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| actualité | |
| | Auteur | Message |
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nelson
Nombre de messages : 13975 Date de naissance : 09/08/1974 Age : 50 Localisation : biarritz(64600) Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: actualité Mer 1 Juil - 21:26:04 | |
| qui es cette homme ? ce quizz es militaire militaire mais pas lui toujour d actualité la reponse amenera a la globalité du quizz | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: actualité Mer 1 Juil - 22:09:33 | |
| salut NELSON ca s'est le bourreau du peuple cambodgien du temps de pol pot . actuellement en jugement . me rapelle plus de son nom . oups c'st DOUCH ca me reviens . belle ordure :yes no: :yes no: |
| | | nelson
Nombre de messages : 13975 Date de naissance : 09/08/1974 Age : 50 Localisation : biarritz(64600) Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: actualité Mer 1 Juil - 22:18:14 | |
| - christobald a écrit:
- salut NELSON
ca s'est le bourreau du peuple cambodgien du temps de pol pot . actuellement en jugement . me rapelle plus de son nom . oups c'st DOUCH ca me reviens . belle ordure :yes no: :yes no: negatif chris :x1: :biere1664: :biere1664: | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Actualité Jeu 2 Juil - 13:05:21 | |
| :x1: NELSON Question : Il est COREEN ?? | |
| | | nelson
Nombre de messages : 13975 Date de naissance : 09/08/1974 Age : 50 Localisation : biarritz(64600) Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: actualité Jeu 2 Juil - 16:26:33 | |
| salut MICHAUX :x1: non pas coréen | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Actualité Jeu 2 Juil - 17:23:28 | |
| :x1: NELSON Ce type est'il JAPONAIS ?? | |
| | | nelson
Nombre de messages : 13975 Date de naissance : 09/08/1974 Age : 50 Localisation : biarritz(64600) Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: actualité Jeu 2 Juil - 21:19:17 | |
| - MICHAUX a écrit:
- :x1: NELSON
Ce type est'il JAPONAIS ?? non plus l ancien | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Actualité Jeu 2 Juil - 21:23:47 | |
| :x1: NELSON Je tente une réponse Ce type était l'ancien Président de la Birmanie (pour lePays ??) son nom peut'être SOEKARNO | |
| | | nelson
Nombre de messages : 13975 Date de naissance : 09/08/1974 Age : 50 Localisation : biarritz(64600) Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: actualité Jeu 2 Juil - 21:27:31 | |
| pour le pays ta bon l ancien mais c 'est pas lui je te donne un indice :littérature: | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Actualité Jeu 2 Juil - 21:34:52 | |
| Bon je crois voir, j'ai pas le nom (suffit d'aller alors sur google) c'est un prix Nobel ?? | |
| | | nelson
Nombre de messages : 13975 Date de naissance : 09/08/1974 Age : 50 Localisation : biarritz(64600) Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: actualité Jeu 2 Juil - 21:48:25 | |
| il est pas prix nobel mais par contre il a pris 20 ans en 3 peines différente il est pas du coté bourreau | |
| | | freitas DCD
Nombre de messages : 36054 Date de naissance : 25/08/1964 Age : 60 Localisation : Nul part Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: actualité Jeu 2 Juil - 21:55:13 | |
| - nelson a écrit:
- qui es cette homme ?
ce quizz es militaire militaire mais pas lui toujour d actualité la reponse amenera a la globalité du quizz un viet :souirire: | |
| | | nelson
Nombre de messages : 13975 Date de naissance : 09/08/1974 Age : 50 Localisation : biarritz(64600) Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: actualité Jeu 2 Juil - 21:59:55 | |
| mais non ahahah le pays a été donné
pis je sais pas si c'est l orage mais je beug | |
| | | freitas DCD
Nombre de messages : 36054 Date de naissance : 25/08/1964 Age : 60 Localisation : Nul part Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: actualité Jeu 2 Juil - 22:01:45 | |
| - nelson a écrit:
- mais non ahahah le pays a été donné
pis je sais pas si c'est l orage mais je beug ouai c'est toi qui beug !!! magali coca | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Actualité Jeu 2 Juil - 22:02:28 | |
| C'est un célèbre " blogeur" mais je trouve pas son nom car là bas,il condamne tour de bras, va y avoirle procès de Aung Jan Suu Kyi mais c'est une femme. | |
| | | nelson
Nombre de messages : 13975 Date de naissance : 09/08/1974 Age : 50 Localisation : biarritz(64600) Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: actualité Jeu 2 Juil - 22:12:33 | |
| - MICHAUX a écrit:
- C'est un célèbre " blogeur" mais je trouve pas son nom
car là bas,il condamne tour de bras, va y avoirle procès de Aung Jan Suu Kyi mais c'est une femme. je te donne la reponse MICHAUX tu vois ou je veux en venir
- Depuis le début de l'année 2007, nous travaillons sur le cas de Monsieur U WIN TIN.
- Né le 12 mars 1930.
- Ancien
rédacteur en chef du quotidien Hanthawathi, vice-président de l'association des écrivains de Birmanie et membre du comité exécutif de la Ligue nationale pour la démocratie (LND, opposition).
- Arrété le
4 juillet 1989.
-
Win Tin a été condamné successivement à trois ans (3 octobre 1989), dix ans (juin 1992) et sept ans (28 mars 1996) de prison. Il purge une peine totale de vingt ans de détention.
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Au cours du premier procès, l'accusation a cherché à démontrer que Win Tin avait hébergé chez lui une "délinquante", en l'occurrence une jeune femme qui venait d'avorter. Le second procès s'est déroulé à huis clos dans la prison d'Insein, dans des conditions ne respectant pas les normes internationales d'une justice équitable. Dans le recueil "La vérité", publié par l'Office d'études stratégiques du ministère de la Défense, les propagandistes du SLORC expliquent que Win Tin a été condamné à dix ans supplémentaires parce que de nouvelles preuves avaient été réunies contre lui, notamment sur ses "convictions communistes". Suite au troisième procès qui s'est également tenu dans l'enceinte de la prison d'Insein sans que le droit à la défense soit respecté, plusieurs organisations internationales ont démontré que Win Tin avait été condamné, avec ses coaccusés, pour avoir exercé son droit à communiquer avec l'extérieur, garanti par les articles 37 et 39 des Règles minimales pour le traitement des détenus adoptées par les Nations unies. Le fait d'exercer des représailles à l'égard de personnes qui fournissent des informations à des représentants des organes de droits de l'homme des Nations unies est également contraire à la résolution 1994/70 de la Commission des droits de l'homme. Au cours de son réquisitoire, le juge militaire a reproché à Win Tin et à ses coaccusés la publication d'un magazine clandestin, la possession de stylos, de transistors et de magazines étrangers. Il est précisé dans l'acte d'accusation "qu'il est très clair que Win Tin a écrit et publié des magazines, des bulletins d'information et des articles qui sont contre le gouvernement (...) Les accusés ont commis un crime alors qu'ils purgeaient une peine de prison (...) Il n'y a aucune raison de montrer de l'indulgence." - Win
Tin a été condamné une première fois pour avoir "donné asile à un délinquant faisant l'objet d'un mandat d'arrêt" en vertu de l'article 216 du code pénal. Il avait en effet hébergé une jeune femme qui avait avorté, intervention médicale interdite en Birmanie. Le tribunal spécial qui a condamné le journaliste la deuxième fois l'a reconnu coupable d'avoir "tenu des propos séditieux, organisé des mouvements subversifs, rédigé des pamphlets incitant à la trahison contre l'Etat" au titre de la section 5(j) de la loi d'urgence de 1950. Le motif de la troisième condamnation est d'"avoir secrètement publié de la propagande anti-gouvernementale afin de provoquer des mutineries en prison". Win Tin a été arrêté, quelques jours avant Aung San Suu Kyi, dirigeante de la LND, en raison de ses activités politiques au sein du parti. Le gouvernement lui reproche d'avoir poussé la LND à choisir la désobéissance civile comme moyen de résistance à la loi martiale édictée par le SLORC (le Conseil pour la restauration de la loi et de l'ordre, nom de la junte militaire à l'époque). Depuis le soulèvement d'août 1988, Win Tin publiait de nombreux articles, souvent anonymes, sur la situation politique du pays. Il y invoquait régulièrement la non-violence prônée par l'Indien Mahatma Gandhi.
- Depuis
1996, Win Tin est détenu dans la cellule 10 quartier spécial de la prison d'Insein, à Rangoon. Son état de santé très précaire oblige les autorités à le transférer régulièrement à l'hôpital de la prison. Jusqu'en 1995, Win Tin était détenu dans la cellule 2 du groupe 3 de la prison d'Insein. De novembre 1995 à avril 1996, le journaliste a été détenu dans l'une des cages du chenil de la prison.
- La
notoriété nationale et internationale de Win Tin lui permet, depuis quelques années, de disposer de conditions de détention privilégiées par rapport à la majorité des prisonniers politiques. Mais sa santé s'est fortement dégradée au cours de ces douze années de détention. Ainsi, le journaliste a souffert de deux attaques cardiaques et a dû être opéré, en 1995, d'une hernie discale au cours de laquelle il a perdu un testicule. Il est atteint d'une spondylite (inflammation des vertèbres) qui l'oblige à porter une minerve. En raison des mauvaises conditions de détention, il a également perdu la plupart de ses dents et, pendant plusieurs mois, les autorités ont refusé de lui fournir un dentier. Selon un ancien prisonnier politique, il n'a jamais cessé de résister pacifiquement aux ordres des autorités et entretient de nombreuses discussions politiques avec ses compagnons de cellule.
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| | | nelson
Nombre de messages : 13975 Date de naissance : 09/08/1974 Age : 50 Localisation : biarritz(64600) Date d'inscription : 24/02/2007
| Sujet: Re: actualité Jeu 2 Juil - 22:15:36 | |
| Coup d'État militaire et « socialisme birman »
Le lendemain, l'armée reprend le pouvoir et le général Ne Win revient à la tête d'un nouveau gouvernement militaire et d'un Conseil révolutionnaire. Il fait emprisonner U Nu, suspend la Constitution et dissout le Parlement. Les postes de commande sont confiés à des officiers. Rangoun contrôle plus étroitement les États. L'abolition des structures traditionnelles entraîne, en 1962, le soulèvement des Chans. Au nom de la « Voie birmane vers le socialisme », qui s'appuie sur le parti du Programme socialiste birman (BSPP) – devenu parti unique (mars 1964) –, Ne Win décide d'étatiser les principaux secteurs de l'économie, dans le cadre d'un « État socialiste ». Cette politique fait peser une lourde charge financière sur le pays, qui doit dédommager les banques et actionnaires étrangers. De plus, incompétence et corruption vont fortement obérer le développement de la Birmanie. En cinq ans, de 1962 à 1967, la production de riz baisse de un million de tonnes. Le revenu par habitant est un des plus bas du monde ; la production agricole et industrielle a de la peine à suivre la progression démographique, et le commerce extérieur connaît de graves difficultés. Les insurrections reprennent, mobilisant contre elles le gros des forces armées. Le parti communiste prochinois du « drapeau blanc », qui groupe des milliers de maquisards retranchés dans des bases proches de la frontière de la Chine, est le plus menaçant. Bien qu'ayant subi de nombreux revers (mort de leur chef Thakin Than Tun [1968], puis mort de son successeur [1975] lors de la prise de la base des monts Pégu), les maquisards du « drapeau blanc », dirigés par Thakin Ba Thein (réfugié en Chine), étendent leur influence chez les Chans et les Kachins. Mais, morcelées, les minorités parviennent difficilement à s'unir de façon durable. U Nu, qui a été libéré en 1966, se réfugie en Thaïlande et tente vainement d'organiser la résistance contre Ne Win. En 1967, ce dernier, qui poursuit sa diplomatie de non-alignement, doit faire face à une très grave crise. Des manifestations antichinoises ensanglantes Rangoun en juin, et les relations sont suspendues entre la Chine et la Birmanie. Les efforts de Ne Win aboutissent en 1970 à la normalisation des relations sino-birmanes. En décembre 1973, une nouvelle Constitution est adoptée par référendum, et la Birmanie devient République socialiste. Le Conseil révolutionnaire remet ses pouvoirs au Congrès du peuple (Pyithu Hluttaw). Les élections législatives de janvier-février 1974 ne modifient pas la situation. Dès juin, l'armée réprime brutalement des manifestations ouvrières à Rangoun. En décembre, des émeutes estudiantines ont lieu dans la capitale à l'occasion des obsèques de U Thant, l'ancien secrétaire général des Nations unies ; la loi martiale est proclamée. Le gouvernement décide une timide ouverture aux capitaux et investissements étrangers. Il s'ensuit un léger début de redressement économique. En juin 1976, alors que les manifestations reprennent à Rangoun, plusieurs mouvements nationalistes créent le Front uni, pour lutter contre le pouvoir central. Des rivalités au sein du parti ne remettent pas en cause le pouvoir du président Ne Win, assisté du général San Yu, secrétaire général du BSPP et du Conseil d'État. En avril-mai 1978, les exactions de l'armée entraînent la fuite vers le Bangladesh de 200 000 musulmans birmans – les Rohingyas –, dans des conditions dramatiques. Ils seront rapatriés en 1979 sous l'égide des Nations unies. En septembre 1979, la Birmanie décide de se retirer du mouvement des pays non-alignés. En 1981, Ne Win abandonne ses fonctions, tout en conservant la présidence du parti et en continuant en fait à diriger le pays. San Yu est élu à la présidence de la République après avoir quitté le secrétariat général du parti. Le SLORC et l'opposition démocratique
En 1988, une vague de manifestations, durement réprimées, signe l'échec politique et économique du régime. En juillet, Ne Win quitte la direction du BSPP. Le général Sein Lwin, surnommé le « boucher de Rangoun », lui succède et remplace San Yu à la présidence de la République le 27 du même mois. Après avoir écrasé de nouvelles émeutes et une grève générale au prix de milliers de morts en août, il doit céder la place au civil Maung Maung. L'opposition prodémocratique s'étend à toutes les classes de la société. La fille d'Aung San, le héros de l'indépendance, Aung San Suu Kyi en devient la figure de proue. Au prix d'une répression sanglante, l'armée reprend le pouvoir et forme, le 18 septembre, le State Law and Order Restoration Council (SLORC), avec à sa tête le général Saw Maung, qui ordonne arrestations en masse et exécutions ; des opposants se réfugient à la frontière thaïlandaise. Cependant, le multipartisme est instauré, et les élections qui ont lieu le 27 mai 1990 consacrent la victoire écrasante de la National League for Democracy (NLD), dont la secrétaire générale, Aung San Suu Kyi, a été placée en résidence surveillée. Le BSPP, devenu le National Unity Party (NUP), est balayé. Refusant de tenir compte de ces élections, la junte poursuit la répression, s'en prenant même aux moines bouddhistes. Condamné par la communauté internationale, isolé diplomatiquement – Aung San Suu Kyi, toujours prisonnière, reçoit le prix Nobel de la paix en 1991 –, le régime n'est plus soutenu que par la Chine, qui lui fournit une aide militaire contre des avantages stratégiques. Le 23 avril 1992, Saw Maung cède la place au général Than Shwe, qui inaugure une politique d'apaisement et d'ouverture économique, destinée à améliorer l'image du pays. Une convention, dans laquelle siège la NLD, est nommée pour préparer une nouvelle Constitution. Aung San Suu Kyi, libérée en juillet 1995, mais étroitement surveillée, s'efforce de relancer la dynamique d'opposition. En décembre, la NLD quitte la convention, mais subit une répression sévère alors qu'elle tente de tenir un congrès. Des centaines d'arrestations paralysent à nouveau le mouvement à la fin de 1996. Encouragé par ses espoirs de croissance économique, le SLORC parvient à négocier des accords de cessez-le-feu avec la quinzaine de mouvements ethniques en rébellion contre l'autorité centrale, dont certains, comme les Karens, depuis 1949. Khun Sa, « seigneur de la drogue », se soumet en janvier 1995. Le SLORC, épuré de ses membres les plus corrompus, se transforme, en novembre 1997, en State Peace and Development Council (SPDC), composé de 19 membres et où rivalisent, sous la présidence de Than Shwe, la faction dure du général Maung Aye, chef des forces armées, et celle, plus pragmatique, du général Khin Nyunt, l'« homme fort » des services secrets, tandis que Ne Win maintient son influence. En juillet 1997, la Birmanie entre dans l'ASEAN. Déconcertée par l'échec du modèle indonésien de Suharto, en 1998, la junte continue sa lutte contre le mouvement d'Aung San Suu Kyi (NLD), tandis que cette dernière, au péril de sa vie, développe son action et, face à la crise économique, appelle la convocation du Parlement issu des élections de 1990. Mais l'arrestation en septembre 1998 de plusieurs centaines d'opposants montre la volonté farouche des dirigeants de ne rien céder aux démocrates. Le triomphe de la ligne dure
Tandis que les États Unis et l'Union européenne maintiennent leurs sanctions à l'égard du régime, celui-ci mise sur la « solidarité asiatique » pour briser son isolement. Un diplomate malaisien obtient, fin 2000, la reprise du dialogue avec Aung San Suu Kyi. Libérée en mai 2002, celle-ci est arrêtée de nouveau en mai 2003. Entre-temps, un remaniement gouvernemental, la condamnation à mort du gendre de Ne Win et de ses fils, des limogeages au sein des forces armées montrent que des luttes opposent toujours les factions de la junte. La situation économique est catastrophique (inflation de 60 % en 2002, chute du kyat) et seul le commerce transfrontalier, surtout avec la Chine (bois et pierres précieuses), permet aux militaires birmans d'éviter la banqueroute. Ces derniers essuient un échec diplomatique sérieux lorsque l'ASEAN condamne l'arrestation d'Aung San Suu Kyi. Le général Ne Win meurt le 5 décembre 2002 dans l'indifférence. Alors que de nouvelles arrestations confirment le blocage de la situation, le général Khin Nyunt est nommé Premier ministre par Than Shwe en août 2003. Il fixe aussitôt une « feuille de route » vers la démocratie : il s'agirait de réactiver la Convention nationale (suspendue en 1996 après le retrait de la NLD) pour rédiger une Constitution, qui serait ratifiée par référendum avant des élections législatives. Khin Nyunt fait des ouvertures vers les minorités rebelles et conclut des trêves. En septembre 2003, Aung San Suu Kyi, sortie de prison pour subir une opération chirurgicale, est de nouveau assignée à résidence chez elle, à Rangoun. Malgré quelques libérations de personnalités politiques, la Convention nationale, ouverte en mai 2004, est boycottée par la NLD et plusieurs groupes ethniques. Khin Nyunt est évincé en octobre, officiellement pour « corruption ». Le service des renseignements, qu'il dirigeait depuis 1984, et qui avait, semble-t-il, tenté de prendre le contrôle du commerce frontalier avec la Chine, est alors épuré. Procès et condamnations se poursuivent jusqu'en 2005. Le général Soe Win, premier secrétaire du SPDC, succède à Khin Nyunt. La ligne « dure » triomphe. La Convention nationale, réunie dans un camp sous haute surveillance, se sépare en avril 2005 sans alléger les frustrations. La chute de l'empire financier et commercial de Khin Nyunt contribue à aggraver les difficultés économiques. Dans ce pays en ruine, le budget militaire est trois fois plus important que ceux de l'Éducation et de la Santé réunis. La junte pratique le travail forcé au bénéfice des entreprises qui investissent dans le pays (Total). La Chine maintient son soutien et son « amitié fraternelle » au régime birman, à qui elle fournit armements et aide économique, obtenant en contrepartie un accès convoité vers le golfe du Bengale et du gaz (accord de 2005). Cela n'est pas sans inquiéter l'Inde (accord pour la construction d'un gazoduc en 2006), les États Unis, le Japon et l'ASEAN, dont la Birmanie, doit assurer, en 2006, la présidence tournante (elle y renoncera peu avant). Par ailleurs, voulant revenir à la tradition royale et par crainte d'une intervention américaine ou d'une invasion thaïlandaise, la junte entreprend, fin 2005, de déménager la capitale dans le centre du pays, à proximité de Pyinmana et à 300 km environ au nord de Rangoun. La nouvelle capitale est baptisée Nay Pyi Taw (ou Naypyidaw, « Cité royale »). En août-septembre 2007, des mouvements de protestation populaires contre une brusque augmentation du prix des carburants et leur brutale répression par les forces de l'ordre remettent au premier plan la « question birmane ». L'ensemble de la communauté internationale (l'O.N.U., l'Union européenne, les États-Unis, mais également la Chine et l'ASEAN) exhorte les autorités birmanes à la modération en les appelant à engager le dialogue avec l'opposition, en particulier avec Aung San Suu Kyi, dont l'assignation à résidence a été prorogée d'un an en 2006. L'envoyé spécial des Nations unies pour la Birmanie, Ismaïl Gambari, chargé de promouvoir un dialogue entre la junte et la société birmanes, se heurte à de nombreux obstacles mais parvient à rencontrer Aung San Suu Kyi en mars 2008. Invoquant la « souveraineté » de la Birmanie, la junte militaire campe sur ses positions et refuse tout geste significatif s'agissant des prisonniers politiques et des personnes détenues à la suite des manifestations. Le 3 mai 2008, le typhon Nargis provoque un désastre humanitaire (2,4 millions de sinistrés). Alliant l'inflexibilité au cynisme, la junte n'accepte l'aide internationale qu'au compte-gouttes et organise, les 10 et 24 mai, un référendum constitutionnel qui pérennise son pouvoir et exclut des élections prévues en 2010 la participation d'Aung San Suu Kyi (dont l'assignation à résidence est à nouveau prorogée d'un an le 27 mai). Repères d'actualité
8 août 2008 : plusieurs dizaines d'opposants tentant de manifester contre la junte à l'occasion du vingtième anniversaire du soulèvement de 1988 sont arrêtées. 23 août 2008 : échec de la mission de l'émissaire de l'O.N.U. que la junte et l'opposition birmanes refusent de rencontrer. 11 novembre 2008 : quatorze opposants arrêtés lors des manifestations de septembre 2007 contre le régime sont condamnés à des peines de prison de soixante-cinq ans. 14 mai 2009 : alors que son assignation à résidence devait expirer le 27, l'opposante Aung San Suu Kyi est transférée à la prison d'Insein, au nord de Rangoun, où elle doit être inculpée et jugée à huis clos pour avoir laissé un ressortissant américain séjourner chez elle en violation des termes de son assignation à résidence. | |
| | | MICHAUX DCD
Nombre de messages : 32771 Date de naissance : 11/11/1931 Age : 93 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 08/10/2006
| Sujet: Actualité Jeu 2 Juil - 22:32:15 | |
| Bien lu , commeje l'ai écrit c'est un drole de pays maintenant maintenant je vais au dodo. Tchao dors bien aussi gaffe orage. | |
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