16 avril 1954,le 3/5 REI, perd au combat, 1/3 de ses effectifs.

Le 15 avril find'après midi, le bataillon embarque sur des LCT et comme très souvent la 12 éme Cie,embarque dans le premier LCT. Il parait que l'on va remonter le Day,car l'on doit aller attaquer et prendre, le village fortifié de VINH-TRUYEN. La nuit est presque tombée lorsque le convoi de LCT s'ébranle.
Les consignes sont : silence absolu,interdiction de fumer. En pleine nuit, (il devait être dans les 3 heure du
matin,notre LCT stoppe, ainsi que le reste du convoi. Il nous est ordonné de laisser nos sacs sur place. le
gendre de pont levis (je ne sait pas lenom de ce truc) s'abaisse, et l'on descend très lentement dans la boue et la flotte, nous devons éviter de faire le moindre bruit, pas de clapotis inutile de l'eau. Il fait nuit noire,l'on doit se tenir par le ceinturon ou veste de celui qui nous précède,et nous avancons très très doucement (parait que l'ont doit être sur les positions de départ d'attaque du village, avant qu'il ne fasse
grand jour) 10 mètres , 20 mètres, 30 mètes... soudain,une explosion devant, stop tous le monde, on reste
là debout dans la flotte à attendre, quelques minutes plus tard, seconde explosion, toujours devant. Ordre
est donné, de bouche à oreille,on reste sur place et attendons qu'il fasse jour. Pourlasuprise et silence, c'est cuit. J'apprend (toujours bouche oreille) que c'est le sergent PECHER, qui a sauté sur une mine, et l'infirmier de la Cie sur une seconde mine. Il fait grand jour, des spécialistes de la Cie, ont parait'il procédés à frayer un passage.il est recommandé de bien suivre celui qui précède, sans s'écarter.Nous arrivons sur un terrain ferme; la 12 et 10 éme cie, sedirige vers une longue sorte de trachée naturelles (dénivellation du terrain) et près de 200 légionnaires, s'étendent en ligne, sur une assez grande distance, pour monter à l'assaut du village. Le Lt VERCRUYSSE (12 ) et le Capitaine MILLIEN (10) ont réglès leurs montres sur l"heure d'assaut. Nous sommes hors de portée de l'artillerie, et pas d'avions, car ils sont trop occupés à DBP. Selon mes suvenirs, la distanse tranchée/village, +/- 200 m. allignés,
Le Lt,VERCRUYSSE, son radio, le Sgt/Ch. LUCCINI, le Sgt/Ch. HELIN, mon nouveau groupe FM, avec toujours RECHT comme tireur, et les autres. C'est l'heure,le Lt donnel'ordre d'assaut, tous lemonde s'élance,on courrentle plus vite possible, 50 m et là en face cela se déchaine, ont fonceen hurlant, le
Lt crie vive la France, d'autres vive la Légion, et ont courrent, toutes les armes tirent, RECHT, par des courtes rafales, vide chargeur sur chargeur, et des légionnaires tombent, et les 2 Cies en ligne,foncent
vers ce foutu village, ont y parvient, et là, faur redoubler d'attention, des viets tués, mais dont certains ont eus le temp de dégoupiller une grenade qu'ils tiennent contre leur poitrine, si on les retournent sans prendre garde...... certains j'aillissent de leurs trous individuels, sit balancant une grenade, soit tirant au PM. Les cagnas du village flambent,faut avancer pas à pas, presque dos à dos, car des viets peuvent surgir d'un trou camouflé. L'on doit faire jonction avec la 9 éme Cie, qui a attaqué l'arrièere du village, qui était là très défendu, elle a eus beaucoup de casse. La 11 Cie, elle était n protection du PC.
La jonction faite entre la 9 et la 12. par radio, le PC, sujitre au rapport qu'il lui est fait,la 9 éme Cie, doit
rejoinre le PC, et remplacer la 11 éme, qui doit venir nous relever, et compléter la sécurisation du village, que nous avons entamée,nous méfiants fortement des coups tordus des viets. Ce n'est que vers
le début d'après midi, que nous avons pu récupérer nos sacs (qui avaient été déposés au PC, par les marins du LCT) faire du café et manger nos rations. Ici, il n'était pas question de faire la chasse au cochon ou poulet, il n'y en avaient plus dans ce village, de même que ni femmes, ni enfants, seulement les viets du régiment 42, renforcès pardes éléments de la division 320.
Cejour là, le 16 avril 1954, le bataillon a perdu près de 1/3 de son effectif,maisnus avons mis au rapis
plus de 180 viets viets tués et plusieurs blessés. encore une fois, j'en suis sortis, mais je me demandais
si cela allait continuer, la chance que j'avais.

ok Willy .Belle page

merci willy

merci honneur a toi

Qu'elle mémoire Michaux merci de partager avec nous

Bonsoir Michaux,

Bonsoir à tous,

Merci pour cette belle page de mémoire.

Cordialement,