LEGION ETRANGERE,KEPI BLANC,FORUM SCH(er)MUNCH SOYEZ LES BIENVENUES |
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| Colonel Hervé De BLIGNIERES,chef d'Escadrons au 1 REC en Indoet puis.... | |
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Auteur | Message |
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MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Colonel Hervé De BLIGNIERES,chef d'Escadrons au 1 REC en Indoet puis.... Ven 24 Fév - 14:08:04 | |
| Je placerai des exrais du livre, car ce dern:ier daant de plus de25 ans est neuf,donc pas question scanner pages
------------------- Avant Propos.-----------------------------
PARIS, septembre 1963, la Cour de S ureté de l'Etat, le Président DECHEZELLES donne lecture des articleq du Code Pénal qui dégradent de la Légion d'Honneur les personnes condamnées à unepeine criminelle. - Colonel De BLIHNIERES , vous avez manqué à l'honneur dit(il, provoquant un tel remous qu'il doit faire évacuer la salle d'auience. Hevé de BLIGNIERES est blanc de rage, de son regard d'acier, il fixe l'homme et, un à un dégraffe ses décorations qu'il tend à son avocat: Croix de guerre 39-45, celle es TOE, la médaille des blessés, la médaille des évadés, les décorations nationales d'Indochine et d'Afrique du Nord, l'Ordre du Millionn d'Elephants, sa croix de valeur miliaire avec palme et enfin sa légion d'honneur, en plus, il est dégradé, rayé des cadres,déchu de ses drois civiques et la sentence est: 7 ans de réclusion. La Presse ne comprend pas, car le Ministère Public n'a pas apporté de preuves réelles,une seule preuve, un lettre qu'il avait adresssée au Général SALAN, déclarant qu''il condamnait (sans les trahir) les auteurs des attentats en métropole, il d&clarait (sans les nommer) quil avait rallier un grand nombre d'hommes; politiques, banq:uiers, industreuls, etc... et que l'affaire d'Algérie devait se régler politiquement. A suivre. | |
| | | laowai
Nombre de messages : 4555 Date de naissance : 19/10/1943 Age : 81 Localisation : France Date d'inscription : 01/02/2010
| Sujet: Re: Colonel Hervé De BLIGNIERES,chef d'Escadrons au 1 REC en Indoet puis.... Sam 25 Fév - 4:25:45 | |
| salut l'ancien Voici un témoignage du Colonel De Blignères quand il était incarcéré , en faveur du Lieutenant Degueldre lors de son procès , témoignage non transmis sur ordre de la grande zohra à l'Elysée . | | Accueil | Thèma | Voix du Bled | Bab el Oued | Archives sonores | Journaux | Réunions |Ecrire | [url=http://babelouedstory.com/thema_les/histoire/00 accueil/00_accueil.html]Retour Histoire[/url] | Recherche site | |
| | | | | In memoriam Roger Degueldre (1925-1962) |
| | | | | | Un témoignage historique inédit, émouvant |
| | | | | | Le lieutenant Roger Degueldre, avant d'être fusillé au Fort d'Ivry le 6 juillet 1962, n'avait voulu requérir devant les hommes qu'un seul témoignage au cours de son procès : celui du colonel Hervé de Blignières, qui avait été son chef en Indochine, puis dans la clandestinité de "l'OAS Métro". La Cour Militaire de Justice n'aurait eu aucun mal à faire comparaître sous bonne escorte cet unique témoin de la défense, le colonel de Blignières se trouvant alors en prison... Mais le général De Gaulle intervint immédiatement en personne pour interdire cette déposition. |
| | | | | Secours de France publie ici l'intégralité du témoignage que le colonel de Blignières adresse alors aussitôt par écrit au général présidant la Cour Militaire de Justice, témoignage qui - sur ordre de l'Elysée -ne sera pas lu ni versé aux minutes du procès. C'est un document historique, totalement inédit, particulièrement émouvant et précieux pour tous ceux qui, comme nous, s'attachent à rétablir la vérité sur le combat de ces hommes exceptionnels qui ont tout sacrifié à l'idée qu'ils se faisaient de la France, et de la parole donnée. Mon Général : à l'heure où le Lieutenant Roger Degueldre est appelé à comparaître devant la Cour de Justice Militaire, j'ai l'honneur de solliciter de votre pouvoir discrétionnaire l'autorisation d'apporter mon témoignage en faveur de mon ancien subordonné. Je tiens à le faire à un double titre : d'abord parce que j'ai contracté envers lui une dette personnelle de reconnaissance du fait que, voici douze ans, en Indochine, il m'a sauvé deux fois la vie dans la même journée ; ensuite parce que, comme officier de Légion, j'ai le devoir de rendre l'hommage qu'elle mérite à l'exceptionnelle carrière qui l'a conduit si rapidement de simple Légionnaire au grade de Lieutenant à titre étranger. Je connais Roger Degueldre depuis l'été 1948, où il servait déjà comme maréchal-des-logis-chef dans mon escadron du Premier Etranger de Cavalerie. Pendant plus de deux ans, je l'ai eu sous mes ordres directs en Indochine. Je l'y ai retrouvé à mon deuxième séjour, alors qu'il servait au Bataillon Etranger de Parachutistes. En prenant en 1958 le commandement du 1er REC en Algérie, fort de la réputation du Sous-Lieutenant Degueldre dans toute la Légion, j'ai cherché à le récupérer pour son régiment d'origine, en arguant d'une blessure au genou qui lui rendait pénible le saut en parachute. Bref, je n'ai cessé de le suivre jusqu'à la fin de 1960 où j'ai quitté l'Algérie. |
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Il avait tout arraché au feu
Si, pour un Légionnaire, la carrière de Degueldre est fulgurante, ses titres de gloire ne sont pas moins exceptionnels. Ses grades successifs, comme ses innombrables citations, sa Médaille Militaire et sa Légion d'Honneur, il les a tous arrachés au feu - ce qui, même pour un soldat de carrière, n'est malheureusement pas si commun... |
| | | | | | | | | | | | | Depuis quelques temps, une campagne d'intoxication de l'opinion publique tend à minimiser, sinon ridiculiser, les décorations accrochées aux poitrines de ceux qui n'ont cessé de se battre hors d'une métropole qui voulait tout ignorer des sacrifices de l'armée. Devant de hautes personnalités militaires, il serait malvenu de ma part d'insister sur le prix du sang versé par nos soldats de métier, notamment les Légionnaires. Mais, concernant les exploits de Degueldre, je tiens au moins à préciser l'un d'eux, dont j'ai été à la fois le témoin et le bénéficiaire. Le 21 janvier 1950, dès les premières minutes d'une reconnaissance sur un poste récemment pris par le Viet-Minh, le maréchal-des-logis-chef Degueldre perdait son officier et 9 des 24 Légionnaires que comportait son peloton amphibie. Seul, sans aucun soutien, il faisait face à une compagnie ennemie. Non seulement il permettait à tout l'Escadron d'intervenir une heure plus tard, mais entre-temps, fixant un adversaire dix fois supérieur en nombre, il récupérait ses morts, ses blessés, et tout l'armement perdu. A l'heure de l'assaut, apr ès trois heures d'un combat acharné, il était toujours là avec sa poignée de Légionnaires, et devait encore ramasser sur le terrain son Capitaine (moi-même) et un autre officier, fauchés quelques instants avant la conquête de la position Viet-Minh. |
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Quinze ans de lutte et de don de soi
Le détail des faits n'apporterait rien de plus, puisque ce résumé prouve que Degueldre faisait déjà preuve, non seulement d'un courage physique et d'un sang-froid extraordinaires, mais aussi de dons de commandement qui n'ont cessé par la suite, bien avant l'heure, de lui valoir ses responsabilités d'officier. Son comportement au combat a toujours été de la même veine, et je doute que tous ces beaux esprits qui, à son sujet, évoquent allègrement le sens de l'Honneur et du Devoir, aient une notion bien nette de ce que ces mots signifient de "don de soi" pour un homme qui a donné l'assaut pendant quinze ans dans la jungle et la rizière, dans les djebels et au cœur des oueds. |
| | | | | | | Un homme de son intelligence et de son ouverture d'esprit ne s'impose pas cette lutte permanente s'il n'a la foi en la valeur de son combat. Il me semble que la personnalité du Lieutenant Degueldre se caractérise surtout par une volonté de fer et une générosité naturelle au service d'un idéal à la mesure de son équilibre physique et moral, comme de son culte de l'Honneur. Dans le cadre des missions d'après-guerre de l'Armée Française, dans le moule de la discipline de la Légion Etrangère, dans le respect de l'éthique que ce corps d'élite a su proposer à ses hommes, la forte personnalité de Degueldre a pu trouver son épanouissement. Conformément aux traditions de cette Arme, je ne m'aventurerais pas à décrire le "jardin secret de son âme", mais je sais ce qu'il a été comme soldat et je connais les objectifs de ses combats. Le meilleur, et de beaucoup ! Sur le plan professionnel, je dirai simplement que parmi les sous-officiers placés sous mes ordres en Indochine, il était le meilleur et de beaucoup, montrant déjà la classe et la maturité qui devaient lui valoir quelques années plus tard son galon d'officier dans les unités de parachutistes. Il y a deux ans encore, plusieurs unités se le disputaient come un des meilleurs de sa génération : en seize ans de Légion, Degueldre, dont les qualités de baroudeur s'étaient affirmées de façon éclatante, n'est jamais apparu comme une sorte d'aventurier. Bien au contraire : son sens de la discipline la plus stricte et sa conscience professionnelle le rangeaient dans la catégorie la plus classique et la plus solide de nos cadres. Sa finesse, sa sensibilité et aussi son doigté dans le commandement l'éloignaient de cette caricature brutale et simpliste qu'une certaine littérature se plaît à trouver sous le képi blanc. Mais Degueldre est aussi un passionné pour qui la compromission, la demi-lâcheté envers soi-même et l'attentisme dans l'action apparaissent comme autant de crimes contre l'Honneur militaire. Je ne doute pas qu'il n'ait été fortement impressionné par tous les aspects de cette guerre qu'il n'a cessé de mener outremer aux points les plus dangereux.
Comment Degueldre aurait-il pu oublier ?
Il me paraît impossible qu'en 1961, il ait oublié les drapeaux rouges à faucille et marteau qu'il glanait des 1949 avec ses hommes dans les marais de la Plaine des Joncs ; impossible aussi qu'il ait effacé de son regard la marée humaine de ces Tonkinois qui, en 1954, s'accrochaient à nos barreaux déjà pleins de soldats abandonnant au Viet-Minh le delta du Fleuve Rouge ; impossible enfin qu'au cœur d'Alger, voici un an, il n'ait pas revécu "sa" bataille de 1957 pour délivrer la capitale algérienne de la terreur FLN ; qu'il n'ait pas songé aux centaines de morts de "son" régiment dans ses victoires de Guelma ; qu'il n'ait pas rêvé à l'allégresse pacifique et chargée d'espérance des journées de fraternisation de mai 1958, dont il était un peu l'auteur... On ne gagne pas trois batailles sans foi chevillée au corps, et Degueldre, avec le 1er REP, avait gagné aux frontières, il avait gagné à Alger, il avait gagné la paix du Forum. La raison d'Etat peut s'autoriser de motifs supérieurs pour tout détruire. Rien ne permet de tuer l'âme d'un soldat ! Par une suite de maladresses de commandement qu'il ne m'appartient pas d'exposer, dans un contexte général d'abandons inscrits sur le terrain, on a voulu détruire cette âme en Roger Degueldre, en brisant mieux que l'épée qu'il n'avait cessé de tenir pour la défense de son drapeau. Car, que peut-il bien rester dans l'âme d'un soldat dont on renie la foi en la valeur de son combat et l'espérance en la valeur de son sacrifice mille fois renouvelé ? L'univers légionnaire ne vit que de Foi, d'Espérance et d'Honneur. En détruisant ces trois vertus, il ne reste plus rien, rien surtout pour un idéaliste comme Roger Degueldre.
Parce que je le connais, parce que je le sens, parce que je le sais...
Au nom des 10.000 Légionnaires qui, pendant les six ans de campagne de Roger Degueldre en Extrême-Orient, sont tombés en Indochine pour l'Honneur, simplement pour l'Honneur de l'Armée Française -parce qu'ils ne se sont tout de même pas battus pour que le drapeau rouge du Viet-Minh flotte un jour sur la citadelle du 5ème Etranger d'Infanterie... Au nom des 2.000 Légionnaires qui, pendant les six ans de campagne de Roger Degueldre en Algérie, ont été tués sur le sol algérien, encore pour l'Honneur de nos armes - parce qu'ils ne se sont tout de même pas battus pour que le drapeau vert et blanc du FLN flotte un jour sur le quartier Vienot de Sidi-Bel-Abbès... Au nom de tous ces Légionnaires morts au champ d'Honneur de la France parce qu'ils ont cru comme Degueldre que, sous les couleurs françaises, on ne pouvait se renier, que derrière des officiers français on ne pouvait abandonner des tombes, que sous l'uniforme français on ne pouvait renoncer sans combat. Au nom de tous ces étrangers qui ont donné leur cœur, leur force et leur sang à la France, parce qu'un Degueldre le leur demandait au sein d'une Légion Etrangère née avec l'Algérie Française et qui meurt avec elle. Je vous conjure de croire, mon Général, parce que je le connais, parce que je le sens, parce que je le sais, parce que toute sa vie de Légionnaire le proclame, que le Lieutenant Roger Degueldre, en se battant jusqu'au bout, n'a voulu suivre que le chemin de l'Honneur. |
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| | | | | | | | | | | - Hervé Le Barbier de Blignières - - (Hennebont, 1914 – Mordelles, 1989), ou encore Hervé de Blignières, est un officier français chef d’état-major de l’OAS en métropole. Il naît en 1914, dans une famille qui comptera 16 enfants. Hervé de Blignières est sorti de Saint-Cyr en 1937, promotion Maréchal Lyautey. Il a combattu en Belgique en 1940 à la tête de 80 cavaliers du 31e Dragon. Fait prisonnier par les Allemands, il tenta sept fois de s'échapper durant ses cinq années de captivité. Il a été libéré en 1945. Il a été par la suite affecté à l'Ecole militaire de cavalerie de Saumur. En 1948, il entre à la Légion étrangère. Capitaine, envoyé en Indochine, il commande le 2e escadron du 1er régiment étranger de cavalerie qui combat en Cochinchine. Il quitte l'Indochine en novembre 1950 avec trois citations à l'ordre de l'armée. En 1953, il sort premier de sa promotion à l'École supérieure de guerre. Commandant en 1954, il se porte volontaire pour un nouveau séjour en Indochine ; il est chargé de former les officiers vietnamiens devant assurer la relève des officiers français. Rentré en France en 1956, il participe à la réforme des études à l'École supérieure de Guerre. Promu lieutenant-colonel en mars 1958, il participe aux préparatifs des événements du mois de mai en Algérie. En août 1958, il prend le commandement du 1er régiment étranger de cavalerie chargé de la pacification du Constantinois. En 1960-1961, il est chef d'état-major de l'OAS en France. Arrêté en septembre 1961, condamné en septembre 1963 à six ans de détention abusive, il est libéré fin décembre 1965. Il fut le président de l'Association pour la sauvegarde des familles et enfants disparus enlevés par le FLN en Algérie. |
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| | | ALOYS
Nombre de messages : 20198 Date de naissance : 19/12/1953 Age : 70 Localisation : Paris Date d'inscription : 09/10/2006
| Sujet: Re: Colonel Hervé De BLIGNIERES,chef d'Escadrons au 1 REC en Indoet puis.... Sam 25 Fév - 12:23:10 | |
| eh oui notre armée à été cocufiée deux fois successivement en Indochine puis en Algérie, les différents pouvoirs civil en porte toute la responsabilité.
N'oublions pas le génocide de nos Harkis et de leur Famille.... les abominations de la mafia FNL
le lieutenant Degueldre ne méritait pas son sort | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Colonel Hervé De BLIGNIERES,chef d'Escadrons au 1 REC en Indoet puis.... Sam 25 Fév - 14:40:58 | |
| ---------------LEGIO PATRIA NOSTRA------------------------------------ Ayant appris que la L&gion cherche des officiers de cavalerie, il se préente et est accepté; septembre 1946 - Sidi-Bel-Abbès,capitale de laLégion Etrangère,es devenue la ville la plus cosmomolite de l'Empire français. Pour les anciens des camps dereprèsailles, la découverte se tempère d'un sentiment de déjà vu. Il y a là tous les damnés de la terre : des Russes, victimes tour à tour de la répression stalinienne et de l'occupation nazie; quelques rescapés du Frente Populars espagnol, mariés avec la mort depuis 1936, nombre de résistants anticommu:nistes d'Europ centrale, l'Europe livrée à l'rmée rouge par le partage de Yalta, des aniens de la L.V.F. et de la division Charlemagne qui dissimulent le:ur nationalité (ils sont tous nés " rue de la gare é à Bruxelles) nfin, une remarquable quantité d'allemands, issus des régiments d'élite de la Wermecht. La Légion de 1948 ne seréduit pas à ctte sommededestins tragiques qui ont cherchés refges en son sein, elles les magnifie au contraire en les rattachants aux plus vieilles tradutions militaires de l'honneur :Le légionnaire à conscience de relevé d'une caste à part de l'élite des combattant: celle qui n'a jamais fini de se battre. De BLIGNIERES apprend que son renfort vient d'être détaché au 1er REC: le Royal Etranger. Ce sont des légionnaires cavaliers A suivre. | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: De BLIGNIERES Dim 26 Fév - 14:46:57 | |
| S:,la traversée ne prend que 15 jours pour rallier la Cap Saint Jacquesur le Pasteur,où ils embarquent le 20 octobre 1948 ne vas pas loins, il ne peut remonter la rivière de Saïgon, il ya dons transbordement.Po:ur les offficiers du bord, c'est l'occasion de faire le point. La situation en Indochine n'est pas fameuse politiquement et miliairement. Les gouvernements francais de l'époque tuennent bea:ucoup à onserver dans l'empire la " Perle de l'Orient " Pou:r les francais des postes isolés, civils ou militaires, l'embuscade et la mort sont partout. Le Vietminh coupe les têtes. Ils ne fait pas de prisonniers. Les légionnaires du 1 REC ont du mal à y croire, en remontant la belle rivière de Saïgon. Ils ont suivis les méandres d'un parcours pittoresque: rives marécageuse couverte d'une végétation luxuriante extraordinaire, oisea:ux bizarres, foulques aux voiles de livres d'image avec leur petit rameur debout. Le 11 novembre, De BLIGNIERES a l'émotion de voir défiler son Rscadron s:ur les magnifiques artères de Saïgon. Le ssoir même, il couchait dans la petite ville de TAnan, son cantonnement définitif situé à 66 Ks deSaïgon. Paretnhèse : Il était alot-rs Capitaine et, plus tard, il apprit que sur tous les officiers de toutes armes, embarqué avec lui sur le Pasteur, DEUX seulementrevirele France; Lui et un a:utre.
A suivre
PS: je n'écris pas de longs chapitres, cause ma vue. | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: -) Colonel De BLIGNIERES. Lun 27 Fév - 14:25:25 | |
| ---------------------Drôle de "Crabes"------------------------------
A Tanan, agissant comme chef de groupe d'Escadron, le Capitaine Ogier de BAULNY remet officiellement le commandement de son unit& à De BLIGNIERES. BAULNY dit le "ceabe chef" peut être considéré comme le père du grand tournant de 1949 dans la reconquête et la paciffication du erritoire Vietnamien. C'est lui en effet qui va sortir la guerre de la boue à travers tous le Delta du Mékong et de la plaine des joncs, zone ou pataugent les troupe francaises. Il fallait fonc trouver in engin amphibie. Sur place, cet engin existe,mais personne encoren'a pu démontrer leur efficac:ité. C'est le Cargo-Carrier M29C,une sorte de jeep chenillée,conçue à l'origine pour la neige. Les légionnaires l'ont surnommées " le crabe " Ces eng:ins avaient étés découverts dans un lot se surplus américain, achetés pour une bouchée de pain et,envoyé en Indoch:ine , à toutes fins utiles, mais sans moded'emplois,mais De BAULNY est tombé amoureux de ces drôle d'engins, pourtant peut prot&gée; un simple caisson de tôle on blindée - 5 m de long, 1,65Bm de large, 2 tonnes ett demies, dont les chenilles légèresz assurent la progression sur terre aussi bien que dans l'eau, il se révle extrémement maniables grace à es 6 viteses dans ls 2 sens; avant et arr:içre, sa vtesses : 8 Kms/H sur l'ea:u, 35 Kms/H dans les rizières et 50 sur route.. Il franchit pratiquementtous les obstavles, autonomie de 2 jours de combat et grâce à l'imgi:nation des légionna:ires, dotés d'un armeme,t diversifié, il fera merveille.
A suivre | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: - Colonel De BLIGNIERES Mar 28 Fév - 14:06:32 | |
| Le Capitaine De BAULNY, n'a rien trouvé qui se rproched'avantage du destrier médiéval, pour équiper les légionnaires de son groupe d'Escadrons. Le crabe lui plait malgré sa légèreté évidente, puisqu'il s'agit simplemet pour lui de foncer dans le sanctuaire des viets, terroriser comme il coqui a besoin de vous. En attendant, ils metire,t dessus, vous n'allez tout de même pasnvient ses coupe:urs de tetes, et ouvrir la route aux autres u:nit&s. Foncer a toujours été sa devise.Sitôt l'objectif localisé, il met le cap à toute allure, pied au plancher.Les Escadrons derrière L:ui, ont parfois bien du ml à retrouver la trace du Capitaine. He:ureusement, les crabes sont équipés de raios. - Alors les enfants; on ne m'aime plus ? vous prenez le soleil ou quo? j'a:i levé un joli noeud de vipères q:ui a besoin de vous; en atendant ils me tiret dessus, vous n'allez tout de même pas me laisser dans la mere, un fois de plus, pour ménager vos enfins. Les officiers et les hommes de troupe, en réaité adorent ce chef de guerre, ce écrabe-chef", et après lopération, lorsqu'ils rentent à TANAN, après 2 ou 3 cognacs-soda, il prpose d'aller faire un brin de détente dans les beaux quartier de Saïgon, et les officiers deu REC, ne sont pas les derners à mettre un peu de détente etb d'animation dans les cabarets, ou donc; bon chi:c, bon genre, dans leur " dégagement"
A suivre | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Mer 1 Mar - 15:02:56 | |
| Le Caitaine de BAULNY sait parfaitement que la écompression est nécessaire. Faire la fête toute la n:uit, ne l'empêche pas d'être fin prêt e lendemain matin, alors, par "Saint Georges é en avant. Dans les mémoires rancuniçres de quelques "intendant" bureaucrates, rivès à leur grande ville, doiuvent encore flotter les souvenirs des matchs de rugby, joués par des léhionnaires, avec un seau e champagne, au milieu dune piste de danse, ou de concours de beauté organisé par un de VAULNY guogenard, qui privaient de leur conquèes, les "pantouflardzs" de leur conquète d'un jou:r. De BLIGNIERES qui loge dans son PC de Tana n, se souviendra longtemps des ces dégagements. Un soir, avec le maréchal des logis Roger DEGUELDRE, BAULNY improvise une sorte de tir aux pigeons: Les assiette de la popote BLIGNIERES, sont lancèes en l'air par des légionnaires, transformés en discoboles, et pulv&risés en plein vol au milieu des rires des concurrants. BLIGNIERES, qui rentrait dopération, ne peut que constater les défats. - Faut biengarder la main mon vieux////croyez pas ? Ondut remplacer le service entier: BAULNY s"exécuta:: sur sa cassette perssonelle bienn entendu 3 semaines plus tard, la vaiselles toute neuve de l'Escadrn BLIGNIERES, eut à souffrir d'une danse Russe exécutée sur la table, par un BAULNY en pleine forme, bien quimbib" dalcool. Cette fois, BLIGNERES, eux recours au grand moyen. - DEGUELDRE, vous allez, avec le popotier, aller faire un tours dans les ébeauxé magasins de porelaine de Saïgon. et rouvez moi une vaiselles haut de gamme, dans le genre réception dAmbassade. Vous poserez la facture sur le bureau de BAULNY, avec mes compliments. BALNY fit la gueulr pendants quelques jours avant de payer,en s"engag eant à ne plus casser de vaiselles que lors de dégagements à Sa¨gon.
A suivre | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Colonel Hervé De BLIGNIERES,chef d'Escadrons au 1 REC en Indoet puis.... Jeu 2 Mar - 14:30:08 | |
| ---------------------------Un artisan de la édoctrine d'emploi------------------------- A l'automne de 1948, les crabes émigrent de Saïgon vers Tanan et'est le temp de la grande peur des Viets, des raids et des exploits sportifs. Tout y pousse, par rapport aux maigres bilans des opérations classiques de nettoyages, ceux des raids amphibies sont extraordinairement payants et ce, aà pe:u de frais Mytho, ce déplacemment est disciplinaire,car les légionnaires ont cassés trop de bars danns a capitale, mais ce déplacement est du plus heureux effet: il place les Escadrons face à leur objectif, la plaine des joncs. Au fur et à mesure des entrainements des équipages,,les plans de manoieuvre deviennent de plus en plus osés. Les crabes s'affirment par leur autonomi et supprématie incontestable. Ils bousculent partout les Viets,déroutés et pris de court. Pendant plus d'un an, les crabes peuvent ^tres considérés comme la cavalerie amphibie du delta Cochinchinois.grand tournant de le guerre au porte de Saigon,il a fallu familiariser les légionnairess avec ses drôles d'engins, sans mode d'emploi:s. Le Capitaine De BLIGNIERES s'y attaqua aussitôt
A suivre | |
| | | MICHAUX DCD
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| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Ven 3 Mar - 16:03:03 | |
| L'EDBLE, voit dasnscadron de craves, avec ses 3 pelotons de 8 constitue un unité d'intervention même sans appui aérien. le 10 novembre 1948 raid du sud de Cau-Lay; mais, les crabes ont des progrès à faire pour franchir la multitu:e de diguettes et sortir de l'eau, mais l'effet de surprise joue à fond. 9 Décembre 1948, libéeation du Colonel GRIBIUS, qui encerclé par les Viets, et bien prêt d'y passer, sera sauvé par De BLIGNIERES et ses crabes. Janvier 1940, libération de deux grançais prisonniers, et 14 viets tué plus 23 prisonniers. Le 6 février 949, lorq s':une importante opération de nttoyage, le Colonel De SAIRIGNE qui commnde la 13 , voit daans ses jumelles, les viets évacué 3 villages, les crabes foncent crachant le fe:u sur les arrières Vets surpris qui ne s"attendait pas à cela. Au cours dune halte, près d'une baerge, les légionnaires en profitèrent, certains pour casser la crôute, d'autres pour prendre un bain. Deux légionnaires, vient repérés un trou, et ils s'amusaient à u planter leur bainette; soudain le brigadier GHERARDI poussa un hurlement , tro tard, une grenade offensive explosa lui arrachant la jambe; 3 viets surgirent d'u:n trou et s'enfuirent, l'un deux portait un miraillet et courait en zifzaaguant. De BLOGNIERES, qui éait occ:upé à parler à la radio, lacha le micro, et il fit un joli carton Ce jour la, il fut reconnu par es hommes copmme un très bon tireur | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Lun 6 Mar - 15:06:24 | |
| Et les opéeations se succèdèrent. 3 mai 1949 incursion de 60 Kms dans le canal commercial de le plaine des Joncs, l'Escadron cueille au nid un nouvea:u contingent de viets, les TD 105 e 120 et d&truit un stock important de mu:nitions.. Juin 1049, opération "jonquille" le 2 émz Escadron parcourq près de 200 Kms dans la zonerebelledéésorganise complètement les organisations viets, qui y laissent tués.. Les crabes de BLIGNIERES, jouent souvent cavalier seul, il se comporte souvent en corsaire pour parvenir à sas fins, lorsqu''ils ne chassent pas pour eux mêmes, ils interviennent, ils interviennent en appui de l'infantrie, ils sont disponibles à tous moment grâce à la radio.. Le Cdt du 4 éme baaillon de tirailleurs Marocains, s'en souviendra longtemps.: en profressant vers une lisière de fôr, ses fommes sont tombés sur un énorma froupement de vietq, ils étaient plus de 2.000., seq homes furent vite au tapis. Par radio, il appella les crabes à la rescousse, ceux-ci surgire,t26 crabes fonèrent vers la lisière de la forêts, tirant de toutes leurs armes,; mitraille:use de 40, FM, mortier.Les vies, commencaient à les conna^tre? ils se terrêrent et ne bougèrents. Pour De BLIGNIERES, l'opérztion etait terminée.
A suivre. | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Mar 7 Mar - 15:47:23 | |
| ----------------------------- L)adieu à MILOYEVITCH ------------------------------- En 194quans De BLIGNIERES reàoit son commandement , le Capitaine MILOSEVIYCH assute à MYTHO celui du 1 er escadron.; une vingtaine de Kms seulement séparent leuur unité., qui se réunissent pour to:utes les grandes opérations.. Les deux Capitaines se connaissent donc parfaitement et n'ont pas mis longtemps ) se lier d'une amitié profonde.. Il ve:ut toujourq être en tête, et n'hésite jamais à sauter le premier hors de son crab, pour commander les combas à pied.. MILOYEVITCHH a aussi un pass&, assez connu des légionnaires, surtout ceux d'Europe cenrale,pour qu'il soit inutile de le dissimuler. Officier supérieur dans l'armée Yougoslave, il fut attaché militaire de son ambassade à Paris. A partir de 1939 sous les ordres de son Général, il se couvre de gloire faca à sa résistance aux allemaands et ce, dans la résisancz. Arrêté et torturé par la gesapo, il est déporté dans un camp de concentration et trouve la moyen d'y survivre.... jusqu'à la reprise des hostilités. Car en 1945,il compte parmi les 2 ou 3 leaders de la rés-istance Yougoslave face à la dictature du Maréchal TITO. Sa tête est mises à prix. Toutes les polices du régime ount décidés d'avoir sa peau. LILOYEVITCH qui connait bien la France, s'engage alors dans la Légion Erangèere.
A suivre. | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Mer 8 Mar - 14:31:45 | |
| Il p"MILOYEVITCH a pris congé du Capitaine commandant la Grésnte de tels états de service qu'il est immédiatement intéfré avec le grade d'officiers. Même les Généraux de l'armée du Tsr, navaient pas bénéficiés d'une pareille exeption. Ul faut dire qu'en 1948,la Légion manque cr:uellement d'officiers pur l'Indochine,surtout pour les combats tr:s dur qu'y assume la L&gion. Le 1 juillet 1949, MILOYEVITCH n'est pas loin sz f&ter sa 1 'ez ann&e de commandement au Royal Etranger; mai:s il a autre chose en tête, un problème à régler avec le commandement de la demi-br:igade à Saigon.; et quite Tainan pour se rendre chez le Colonel ARNAULT MILOYEVITCH a pris congé du Capitaine commandant la G?E? et de son ami BLIGNIERES. De Tainan à Saifon, le paysage est plat comme la main,le revêtement permet de rou:lervite. Il va être 5 he:ure, MILOYEVUTCH calcule que dans 3 petits qu:art d'he:ure, il arrivera a:u faubourg de Cholon. Il aaura le temp de s'installer. - Un car devant, mon Capitaine " Malgré lu:i MULLER a signalé le véhicu:le arrêté sur ba côté juste avant le carrefour. D'ailleu:rs, il s'est trompé, ce n'est pas :un car mais u:n vulgaire camion Chinois, recouvert d':une bache pisse:use. - Merçi MU/LLER je l'avais vu. AZ allure toujours souten:ue, la jee arrive à haute:ur du camio Chinnois. Il est visiblement en panne, tord:u s:ur :un cric flageolant. Au momoent ou la jeep se déporte pour le do:ubler, :une énorme roue de secours jaillit du: talau:s droit, toulant comme un cercea:u, droit su:r le devant de la jeep.. MILOYEVITCH a des réflexes, sa voit:ure est soignée par des as mécanic:iens. La jeep pule net, , roues bloquées, MULLER a des réflexes, sa main accroche la Thomson, mais il n'aura pas le temp de s'en servir.Devant l:ui, la bâche du camion s'est relevée et 3 viets Sten en main, arrose la jeep,, MULLER s'est penché pour tenter de sauver la vie de son chf par con corps: in:utile, il est abattu par des rafales et le Capiaine MILOYEVITCH prend 3 balles en pleine tête. Toi: c'est fini faire chier vieminh, dit le chef d:u commando viet au cadavre de MILOYEVICH
A suivre.: | |
| | | MICHAUX DCD
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| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Jeu 9 Mar - 13:55:43 | |
| Se aides, peinent en tirant le corps hors de la voitture,sans ménagement, ils n'ont pas eus un instant de trouble en identfiat ke crps de leur victime,, ce, comme s'ils l'avait -attendu.; De gait-, en 1949, l'internationale communste est plus puissante et solidaire que jamais.; Les viets, ne pouvaient ignorer e nom et les convictions du Capiaine qui n'avait pas voulu changer de nom.Une demi-heure après le drame, l'alertte est donnée par un commerçant au PC de Tainan celui du 2 éme Escadron. Le Capitaine De BLIGNIERES et le Lieutenan BOUTOT, démarrent en trombe avec tous les hommes disponibles. - C'est ic ! La jeep est resée sur les lieux de l'embusscae. Mais pour distinguer le corps du Capitaine de celui du chauffeur,il faut regarder l'uniforme. Le spectacle est insoutenable.MILOYEVITCH n'a plus de tête, MULLER n'on pls. Les salopards, les ont dessées bien en vue sur le talus qui borde la route.C'est le rituel habituel des viets.. - MILO, MILO, ageno:uillé devant la tête de son amis De BLIGNIERES a fermé les yeus 5 secondes, pour ne pas vomir,le temps aussi de faire le point. E village de Bing-Anh, qui borde la RC 16 est signalé depuis longtemps dans le secteu comme un passage particulièrement dangereux,m^me pour la Légio. Il serait temp de faire le ménage.. - Lie:utenant - Mon Capitaine ? - Nous avons de l'essence ? - 6 bidons au moins. à Tainan; le Capitaine De BAULNY est préenu de même q:ue les autorités françaises.
- Ca suffira: Elimination d:u village, tous les habitans agenouillés sur la roue, devant le têe du Capitaine, le verront bruler. Je veux voir un tas de cendre quand nous partirons. - Avec plaisir, mon Capitaine, alle exécution vo:us a:utres. Le corp de MILOYEVITCH et de MULLER sont ramenés à Tainan. Ils seront enterrés côe à côte avec ous les honneu:rs militaires | |
| | | MICHAUX DCD
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| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Ven 10 Mar - 13:53:58 | |
| Et les opérations reprire,t, parmis elles, une de granede envergure é Cobra" du 2³ août au 2 septembre 1949.. L'Etat-Major français n'était pas le seul à tirer des concl:usions. VU DINH TONG, chef des comm:unistes fit circculer parmi ses hommes une méthode de combat contre les crabes. Ceux-ci, en opération, avancaient en tête, tirant de toues leurs rmes, pour reconnai:tre le terrain, et éclairer la ru:te pour l'infanterie.. Lodre du chef viet, était d'éviter tout contact avec les crabes, se camoufler et attende l'arri:vée de l'infanterie, qui avancait avec confiance, les crabes nayant riens découvert. Qund les dits crabes s'éaient éloignés, les viets sortaient de le:urs caches et bondissaient sur les fantassins s:urpris.; c"était un corps à corps inouï.. Sur les appels au secours par radio, les crabes reena:ient en trombe, mais leur arrrivée signalée par des guetteurs, les viets rompaient le combat et disparaisaient. Le travail plus appronfi des crabes, étaient du au manque cr:uel d'Officiers disaiet De BA/ULNY le crabe-chef, s:urtout depuis la mort de MILOYEVUTCH. C'est ainsi qque le Lie:uenant CASATI reçu ses galons de Capitaine.pou:r assumer lecommandement de son unité..
A suivre. | |
| | | MICHAUX DCD
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| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Sam 11 Mar - 13:13:26 | |
| De BLIGNIERES ne savait pas au petit matin du 21 janvier1950 resterait marquée dans sa chair et danvillage, noyé sous une végétation intense, qu:'il était difficile de dire s'il était abandonné ou pas" ayant reçu l'orfre de se déployer le plus largement possible pour détecdter l'ennemi, c'est ainsi qu les pelotons furent séparés par un distance 'au moins 5 Kms. Le 3 éme peloton que commandait De BLIGNIERES, se trouva face à un s sa vie. Parti de ses cantonnement de Tainan et Mytho,le 1 er groupe d'escadron , aprs un bref passage à Cantho, avit reçu l'ordre du Colonel GRIBIUS e localiser une forte concentration viets.. L'escadron De BLIGNIERES se vit attribuer une zone de recherche au sud de Travinh, cependant que la 1 er bataillon de tirailleu:r Marcain effectuait un déploiment en vue de prêter main forte dès que le contact serait établi. Les pelotons reçurent l(ordre de se déployer le plus largement possible, si bien que la séparation enre eux, ateigni vite les 5 Kms. Le peloton De BLIGNIERES, se trouva face à u:n village, reco:uvert d'un telle végétation qu'il était difficile de dire s'il était habité ou abandonné.. BLIGNIERES fit disposer ses 6 crabes, de façon ) couvrir par la mie:ux de ses 6 mitrailleuses et de son mortier de 8,le débarquement et la progression d':une douzaine de légionnaires. A peine ce group avait'il pris pied dans le village, qu:une fusillade intense les accue:ill:it, cela tirait depuis toutes les cagnas.Le groupe se replia aussitôt,selon les ordres reçus, ce, pour fixer l'ennemi et interdire toute sortie du village. C'est alors, que le Brigad:ier AGOSTI, vint prévenir De BLIGNIERES quue son ordonnance,avait été tué lors des premi:erq tirs.. Le Capitaine décida d'aller le hercher lui même,, car selon la trad:ition, la L&gion n'abandonne pas un homme sur le terai:n.
A s:uivre. | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Dim 12 Mar - 13:49:30 | |
| Parvenu à lendroitoù se trouvait le corps du léggionnaire SENDEN, le Capitaine entrepris de l'entrPendant ce temp, la .ainer vers la lisière,sans cesser de tirailler vers les paillotes. Son mouvement fut interrompu pzar une rafale qui nlui déchira les deux jmbes, cassant le tibia droit. Les viets continuaient de tirer dans sa direction, qu'il se roulait de gauche à droie pour tenter d'y échapper.. Des légionnaires vinrent le chercher et le placèrent sur un brancard. , , sortes leurs poignards et foncent. Ici, c'est DEGUELDRE qui arrivera le premier! Quand un ci comme cel:ui là mon dans une unité de combat, surto:ut des légionnaires, ils abandonnent so:uvent toues considération de pridencece temp la marchal des logis chef, Roger DEGUELDRE, organi:sa une sorte de réduit pour le prt&fer des tirs viets. Et sans attendre larrivée des 2 a:ures pelotons, il fit avancer les crabes au plus prêt du village et fit o:uvrir un feu d'enfer vers cel:ui-ci, qui ammena la débandade des viets, surtout qu'ils virent, attendirent les autres crabes arrriver.? .BLIGNIERES fut fravement blessé au niveau du bassin. Le Lieutenant BULTEAUX, pris dans la même rafale qui blessa le Capiaine, succombera à ses blesssures après douze heures d'agonie. Mais l'unité n'avait pas manqué du devoi:r. - Au cri, le capiaine est to:uche Bien souvent les légionnaires abandonnent toutes prudence, sortent leu:rs poignards et foncent vers l'endroit. Ici, c'est DEGUELDRE qui arrivera le premier.
A suivre. | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Lun 13 Mar - 15:35:54 | |
| ----------------------------HOPITAL 415 A CHOLON. ----------------------------------- Quand le Lt BOUOT reprend connaissance, il s'aperçoit qu'il occupele lit voisin du Capidan cette position que lles deux officiers recvoivent la visie, d'un juge d'instruction, venu spécalement de Paris; pour le:ur repeeaine De BLIGNIERES.. Le premier n'a plus l'usage de ses jambes pour un bon bout de temp/ Le second raconte à qui veut l'entendre que ses un moindre mal d'avoir " perdu une partie de ses feses , le mêmeour ou Louis XVI y avat laissé a tête. Cest daiche, s'est présené à l'hopiaal dès le surlendemainns cette positionque les deux officiers recoivent " citation à compaaitre " devant un juge f'instruction, venu exprès de métropolr pour l'affaure des paillotes incendiées de Bing-Anh. BLIGNIERES, dice un mot de réponse à son infirmière, assuran que lu:i mêmeet et son compgnon allaient se rendre avec empresement à la convocation. Il pri seulement le magisrat de ne pas leur tenir rigueu:r, s'is s'y présentent tous deux allongés sur des brancard, portés par des légionnaires., accompagnés d':un homme de l'art, pour s'occuper de sondes, piqures, perfusins,etc... La parche à pied, nous pose act:uellment des problèmes que vo:us a:urez lobligreance de bien vouloir excuser. Un petit hommr à barbiche sest présenté à l'hopial ds le surlendemain. - Je suis le juge d'instruction, revi de faire votre connaissance. On m'a déjç raconté toue l(affaire deuis ledébut; lle n'aura pas de suite, rassurer-vous. Le Général CARPENTIER s'oc:upe de vos Légions d'Honneur. Pour ma part, j vous garanti un Non Lieu.
A suivre | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Mer 15 Mar - 13:01:44 | |
| P3_40 jors de repos complet;endant ce teps, l'offensive des viets puissamment soutenus par la Chine de Mao, ne s'est pas relachée. Dès le mois de fevrier 1950, le 2 éme Escadron du REC, se trouve une nouvelle fois durement accroché, à l'Est de la plainde des joncs. Le Apitaine De BLIGNIERES, auquel la faculté, venait d'infligé sans réfléchir 40 jours de repos complet, attend le départ des médecins, pour terroriser l(infirmière de grde et, rejoindre en jeep le secteur des opéations. On le ram"nera à lhopital 415, sur une civi§re, peu de temps après, toutes cicatrices ouvertes,mais ravi de sa rournée d'inspection. Son Escadron de crazbes continuait à tenir le coup. - Votre peloton est formidables, André. Ne faîtes pas le modeste, je vous dis que si ! Le Génésuper en personne, CARPENTIER, fait la roue de Tainan, pour remettre prsonnellment à Roger DEGUELDRE, sa Médaille Militaire. Je lui ai transmis vos félicitations. Vous verrez que ce garçon sortira du rang, et touchera des galons. Elisabth HOURDIAUX, linfirmière chef de gare, a gardé un souvenir ému du moral nde ses deux convalescents, devenus les vedettes du 415. BOTOT, lui, s'occupait assidûment des petites minettes de service. Elles sont comme des mouches ç miel, disait d'elles le Colonel FAVRE, le médecin-chef
A suivre | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Jeu 16 Mar - 13:50:34 | |
| Uiendrez, mon Colonel, que le champagne est meillleur bien frapppén jour, le redouté Colonel FAVRE, eux toutes les peines du mond à retrouver sa r&serve de pénicilline derrière les bouteilles de chapagne qui encombraient son réfrigérateru et qui état l'unique e l'hpital. Il lui fut facile de remonter jusqu'au officierrs d:u REC. Les malheureux ne s'en sortiront qu'en lui offrant une boyteille. - Vous conviendrez, mon Colonel, q:ue le champagne est bien meilleurs, bien frappé. Sous to:utes les climets. Le Capitaine, quite l'Indochine en novembre 1950 avec un palmarès personnel peu commun : 3 citations à l'ordre de larmée, cueillies sur les terrains les plus chaud. Le cheg de guerre n'a pas manqué de chance cette fois ci, et il le sait: Danss la brochette officiers qui débarquait d:u Pasteur, 2 ans plu:s tôt, Lui seul et un au:tre ont survécu aux combats. Mais, il quitte surtou:t un capital d'amitiés : DEGUELDRE - BOUTOT - BAULNY - CASATI ses frères d'armes de la plaine des joncs, le l'oublieront jamaid. L'Histoire se chrgera d'éprouver les liens. | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Ven 17 Mar - 16:54:28 | |
| -----------------------U commandement s'il vous plaot---------------------------------- De la volonté qui dure.... BLIGNIEES pense souvene à ses amis d'Indochone... natirelllement. Quand on parle de la " qal fuerre 'Indochine" Sait'on que jamais la France n'à connu de soldas si généreux, capables de mourir pour l'honneir d'une parole donnée ? Cette guerre, est unguerre de jeunes, où des responsabilités au feu, ne dépassent guère les échelons sulbalternes,. Des officiers et sous-oggiciers de 22 ans, à la t^te d'une poihnée d'hommesrèghnent sur des terrritoires frands comme un département. Seuls maîtres d'un pose, ils attendent, etb dans quelle anfoisse, l''heure de prouver sous nos couleurs il y a dess hommes dans la nuit hallucinante de l'Orient; sur la piste de la jungle ou dans la boue des rizières, ils luttent, iils connaissent toutes les souffrances., ils ont peur mais ils tiennent. Ayant préché dans le d&sert à de multiples reprises, De BLIGNIERES décide d se porter volontaire pour un second s&jour en Indochine, dans un unité de Légion. l'apôtre de la doctrie des crabes avec BEAULNY, rève maintenant d'alligators. Contrairement au petit crabe engin terre qui va sur l'eau, l'Alligator est :un engin" qui est bea:ucoup plus lourd qui va sur l'eau et monte ) terre pour débarquer les hommes.. Héla,en 1954, les groupements amphibies ont pris une telle importance, qu'ils constituent de véritables des régiments de cavalerie et, seul, 1 Lieu:tenant-Colonel peut en revendiquer le commandement.
A suivre | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: -Colonel De BLIGNIERES Mar 21 Mar - 13:55:41 | |
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| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: Colonel Hervé De BLIGNIERES,chef d'Escadrons au 1 REC en Indoet puis.... Mer 22 Mar - 13:05:54 | |
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| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: - Colonel De BLIGIERES Jeu 23 Mar - 12:51:18 | |
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| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Re: Colonel Hervé De BLIGNIERES,chef d'Escadrons au 1 REC en Indoet puis.... Ven 24 Mar - 13:15:26 | |
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| Sujet: Re: Colonel Hervé De BLIGNIERES,chef d'Escadrons au 1 REC en Indoet puis.... | |
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