismes Alfred, né le 19.08.1911 à Gray en Haute-Saône ; saint-cyrien de la promotion du Tafilalet 1931-1933 ; sous-lieutenant au 4e Spahis Tunisiens ; lieutenant au 1er R.E.C. au Maroc en novembre 1937 puis au 2e R.E.C. en juillet 1939 ; capitaine en 1940 ; campagnes de Sicile, Italie et France ; commandant en décembre 1944 ; chef de bataillon parachutiste, chef de corps du I/1er R.C.P. de la demi brigade de marche parachutiste, en Indochine, en 1947-1948 : lieutenant-colonel, chef de corps du 18e R I.P.C. le 27.07.1955 ; chef de corps du 2e R.E.P. du 1er décembre 1955 au 6 avril 1958 ; commandant le secteur opérationnel des Aurès à Khenchela ; sur le djebel Zitouna le 30.11.1956. Patron des parachutistes de la B.E.T.A.P. de Pau, il commande un des principaux régiments de l’opération Résurrection du coup d’état militaire gaulliste de mai 1958 ; commandant la B.E.T.A.P. à Pau lors du putsch d’avril 1961, il reste alité pendant les quatre jours. Colonel adjoint à la Zone Est Saharien à Ouargla le 17.07.1961 ; commandant la 2e brigade à Ouargla en juillet 1962 ; général en 1967 ; il prend sa retraite en 1967. Commandeur de la Légion d’Honneur avec Croix de Guerre des T.O.E. avec cinq palmes et Croix de la V.M. avec deux palmes. Décédé le 14.01.1975.
Lettre de la FSALE
L'écho de la FSALE N°7
Qui est en ligne